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« Nous refusons le texte actuel de Rio+20 qui ne fait pas référence aux limites de la planète et à l'urgence environnementale. Le document est vide, il n'y a pas de moyens de mise en oeuvre. Nous avons lancé une pétition intitulée 'Le futur que nous ne voulons pas' [par opposition au nom de la déclaration de Rio : 'Le futur que nous voulons'] », affirme à AEF Développement durable Luis Flores, du bureau chilien de Consumers International, l'une des associations qui mènent le groupe majeur ONG à Rio+20.
« Il va être difficile de rouvrir le texte de Rio+20 alors qu'il fait l'objet d'un accord. Il a été encore modifié ces dernières heures. C'est pourquoi je dirai dans mon discours devant les chefs d'Etat que pour moi ce texte n'est qu'une base. Nous continuerons à batailler après pour la création d'une agence qui regroupe tous les moyens et toutes les conventions pour l'environnement, en espérant rendre ce combat un jour victorieux », affirme François Hollande, mercredi 20 juin 2012 à Rio (Brésil), lors d'une conférence de presse. Le président de la République française est arrivé le matin même du Mexique où se tenait le G20 les 18 et 19 juin (AEF n°212346 et n°212339), pour assister à l'ouverture de la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 qui se déroule du 20 au 22 juin 2012. La veille, la session plénière des diplomates a donné son approbation à la version finale de la déclaration de Rio+20 (AEF n°212386), qui sera présentée et soumise à adoption par la centaine de chefs d'État et de gouvernement présents lors de la conférence.
« Il n'y a pas d'avancée au regard de Rio92 » ; « l'accord est très en deçà de ce qu'on peut attendre d'un sommet de cette ampleur. Les résultats sont dérisoires. C'est un processus de négociation par le vide, par la disparition successive des sujets qui fâchent », déplore l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), à l'issue de la publication du texte de la déclaration finale de la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 (AEF n°212386). Approuvée mardi 19 juin 2012 par l'assemblée plénière des diplomates et négociateurs après plusieurs semaines de négociations, la déclaration finale doit désormais être présentée aux quelque 130 chefs d'État et de gouvernement attendus à partir du 20 juin, date de début de la conférence officielle. Le président de la République François Hollande doit s'exprimer à la tribune mercredi 20 juin à 16 heures (heure locale).
« Nous aurions souhaité un texte plus ambitieux, mais il marque des jalons et permettra d'avancer encore. Compte tenu des circonstances et des rapports de force, c'est un compromis dont on pourra se contenter », commente Nicole Bricq, ministre française de l'Écologie, mardi 19 juin 2012. Elle s'exprime à l'issue de la session plénière des diplomates qui a donné son approbation à la version finale de la déclaration de Rio+20, vers 13 heures (heure locale). Elle sera présentée aux chefs d'État à partir de mercredi 20 juin, début de la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20, et soumise à adoption. Une nouvelle version du texte avait été proposée par le Brésil, pays organisateur, mardi matin, reportant ainsi la réunion plénière qui devait se tenir lundi 18 juin à minuit (AEF n°212483).
Les Brésiliens prolongent les négociations pour présenter une nouvelle version de la déclaration finale de Rio+20 ce mardi 19 juin 2012 au matin. La conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 se tiendra du 20 au 22 juin au Brésil. La réunion plénière devant valider ce texte, qui devait se tenir lundi 18 juin à minuit, est reportée à mardi 10h30, heure locale, après une réunion de coordination des ministres. « Le Brésil parle déjà d'un accord mais nous n'avons pas vu le texte, donc il n'y a pas d'accord des délégations », souligne Pascal Canfin, ministre français délégué au Développement.