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« Je salue, au titre du pôle Systematic Paris Region, les orientations du rapport d'audit sur les pôles de compétitivité (AEF n°212409). Il est clair que le fait de reconduire la politique des pôles dans la durée est un élément fondamental. » C'est ce que déclare Jean-Luc Beylat, président du pôle de compétitivité Systematic Paris Region lors de la septième convention du pôle, qui se tient mercredi 20 juin 2012 à Paris. « Je suis d'accord avec les auteurs du rapport quand ils soulignent le rôle structurant du FUI (fonds unique interministériel) », avance-t-il. « Par ailleurs, nous avons bien compris que la prochaine loi de décentralisation allait donner un rôle différent aux régions sur l'innovation », estime le président du pôle. « Ce rapport fait observer que l'investissement privé dans les pôles devra augmenter, point avec lequel nous sommes d'accord même si cela peut chagriner quelques personnes », poursuit-il. « Si les pôles veulent durer, il faudra de l'investissement privé, ça me semble sain », pointe Jean-Luc Beylat.
« Nous proposons de reconduire la politique des pôles sur une période de huit ans (2013-2020) qui couvrirait la période de programmation des fonds structurels (2014-2020). » C'est ce que préconise le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Erdyn, Technopolis et Bearing Point (AEF n°228819), dans son rapport portant sur la deuxième « évaluation des pôles de compétitivité » (2009-2012) (1) et remis à la DGCIS et à la Datar, mardi 19 juin 2012. « Les pôles de compétitivité ont témoigné d'un dynamisme remarquable et de premières retombées économiques prometteuses. La politique des pôles doit donc être poursuivie et inscrite dans la durée », assurent les cabinets de conseil. « Sur la base des conclusions de ce rapport, une phase de concertation sera ouverte dans les prochaines semaines par le gouvernement avec les principaux acteurs publics et privés de la politique des pôles de compétitivité. Les modalités en seront précisées prochainement », annonce le consortium.
« Le titre de docteur est le référent mondial, que ce soit aux États-Unis, en Chine ou en Inde. Auparavant, obtenir un doctorat était un plus, désormais, c'est un devoir. » C'est ce que déclare Jean-Luc Beylat, président d'Alcatel-Lucent Bell Labs France et du pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, mardi 22 mai 2012. Il s'exprime lors d'une table ronde intitulée « Et maintenant ? Quand les entreprises s'engagent aux côtés des docteurs », tenue dans le cadre de la conférence-débat « les docteurs, l'atout gagnant des entreprises » organisée par le Medef, la CPU et l'ABG-Intelli'agence, au siège du Medef à Paris. « Il est fondamental que la France produise plus de docteurs, c'est un élément clé de la compétitivité de notre pays. C'est pourquoi les grandes écoles doivent pousser dans ce sens », poursuit Jean-Luc Beylat qui ajoute que « l'investissement initial placé sur un docteur se récupère largement après ».
« Le cahier des charges de l'évaluation [des pôles de compétitivité] ne précise pas quelles mesures devront être évaluées et l'offre du consortium retenu (AEF n°228819) semble se limiter à une analyse globale. Il est donc fort possible qu'à l'issue de cet exercice, les décideurs ne disposeront pas d'informations leur permettant d'apprécier efficacité, pertinence et efficience de chacune des mesures. » Telle est l'une des conclusions du rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'observatoire des pôles de compétitivité. « Il est regrettable, compte tenu des montants de financements publics alloués par l'État et les collectivités à la politique des pôles, que l'exercice d'évaluation ne soit pas plus ouvert et plus indépendant », déplore le rapport. « On aurait pu, au minimum, prévoir un pilotage par un comité d'experts indépendants, avec des étrangers. L'exercice d'évaluation de la politique des pôles ainsi engagé par l'État est, dès le départ, entaché d'un soupçon de partialité », pointe le rapport d'Antoine Masson.
« Revisiter la cathédrale administrative des pôles de compétitivité. » Telle est l'une des douze recommandations figurant dans le rapport intitulé « Repenser la politique des pôles de compétitivité », rédigé en décembre 2011 par Antoine Masson, coordonnateur pour les pôles de compétitivité au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et ancien directeur adjoint de l'ANR (Agence nationale pour la recherche) entre 2005 et 2008 (1), publié sur le site de l'Observatoire des pôles de compétitivité. « La politique française des pôles de compétitivité, initiée en 2004, est un ensemble de 56 mesures qui, entre 2005 et 2011, ont mobilisé plus de quatre milliards d'euros de financements de l'État, des collectivités territoriales et du Feder (fonds européen de développement régional) », poursuit le rapport. Ainsi, « cette politique apparaît donc comme une cathédrale administrative » dont « l'ampleur et la visibilité de la construction sont à la hauteur du caractère prioritaire de cette politique et du défi du développement des réseaux locaux de connaissances », avance le rapport.
Les deux instituts de recherche technologique « SystemX » et « B-Com » sont « officiellement labellisés », confirment à AEF Jean-Luc Beylat, président de Systematic et Vincent Marcatté, président du pôle Images & Réseaux, mardi 31 janvier 2012. L'IRT « SystemX », doté de 336 millions d'euros (dont 290 millions non consommables et 46 millions d'euros consommables) et rassemblant 44 partenaires dont 35 industriels « permettra d'accélérer cette démarche collaborative initiée par le pôle Systematic Paris-Region en se fondant sur les nouveaux modèles d'innovation essentiellement basés sur la capacité de partager, développer et maîtriser un portefeuille de technologies génériques et de les diffuser efficacement dans les filières économiques cibles ». Porté par le campus Paris-Saclay, il bénéficie de la labellisation principale du pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, de celle des pôles Medicen, Advancity, Mov'eo et Astech, et du soutien des collectivités territoriales. Quant à l'IRT « B-Com », il disposera d'un financement de 131 millions d'euros (dont 100 millions d'euros non consommables et 31 millions d'euros consommables) et sera basé à Rennes, Lannion et Brest. Ces deux nouvelles structures viennent s'ajouter aux six premiers IRT labellisés en mai 2011 (AEF n°241388). Alors classés 7e et 8e par le jury, ils « devaient être restructurés en tenant compte de l'avis du jury […] avant d'être soumis à nouveau à l'approbation du jury avant l'été en vue d'une éventuelle labellisation ».
« Les contraintes budgétaires pesant sur notre pays sont fortes. La recherche et l'innovation, priorités de notre gouvernement, participent de même que tous les secteurs à cet effort global de maîtrise de notre budget. Toutefois, les crédits du FUI (fonds unique interministériel) diminueront en 2012. » C'est ce que déclare Luc Rousseau, directeur de la DGCIS, dans une interview conjointe avec Emmanuel Berthier, délégué interministériel à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale, accordée à AEF début novembre 2011. Sur la question des pôles de compétitivité, Luc Rousseau affirme « qu'il serait logique que la catégorie 'à vocation mondiale', par ailleurs peu compréhensible à l'international, disparaisse ». « En effet, sept ans après sa labellisation, un pôle doit être reconnu comme d'importance mondiale ou non », poursuit-il. Quant à Emmanuel Berthier, il rappelle que « l'on peut distinguer deux catégories de pôles, les 15-20 premiers et ceux qui ont une portée plus régionale voire nationale ». Cependant, il explique que « les opposer serait comme opposer grandes entreprises et PME » arguant que « les deux sont utiles et ont une doublé visée : l'aménagement du territoire et la compétitivité industrielle ».