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« Le principe d'associer les régions aux décisions du ministère de l'Éducation nationale sur les sujets qui les concernent au premier chef, au nom de leurs compétences réglementaires, de l'expérience acquise et de leur investissement financier : rythmes scolaires, internats, lycées, carte des formations, orientation, lutte contre le décrochage, Greta et numérique éducatif [et] toutes questions sur lesquelles elles sont fortement engagées » est « acté », juge l'ARF au sortir d'un entretien avec le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, mardi 19 juin 2012.
« Alors que les opérations dites de 'carte scolaire' sont visiblement avancées par rapport à l'année passée, nombre de régions n'ont pas été associées aux propositions élaborées par les rectorats et certaines à peine informées. Comment, dans ces conditions, construire une offre de formation cohérente, associant par exemple les ressources offertes par les CFA aux places ouvertes dans les lycées ? », questionnent Alain Rousset, président de l'ARF, et François Bonneau, président de la commission éducation de l'ARF, dans un courrier adressé à Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, daté du mardi 10 janvier 2012.
« Un débat traverse actuellement l'ARF et les élus locaux au sujet du statut des gestionnaires d'EPLE. Ce débat consiste à savoir si le personnel qui encadre les agents ATTEE, donc le personnel des collectivités, ne doit pas être lui aussi un personnel de la région, de la collectivité et ainsi passer du statut État au statut collectivité locale. Je ne partage pas cette fausse évidence », déclare François Bonneau, président de la région Centre et président de la commission Éducation de l'ARF, à l'occasion de la journée conférence-débat d'Éducation & Territoires (AEF n°228136), mardi 29 novembre 2011, à Paris. Si ce transfert avait lieu, on placerait, selon François Bonneau, « la contradiction État collectivités au cœur de l'équipe de direction de l'EPLE. Ce n'est pas la bonne solution. » Il ajoute que de cette situation résulterait également « une déresponsabilisation du chef d'établissement ». « On placerait la contradiction dans l'action, il ne le faut pas. »
« Les régions se sont investies dans le câblage des lycées, dans l'investissement numérique et au-delà de leurs compétences dans la maintenance des équipements informatiques. Mais aujourd'hui, elles constatent que l'effet de cet investissement en matière d'usages n'est pas celui attendu. Il faut que le plan numérique [lancé par Luc Chatel] soit une réalité en terme de formation initiale et continue des enseignants », demande François Bonneau, président de la région Centre et vice-président de l'ARF en charge des lycées, à l'occasion d'une conférence de presse présentant les résultats d'une « enquête sur les investissements des régions dans l'accompagnement du numérique éducatif ». Le président de région regrette en effet que la France se place « au huitième rang européen pour l'équipement de ses établissements secondaires en ordinateurs », mais au « 24e rang pour ce qui est de l'accès à l'outil numérique et sa maîtrise dans un contexte pédagogique », ce qu'indique le rapport Fourgous (AEF n°275655). En moyenne, selon la Depp, le nombre d'élèves par ordinateur atteint 2,7 en LGT et de 2,3 en LP.
En matière de restauration scolaire, « hors approvisionnement traditionnel », 38 % des régions privilégient les produits bio, 36 % les productions locale, 23 % la production labellisée par la région, et 3 % des produits sans OGM, indique une étude menée par l'ARF et rendue publique jeudi 20 octobre 2011, alors que se déroule la « semaine du goût ». « Depuis le 1er janvier 2005, elles détiennent en effet les compétences en matière d'hébergement et de restauration dans les lycées », rappelle l'association des régions de France. « Dans ce dernier domaine, elles ont rapidement mis en œuvre des politiques d'amélioration de la qualité des menus et du service rendu aux lycéens, tout en développant l'accès à la restauration. » Aussi, estime-t-elle qu' « avec les régions, la 'semaine du goût à l'école', c'est toute l'année ».
« Je ne suis pas convaincu par le fait de laisser la compétence des collèges aux départements et celle des lycées aux régions. Faut-il, ou tout transférer aux départements, ou tout aux régions ? », interroge André Vézinhet, président (PS) du conseil général de l'Hérault, en marge de la table-ronde « les départements, les villes et les régions : quels schémas de coopération ? », organisée lors du 81e congrès de l'ADF, jeudi 20 octobre 2011, à Besançon (Doubs) (AEF n°231166). Il interpelle ainsi Alain Rousset, président de l'ARF et président (PS) du conseil régional d'Aquitaine, intervenant à la table ronde, et pour lequel « un bloc de compétences » propre aux régions se dessine : celui de la « formation, en passant par la recherche et jusqu'aux entreprises, en faisant parler deux services publics : ceux de la formation, et de l'emploi ». En outre, dans sa proposition d'un acte III de décentralisation, l'ARF demande le transfert de la compétence « orientation », afin de créer « un véritable service public régional de l'orientation, de la formation et de l'emploi » (AEF n°243311).
« Depuis 2003, on recense - 60 000 postes dans le second degré, et - 4 800 à cette rentrée. Et pour 2012, on apprend par la presse que 6 550 postes seraient supprimés dans le second degré (AEF n°234314). Si on a moins de postes, les classes sont plus lourdes, il y a plus d'échec, moins de possibilités de mettre en place une remédiation. Or, avec les NTIC, nous sommes dans un bouleversement pédagogique complet. Pour que le numérique soit un outil qui permette moins d'échec scolaire, qu'il permette aux enseignants de travailler ensemble, avec des enseignants formateurs, si l'on supprime 4 800 postes, c'est beaucoup de moyens en moins pour cela », déclare François Bonneau, président de la région Centre et vice-président de l'ARF en charge des questions d'éducation, à l'occasion d'une conférence de presse organisée par l'ARF, mercredi 31 août 2011. « La problématique des moyens et des postes », celles de la « réforme en cours de la filière technologique », de « l'apprentissage et des formations professionnelles en LP », « le coût de la rentrée » sont les quatre « points de tensions entre les régions et l'État » qu'identifie François Bonneau à quelques jours de la rentrée scolaire.