En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Nous recrutons 280 professeurs supplémentaires dans le second degré pour la rentrée immédiate » : 70 professeurs certifiés d'anglais, 60 professeurs certifiés de lettres, 90 professeurs certifiés de mathématiques et 60 professeurs d'EPS, indique Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, mardi 26 juin 2012, à l'occasion d'un déplacement au collège Auguste Renoir à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Le ministère précise que « pour les lettres, l'anglais et les mathématiques, trois disciplines qui connaissent un déficit de candidats aux épreuves, il sera demandé aux jury des concours d'agrégation de proposer une liste complémentaire de professeurs. Pour l'EPS, il reviendra au jury du Capeps de proposer une liste complémentaire ». « Il n'y aura pas de création de postes. Cela revient à occuper des postes qui étaient inscrits au précédent budget mais qui n'étaient pas pourvus », souligne Vincent Peillon. « On peut juger que ce chiffre n'est pas à la hauteur des besoins mais c'est ce qu'il est raisonnable de faire pour le moment », juge-t-il.
Le ministère de l'Éducation nationale publie mercredi 20 juin 2012 sur son site la répartition académique des 1 000 postes de professeurs des écoles supplémentaires pour la rentrée scolaire 2012. Les académies les mieux dotées sont celles de Créteil, qui reçoit 80 postes et Versailles qui en obtient 100. À l'inverse les académies qui reçoivent le moins de postes supplémentaires sont la Corse (5 postes), la Guadeloupe (5) et la Martinique (5). Le ministère rappelle les critères utilisés pour établir cette répartition : « le niveau d'encadrement de chaque académie et la variation attendue des effectifs d'élèves », « la difficulté sociale et scolaire, de façon à renforcer les académies qui y sont le plus confrontées », « la ruralité, de façon à aider les académies dont les territoires ruraux ont été mis en difficulté par la fermeture de classes ». « Ces mêmes critères seront utilisés aux niveaux académique et départemental pour répartir cette ressource supplémentaire. Conformément à la règlementation, les mesures qui en découlent seront présentées dans les différents comités techniques académiques et départementaux », précise-t-il.
« Outre [le]s 1 000 postes de professeurs des écoles, le ministre a annoncé la création de 2 000 postes d'assistant d'éducation (AED), de 1 500 auxiliaires de vie scolaire (AVSI), de 500 assistants de prévention et de sécurité et de 100 conseillers principaux d'éducation (CPE) », indique le rectorat de Guyane dans un texte publié sur le site internet de l'académie, dont la mise à jour date de juin 2012. « Il est évident que la Guyane aura sa part et je puis vous assurer que je m'y emploie et que nos interlocuteurs sont convaincus de nos besoins », précise-t-il. Interrogé sur ces chiffres par AEF, vendredi 15 juin 2012, le ministère indique que « rien n'est encore arbitré pour l'instant ».
Depuis la publication de la dépêche, les précisions concernant les créations de poste ont été retirées du site du rectorat de Guyane.
« On ne va pas attendre. Et le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé d'agir, pour redonner un peu de formation aux enseignants. Il y aura des décharges de trois heures » pour les stagiaires à la rentrée 2012, indique Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, sur « France info », vendredi 15 juin 2012. « Des mesures d'aménagement de service des enseignants nouvellement recrutés » étaient examinées par le ministère « pour apporter une première réponse au problème de l'insuffisante formation pratique des jeunes enseignants ». Ces décharges font partie des mesures d'urgence annoncées pour la rentrée, qui comprennent également l'attribution de 1 000 postes de professeurs des écoles et la création d' « au moins 2 000 postes », « d'assistants pédagogiques, de personnels chargés de l'accompagnement des élèves handicapés » et 500 médiateurs dans « les établissements les plus difficiles » (AEF n°213146).
« Nous sommes en train de concevoir un nouveau métier de médiateurs, mais qui en même temps assurent l'ordre et qui seront affectés dans ces établissements les plus difficiles. C'est de l'ordre de 500 personnes ; pour qu'ils soient sur le terrain, il nous faudra un peu de temps, parce qu'il faut les recruter mais aussi bien les former. Donc je pense que nous pourrons, à la Toussaint ou à Noël, les voir en action », indique Vincent Peillon, vendredi 8 juin 2012, sur BFMTV. Il annonce également que le ministère souhaite « revenir » sur la « loi Cherpion qui veut orienter les enfants à partir de 14 ans », confirmant un engagement de François Hollande, lors de la campagne présidentielle (AEF n°215134).
L’employeur qui n’aménage pas en télétravail, conformément aux préconisations du médecin du travail, le poste occupé par un salarié déclaré inapte, n’exécute pas loyalement son obligation de reclassement dès lors que cet aménagement est compatible avec les missions réalisées par l’intéressé. Peu importe que le télétravail n’ait pas été mis en place dans l’entreprise, cette organisation du travail pouvant résulter d’un avenant au contrat de travail (aujourd’hui, d’un accord par tout moyen). C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt publié du 29 mars 2023.
Voici une sélection d’informations en bref concernant l’actualité sociale dans les branches professionnelles :