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Le 73e congrès du mouvement HLM qui aura pour thème « les urgences, les chantiers » se tiendra du 25 au 27 septembre 2012 au parc des expositions de Rennes Aéroport (Ille-et-Vilaine). Il sera « le premier grand rendez-vous entre le mouvement HLM et les pouvoirs publics issus des urnes », remarque Thierry Repentin, président de l'USH, mardi 19 juin sur le site de l'union qui propose un avant-programme de la manifestation. « Au début de cette mandature, nous devrons tous être mobilisés pour confirmer notre volonté d'être des partenaires de l'action publique, celle des collectivités territoriales comme celle de l'État. Certaines pistes de progrès dépendent de nous, d'autres des territoires et d'autres enfin de l'État. » Parallèlement au groupe de travail interne constitué pour préparer le rapport au Congrès, l'USH a mis en ligne un forum collaboratif pour permettre à l'ensemble du mouvement HLM de suivre ces travaux et d'y participer.
En matière de logement, « le budget actuel suffit, mais il faut le redéployer » pour répondre aux besoins, assure Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste en vue de la présidentielle 2012, lors de sa visite au dernier jour du congrès de l'USH, jeudi 29 septembre 2011, à Bordeaux. François Hollande, également candidat à la primaire s'est lui aussi rendu sur le site aujourd'hui, de même que Jean-Louis Borloo, ancien ministre (centriste) notamment de la Ville et de la Cohésion sociale qui a en particulier initié la création du PNRU. Pour Martine Aubry, « sur les 40 milliards du budget Logement, près de 15 milliards correspondent à des niches fiscales dont certaines sont utiles - par exemple le PTZ+ qu'il faudrait néanmoins modifier pour qu'il bénéficie davantage à ceux qui en ont le plus besoin. » Toutefois elle regrette que la plus grosse part de ces 15 milliards d'euros aille aux propriétaires qui louent et alimente la spéculation immobilière.
« Il y aura dans les semaines à venir, un produit ouvert, non contingenté dans le temps, permettant la réhabilitation thermique de 700 000 logements en dix ans. Ce prêt deviendra un produit standard de la Caisse des dépôts, il sera bonifié [en prenant sur les fonds d'épargne], sa durée passera de 15 à 20 ans », annonce Benoist Apparu, le secrétaire d'État au Logement, jeudi 29 septembre 2011, en clôture du 72e Congrès de l'USH, à Bordeaux, qui a attiré 4 500 participants. « Nous discutons actuellement du taux de bonification de ce nouveau prêt. Il sera fixé dans les prochaines semaines et sera probablement supérieur au taux actuel de 1,9 %, ajoute le ministre. La poursuite du dispositif de l'éco-prêt logement social, suspendu depuis le mois de mai, faute de moyens financiers (AEF Habitat et Urbanisme n°238880), a été demandée à plusieurs reprises par le mouvement HLM. « Le point positif, c'est le caractère pérenne de ce nouvel outil, commente Thierry Repentin, le président de l'USH. Pour le reste, j'attends de connaître son taux. Qu'il soit variable, cela tend à m'inquiéter dans le contexte actuel. » Il souligne que le dispositif de l'éco-prêt logement social coûtait « seulement 50 millions d'euros par an pour 70 000 logements rénovés ».
« Le conseil social HLM ne doit pas rester une simple 'boîte à idée', mais devenir une véritable référence pour les acteurs du logement », lance Serge Incerti-Formentini, président de la CNL (Confédération nationale du logement), jeudi 29 septembre 2011 durant le débat intitulé « De la veille à l'alerte : le conseil social en mouvement » organisé à l'occasion du 72e Congrès de l'USH à Bordeaux. Rappelant le rôle essentiel du conseil en tant que lieu de partage, d'analyse mais aussi de confrontation et le fait qu'il ne peut plus être considéré comme « un appendice à l'USH », mais bien comme une « institution majeure », Serge Formentini appelle d'impératives évolutions : « Il doit faire preuve de son importance et se faire une place au delà du présent congrès HLM. » Pour cela, le président de la CNL suggère qu'il « s'étende au logement en général, non plus uniquement social » et qu'il laisse « plus de place aux associations régionales d'habitants dans sa gouvernance car on ne peut pas faire leur bonheur sans eux ».
10e anniversaire de la loi SRU, rapport de la cour des comptes sur les aides à la pierre, démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social, publication du décret précisant les modalités d'amélioration de la procédure d'attribution de logement social et mise en œuvre du Dalo, Loppsi II, enquête de satisfaction de l'Anru : les présidents des fédérations membres de l'USH font le point, mercredi 28 septembre 2011, sur l'actualité marquante de l'année écoulée lors du 72e congrès de l'Union, à Bordeaux. Ils font part de leurs espoirs pour l'avenir et affichent leur volonté de « s'inviter et s'installer au cœur des débats de la campagne présidentielle de 2012 » après une « année riche d'événements inquiétants pour le logement social ». Au centre du débat : la déclaration récente de Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, sur la loi SRU (AEF Habitat et Urbanisme n°231967).
« Il faut sortir du discours moralisateur et culpabilisateur pour que notre démarche ne soit pas vaine », alerte Cédric Leforestier, du cabinet de conseil en développement durable Utopie, lors de l'atelier technique intitulé « L'accompagnement des habitants à l'usage des logements BBC » organisé mardi 27 septembre 2011 au 72e Congrès de l'USH. Pour lui en effet, la culpabilisation des usagers qui sont rendus « responsables des désastres énergétiques dont ils sont les victimes » aurait finalement « pour conséquence de ne pas les convaincre de changer leurs habitudes quotidiennes ». Au cours de cet atelier, l'ESH Val-de-Loire HLM et l'OPH Nantes Habitat ont présenté leurs démarches d'accompagnement. Alors que le premier mise sur une action a posteriori, le second consulte les habitants bien avant leur possible entrée dans un nouveau logement moins énergivore que celui qu'ils occupent.
« La France est dans une situation géographique très particulière : la densité de population est globalement faible mais dans le même temps, il y a du monde partout. Dans le cadre d'une stratégie nationale d'aménagement du territoire, il faut donc desservir tout le monde dans des conditions de rentabilité qui ne sont pas toujours assurées », relève Philippe Estève, géographe et directeur de l'Institut pour le développement du territoire, mardi 27 septembre 2011, à l'occasion du débat « Habitat et territoires, une nouvelle donne » organisé dans le cadre du 72e congrès de l'USH. « La géographie de la France ne nous aide pas et les ménages ne nous aident pas non plus » du fait de leur mobilité, poursuit Philippe Estève. « Les territoires ne sont plus en position [comme par le passé] de gérer les déplacements des personnes du berceau à la tombe. Les particuliers passent dix à quinze ans dans les territoires qui sont devenus une sorte de système hôtelier ».