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« La quasi-totalité » des foncières cotées à la bourse de Paris « présentent de manière transparente et précise leurs consommations énergétiques », indique Novethic dans la sixième édition de son baromètre sur le « reporting de l'éco-performance des bâtiments », réalisé avec le soutien de l'Ademe et publié lundi 25 juin 2012. Les foncières gagnent ainsi 14 points sur leur note 2011 (exprimée en pourcentage) (AEF Habitat et Urbanisme n°236501), et « passent ainsi la barre des 50 % en 2012 ». Les promoteurs affichent une moindre progression, améliorant leur note moyenne de 5 points par rapport à 2011.
La GRI (Global reporting initiative (1)) publie un supplément sectoriel sur le 'reporting développement durable' destiné aux acteurs de la construction et de l'immobilier, jeudi 22 septembre 2011. « Les émissions de carbone, la gestion et la réhabilitation des terres contaminées, la certification des bâtiments et des matériels, la santé et sécurité au travail, et les sous-traitants sont des questions sur lesquelles les entreprises de ce secteur peuvent rendre des comptes », remarque-t-elle. La GRI fournit des lignes directrices qui constituent, à l'échelle internationale, un cadre commun pour l'élaboration des rapports de développement durable.
« Si l'amélioration des pratiques de reporting est manifeste, les notes moyennes des foncières et des promoteurs n'atteignent pas les 50 %. Les pratiques les plus avancées de quelques acteurs ne contrebalancent pas les contre-performances de ceux dont la communication sur l'éco-performance reste lacunaire ». Telle est l'analyse de Novethic, qui présente, mardi 5 juillet 2011, son cinquième baromètre du reporting sur l'éco-performance des bâtiments, réalisé avec le soutien de l'Ademe. Il compare cette année la qualité de la communication de huit promoteurs et quinze foncières cotés sur les performances énergétiques et CO2 des actifs immobiliers qu'ils produisent ou détiennent. Le baromètre 2011 intègre les notions d'énergie grise et d'enjeux urbanistiques. Si 32 points séparent le premier promoteur (Altarea-Cogedim) du panel du dernier (BNP Paribas Immobilier), l'écart est beaucoup plus grand pour les foncières puisqu'il est de 65 points entre le premier (Gecina) et le dernier (Orpéa).
Le reporting environnemental des sociétés de gestion d'actifs immobiliers est « quasi inexistant, malgré un cadre réglementaire propice », la performance énergétique réelle des actifs immobiliers « reste mal connue des gérants », qui n'ont, majoritairement, « pas encore formalisé leur stratégie d'efficacité énergétique ». Quand elle l'est, la prévention des risques réglementaires ou d'obsolescence en est le premier moteur. Telles sont les conclusions dressées, mardi 5 juillet 2011, par la première enquête réalisée par Novethic, avec le soutien de l'Ademe, auprès de sociétés de gestion d'actifs immobiliers, afin de mesurer leur degré de prise en compte des critères d'éco-performance des bâtiments dans leurs politiques d'investissement. « Les problématiques environnementales ne font pas encore partie intégrante de leur stratégie d'investissement », conclut l'étude.
« La transparence des performances énergétiques des bâtiments reste globalement limitée », conclut Novethic, dans son baromètre 2009 du reporting sur l'éco-performance des bâtiments, rendu public jeudi 21 janvier 2010. La troisième édition de ce baromètre (1) soutenu par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) montre, en effet, que les opérateurs (promoteurs, foncières et gestionnaires d'actifs immobiliers) donnent très peu d'informations sur les émissions de CO2 et la performance énergétique de leurs bâtiments », indique Thomas Sanchez, de Novethic. Et ce, alors que « le Grenelle de l'environnement impose des objectifs chiffrés pour 2012 de 50 kWh/m2/an pour les bâtiments neufs ».