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Michèle Joliat, 54 ans, est la nouvelle secrétaire générale de l'académie de Bordeaux, où elle succède à André Eyssautier, nommé à l'académie de Versailles (AEF n°215037). Elle a pris ses fonctions le 11 juin 2012. Michèle Joliat était depuis novembre 2010 secrétaire générale de l'académie de Nancy-Metz (AEF n°255835). Elle a accompli toute sa carrière dans l'Éducation nationale, où elle a débuté comme agent comptable gestionnaire en établissement - une fonction qu'elle a exercée dans plusieurs lycées français à l'étranger, en Italie et en Espagne. La nouvelle secrétaire générale du rectorat de Bordeaux est titulaire d'une maîtrise de sciences économiques et d'un DESS de droit public, option décentralisation de l'administration.
L'académie de Limoges est au niveau national celle qui doit supprimer le plus de postes dans le secondaire en proportion de ses effectifs enseignants à la rentrée 2012 : 147 postes, soit 3,4 % de sa masse salariale à ce niveau d'enseignement. Le recteur Jean Bertsch envisageait de fermer plusieurs filières en lycée ainsi que deux établissements : le lycée des métiers de Limoges, le LP du Mas Jambost, dont les formations auraient été transférées en septembre vers d'autres lycées, et l'Erea de Meymac en Corrèze. Il y a renoncé et a ouvert depuis le 26 janvier des concertations sur le devenir de ces deux établissements. Dans l'académie voisine de Poitiers, où les suppressions en collèges et lycées sont moindres (-58 emplois enseignants), la carte des formations se caractérise par une refonte des cursus post-bac et des mises en réseau d'établissement. À Bordeaux, le recteur Jean-Louis Nembrini n'envisage ni fermetures, ni mutualisations et concentre les retraits d'emplois (225 au total) dans les lycées professionnels.
Maintenir le taux d'encadrement dans les écoles tout en rendant des postes dans le primaire : c'est l'équation de la rentrée 2012 affichée par les recteurs à Bordeaux comme à Poitiers ou Limoges, à l'issue des CTA, dont le dernier s'est tenu à Bordeaux lundi 30 janvier 2012 (1). Dans cette académie en croissance démographique, le recteur Jean-Louis Nembrini a choisi de supprimer des emplois, essentiellement dans les Rased, qu'il souhaite spécialiser dans la prise en charge de la grande difficulté scolaire. À Poitiers, le rectorat a réparti les 129 suppressions en trois tiers, selon le SE-Unsa : « 44 classes en moins, 44 emplois d'intervenants extérieurs en langues supprimés et 41 emplois divers pris sur les moyens consacrés aux remplacements, aux décharges de direction, aux congés de formations, aux postes adaptés, aux conseillers pédagogiques, aux Rased, aux établissements spécialisés, aux postes hors classe ». À Limoges, les 131 postes supprimés dans le primaire comprennent 121 postes d'enseignants (devant la classe et hors classe) et 10 postes d'assistants en langue étrangère.
« Mon objectif n'est pas de changer les organigrammes mais de changer le fonctionnement » affirme Jean-Louis Nembrini, le recteur de Bordeaux, assurant que la nouvelle gouvernance académique qu'il mettra en oeuvre en 2012 ne sera synonyme « ni de centralisation académique, ni de territorialisation maximale ». « Je m'intéresse à la réussite à tous les niveaux de l'académie, et notamment dès le primaire, parce que je crois beaucoup à la vertu d'une organisation pilotée par la logique du socle commun ; c'est ça qui va changer. Je veux pouvoir dialoguer en direct avec les IEN, sans pour autant devenir leur 'chef'. Ce seront toujours les directeurs académiques qui auront la responsabilité, pour leur département, de la politique mise en œuvre dans le primaire mais nous centraliserons les objectifs et le pilotage de la performance au rectorat », explique le recteur de Bordeaux dans un entretien avec AEF le 20 décembre 2011.
Dans l'académie de Bordeaux, une enseignante d'un lycée de Pau a été suspendue « il y a une dizaine de jours » pour « avoir dévoilé par mail des éléments concernant un sujet du baccalauréat 2012 à une poignée de professeurs », indique à AEF, jeudi 29 décembre 2011, Jean-Louis Nembrini, recteur de Bordeaux, confirmant une information de la radio France bleu Béarn, diffusée la veille. « Les sujets du baccalauréat sont élaborés dans le cadre d'une procédure bien établie. Ils sont réalisés par des professeurs puis travaillés par une commission spécifique. Les sujets retenus sont ensuite testés par des professeurs pour évaluer s'ils sont faisables, bien dans les programmes et conformes à ce que l'on attend. C'est dans le cadre de cette dernière étape que l'enseignante a divulgué ces éléments », explique le recteur.
Dix neuf réseaux de réussite scolaire en Gironde, six collèges landais, six collèges des Pyrénées-Atlantiques, un collège en Dordogne et un autre en Lot-et-Garonne s'engagent cette année dans un projet d'expérimentation d'une école du socle commun, annonce à la presse le recteur de Bordeaux, Jean-Louis Nembrini jeudi 1er septembre 2011. Les établissements et écoles (1) qui y participeront auront toute latitude pour déterminer la façon dont ils souhaitent s'organiser, l'objectif étant de « trouver les outils de personnalisation des enseignements » permettant aux « élèves en difficulté avec l'organisation ordinaire du temps scolaire » de trouver leur place précise le recteur, qui « ne tient pas du tout à normer ces expériences ». Jean-Louis Nembrini n'a pas fixé de critères précis pour évaluer la réussite de ces écoles du socle commun : « Nous examinerons leurs résultats à l'aune des indicateurs habituels : taux de redoublement, taux d'accès en troisième, proportion des élèves validant les compétences du socle… ».