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« La conjoncture dans le bâtiment est mauvaise. Tous les indicateurs ou presque sont au rouge depuis janvier 2012 », indique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), jeudi 21 juin 2012. « De fait, au premier trimestre 2012, la perte nette d'emplois dans le bâtiment ressort à environ 6 800 postes (soit - 0,5 %) par rapport au premier trimestre 2011, du fait de la baisse simultanée des effectifs salariés (4 900) et de l'intérim en équivalent-emplois à temps plein (1 900). Pour les mois qui viennent, les perspectives s'avèrent clairement négatives. Nous maintenons donc, ici encore, nos prévisions pour 2012, soit une perte globale nette de l'ordre de 35 000 postes en moyenne annuelle ». « Une telle évolution, dans un contexte d'entreprises fragilisées par des prix bas, des délais de paiement qui s'allongent du côté des clients et se raccourcissent du côté des fournisseurs, donc de trésoreries exsangues, se traduira forcément par des conséquences néfastes en termes d'emploi dès 2012 », indique-t-il.
« Emploi, formation, innovation, aménagement du territoire…. le bâtiment constitue une richesse pour la France […]. C'est en pensant à la France de demain que les professionnels du bâtiment souhaitent pouvoir continuer à apporter au pays confiance dans son avenir et force dans son économie. C'est l'objet [des] 85 propositions que nous soumettons à l'ensemble des candidats à la députation », explique Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), en introduction des recommandations de l'organisation patronale, rendues publiques le 7 mai 2012. Parmi les priorités de la fédération, figurent notamment des propositions sur le dialogue social, l'emploi ou encore l'auto-entrepreneuriat.
C'est une année 2012 « contrastée » pour l'emploi que prévoit la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), dans un communiqué diffusé à l'issue de sa conférence de presse de rentrée, mercredi 11 janvier 2012. En effet, si « 91 % des entreprises envisagent de maintenir l'emploi au niveau actuel » dans un premier temps, dès le deuxième semestre, « les pertes d'emplois se feront sentir en raison d'un recul d'activité prévisible, dans le neuf comme en entretien rénovation ». Aussi, la confédération publie un Livre blanc dans lequel sont listées une série de préconisations visant à préserver les conditions d'embauche : réduction des charges et reclassement des demandeurs d'emploi vers le secteur de la construction notamment.
« Après une année 2011 où le secteur du bâtiment a recréé une petite partie des emplois perdus durant les années de crise, l'année 2012 verrait l'emploi reculer à nouveau : (…) 35 000 postes seraient supprimés, intérim compris », estime la FFB (Fédération française du bâtiment), dans ses prévisions pour 2012 présentées mardi 19 novembre 2011. La Fédération estime que le secteur du bâtiment « entrerait de nouveau en crise » en 2012 et connaîtrait un recul de son activité de -1,9 %, ce « qui aurait de graves répercussions sur l'emploi ». Selon Didier Ridoret, président de la FFB, « une grande part, environ les deux tiers » des 35 000 destructions d'emploi attendues pour l'année prochaine concernerait les effectifs intérimaires. À titre de comparaison, le bâtiment a perdu environ 45 000 emplois en moyenne en 2009 (AEF n°272285), année où les effets de la crise économique se sont principalement fait sentir sur le secteur.
« Selon les chiffres semi-définitifs de Pôle emploi, le recul des effectifs salariés a cessé dans le bâtiment au premier trimestre 2011. De fait, les entreprises de bâtiment auraient regagné de l'ordre d'une centaine de postes pérennes par rapport au premier trimestre 2010 et 2011 et d'un peu plus de 6 000 depuis le début 2011. » C'est ce qu'indique une note de conjoncture sur l'activité dans le bâtiment présentée par la FFB (Fédération française du bâtiment), mardi 4 octobre 2011. Au total dans le secteur du bâtiment, en additionnant effectifs salariés et postes d'intérim en équivalents-temps plein, le gain net d'emplois s'établirait à environ « 5 700 par rapport au deuxième trimestre 2010, principalement du fait de la hausse de l'intérim », et à « 12 100 entre fin 2010 et fin juin 2011, grâce à la hausse simultanée de toutes les natures de contrats », indique la fédération, pour qui « l'amélioration prévue se dessine sur le premier semestre 2011 ».
« Alors que l'artisanat du bâtiment retrouve tout juste le chemin de la croissance (+2,5 % de l'activité au 2e trimestre 2011), les mesures envisagées pour réduire le déficit public inquiètent fortement la Capeb », affirme Patrick Liébus, président de la confédération, lors d'une conférence de presse, mercredi 7 septembre 2011. À cette occasion, il est en effet revenu sur les mesures annoncées par le Premier ministre François Fillon le 24 août 2011 (AEF n°234295 ). La Cabeb s'inquiète notamment de l'effet sur l'emploi de la limitation, pour les employeurs, de l'exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires du fait de leur réintégration dans la base de calcul des allégements « Fillon » sur les bas salaires (AEF n°234295 ).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.