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« J'ai souhaité donner une nouvelle impulsion à notre dynamique de progrès en engageant le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives dans un nouveau plan triennal d'amélioration. Le plan 2012-2014 définit ainsi des axes de progrès en matière de sécurité et de santé au travail, de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'environnement ». C'est ce qu'indique Bernard Bigot, administrateur général du CEA, dans le bilan « maîtrise des risques » 2011 de l'établissement public. Dans ce document, rendu public lundi 18 juin 2012, Bernard Bigot ajoute notamment que le plan « intègre également des objectifs d'amélioration dans les domaines de la protection contre les actes de malveillance et de la gestion des situations d'urgence ».
Goshi Hosono, ministre japonais chargé de la prévention du risque nucléaire, annonce son plan pour réorganiser l'agence japonaise en charge de la sécurité nucléaire, vendredi 5 août 2011, après l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Le plan consiste principalement à « conduire une réorganisation immédiate » pour créer « une nouvelle agence de régulation du nucléaire en avril 2012 ». Elle naîtra de la fusion entre l'Autorité de sûreté nucléaire japonaise (Nisa), qui sera « séparée du ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (Meti) », et de la Commission de sûreté nucléaire (NSC), « afin de regagner la confiance du public envers une administration de la sécurité nucléaire et de renforcer ses fonctions ». « Entre 500 et 600 employés » seraient transférés dans cette agence. « Le gouvernement mènera rapidement son évaluation ».
« En France, nous sommes en phase de réflexion sur la gestion post-accidentelle des crises nucléaires », lance André-Claude Lacoste, président de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), jeudi 5 mai 2011. Il s'exprimait lors d'une audition de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) à l'Assemblée nationale, devant près de 250 personnes. Cette audition constitue le premier volet de l'étude de l'Office consacrée à « la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir ». Un rapport d'étape sera rendu fin juin 2011. Parallèlement, l'ASN organise, jeudi 5 et vendredi 6 mai, un séminaire sur l'avancée de la construction de la doctrine nationale en matière de gestion des accidents nucléaires dans lequel s'intégrait l'audition de l'Opecst.
« Je pense que notre efficacité pourrait être grandement améliorée par la mise en place d'intervention rapide et spécifique en cas d'accident nucléaire. À l'image de ce que nous avons développé au sein de l'Union européenne pour la sécurité civile, et en particulier pour les incidents de forêts », affirme François Fillon, lors d'un discours à l'occasion du sommet de Kiev (Ukraine) sur la sûreté nucléaire, mardi 19 avril 2011. « Pour bâtir cette force d'intervention collective, il faudrait que chacun de nous, responsables politiques, en concertation avec les industriels, et en nous appuyant sur les forces de sécurité civile, nous puissions identifier l'ensemble des moyens humains, matériels et techniques mobilisables de la façon la plus réactive possible, dès lors que surviendrait un accident nucléaire en un point quelconque de la planète ».
« Les progrès en matière de sûreté doivent être permanents et nous devons prendre en compte le retour d'expérience des accidents. Les enseignements de l'accident de Fukushima (Japon) seront tirés, à travers une revue complète des systèmes de sûreté de nos centrales nucléaires. Ce travail sera rendu public ». C'est ce qu'affirme Nicolas Sarkozy dans une déclaration en conseil des ministres, mercredi 16 mars 2011. Revenant sur « l'accident nucléaire d'une extrême gravité qui affecte les réacteurs de la centrale de Fukushima », il souligne que « les services chargés de la sûreté nucléaire et de la radioprotection se sont mis rapidement en situation de suivre les développements de cet accident et d'en anticiper les conséquences ». Le territoire métropolitain et les territoires d'outre-mer « font l'objet d'un suivi radiologique renforcé, dont les résultats sont mis à disposition du public en temps réel par l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) », précise le président de la République.