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« J'ai conscience que certains quartiers de la capitale nécessiteront sans doute une attention renforcée et spécifique, que les évolutions de la délinquance, et notamment de la délinquance des mineurs, nous demanderont de trouver des réponses innovantes et partenariales, notamment en matière de prévention. J'ai conscience aussi de la nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer les relations entre les Parisiens et leurs policiers. » C'est ce qu'indique Bernard Boucault, le nouveau préfet de police (AEF Sécurité globale n°214016), lors de la séance du 19 juin 2012 du conseil de Paris. Il ajoute que pour mener à bien ces objectifs, la préfecture « continuera à innover, anticiper, réfléchir à son organisation et aux conditions d'exercice de ses missions. Elle le fera avec un triple souci : celui de l'adaptation aux réalités, celui de l'efficacité policière mais aussi celui de l'optimisation des moyens qui lui sont confiés ».
La situation dans le XVIIe arrondissement « n'est pas du tout la même qu'il y a quatre ou cinq ans », se félicite le préfet de police, Michel Gaudin, lors d'une réunion d'évaluation du commissariat du XVIIe arrondissement de Paris, jeudi 23 février 2012. Cette réunion était suivie d'un dialogue avec la maire UMP de l'arrondissement, Brigitte Kuster. « Nous sommes de plus en plus confrontés à Paris, et c'est ce qui nous pose problème, à des situations de très très grosses incivilités. Et moi c'est cela qui m'inquiète un peu, au-delà de l'arrondissement », précise toutefois le préfet de police.
Les résultats pour l'année 2011 dans le XIIIe arrondissement « ne sont pas mauvais, même s'il y a des inquiétudes auxquelles on a commencé à apporter des solutions, comme les vols avec violence et les cambriolages ». C'est ce qu'indique le préfet de police, Michel Gaudin, lors d'une réunion d'évaluation qui avait lieu au commissariat central du XIIIe arrondissement de Paris, jeudi 9 février 2012. Cette réunion était suivie d'un dialogue avec le maire socialiste de l'arrondissement, Jérôme Coumet. « La délinquance classique à Paris a baissé dans des proportions considérables, mais il n'en demeure pas moins qu'il nous reste encore beaucoup de travail, notamment sur de la façon dont est perçu ce travail », précise le préfet de police.
Les quatre départements concernés par la mise en place depuis septembre 2009 de la police d'agglomération connaissent « une baisse du chiffre unique de la délinquance générale et de la délinquance de proximité » en 2011, indique Michel Gaudin, lundi 23 janvier 2012. Une semaine après le bilan du ministre de l'Intérieur (AEF Sécurité globale n°223570), entouré des principaux directeurs et des préfets des départements de la petite couronne, il faisait le point devant la presse sur les résultats 2011 et sur les chantiers en cours à la Préfecture de police. L'an dernier, la « délinquance générale » a diminué de « 1,52 % dans le ressort d'action de la PP ». La baisse de la délinquance de proximité, dite aussi délinquance de voie publique (1), « atteint 5,2 % ». Le préfet de police pointe aussi la progression du taux d'élucidation qui est de 35,2 % en 2011, contre 34,1 % en 2010 et 20 % en 2001.
Les articles publiés par « Le Monde », mercredi 11 janvier 2012 (AEF Sécurité globale n°224021), « mettent en cause la probité et l'honneur de plusieurs fonctionnaires de l'IGS (Inspection générale des services) dans leurs méthodes d'investigation : j'observe cependant qu'après deux ans de procédure, aucun de ses membres n'est poursuivi et n'a fait l'objet d'une mise en examen ». C'est ce qu'écrit le préfet de police, Michel Gaudin, dans un droit de réponse adressé au quotidien du soir et mis en ligne par la Préfecture de police, jeudi 12 janvier 2012. « Lorsque l'IGS est saisie à titre administratif, elle effectue des enquêtes administratives pouvant déboucher sur des procédures disciplinaires. Saisie dans un cadre judiciaire, comme c'est le cas dans les procédures qui m'amènent à réagir aujourd'hui, elle intervient conformément aux instructions de la seule autorité judiciaire à laquelle elle rend compte, à titre exclusif, de ses investigations », ajoute le préfet de police.