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« Un milliard d'euros de dépenses qui devaient être engagées d'ici la fin de l'année seront gelées », annonce Jérôme Cahuzac, ministre délégué du Budget, à l'antenne de BFM TV mardi 26 juin 2012, au lendemain d'un séminaire gouvernemental marqué par la décision de geler, en valeur, les dépenses de l'État au cours des trois prochaines années, hors charge de la dette et des pensions, ainsi que la dotation de l'État aux collectivités territoriales (AEF n°211936). À l'exception de l'Éducation nationale, de l'Intérieur et de la Justice, « chaque ministère » contribuera à cette diminution supplémentaire des dépenses « selon un pourcentage que le Premier ministre va définir ». Sont donc concernés « tous les ministères qui n'ont pas été jugés prioritaires par le Président de la République ». En 2012, ces derniers « verront une partie de leurs dépenses gelée qui s'ajoutera à celle qui est déjà bloquée ».
« La maîtrise des comptes publics est une nécessité pour réussir le redressement du pays dans la justice. La mission du Gouvernement est de réussir ce redressement, qui passe par des réformes importantes : le redressement productif, la reconstruction de notre dispositif d'éducation et de formation, la réforme fiscale au service de la justice, de l'efficacité économique et écologique, la transition énergétique ainsi que la réforme de l'État et l'acte III de la décentralisation. » C'est ce qu'indiquent les services du Premier ministre dans un communiqué diffusé à l'issue du séminaire gouvernemental sur les finances publiques organisé, à Matignon, lundi 25 juin 2012. À cette occasion, Jean-Marc Ayrault a présenté aux membres du gouvernement ses premières orientations concernant la maîtrise des dépenses publiques qui seront « déclinées dans une 'lettre de cadrage' » qu'il adressera à l'ensemble des ministres en « milieu de semaine ».
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, « définira prochainement le cadre budgétaire pluriannuel dans lequel s'inscrira l'action du gouvernement. Un cap exigeant sera fixé sur les dépenses », déclarent Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur, et son ministre délégué chargé du Budget, Jérôme Cahuzac, dans une communication relative aux « règles de gestion responsable des finances publiques », lors du Conseil des ministres, mercredi 23 mai 2012 (AEF n°214460). « Cette stratégie sera incarnée dans une loi de programmation pluriannuelle couvrant la législature », indiquent les deux ministres. Pour l'heure, le budget de l'État fait déjà l'objet d'une loi de programmation sur la période 2011-2013, adoptée fin 2010 à l'initiative du gouvernement sortant (AEF n°259228 ).
Décrets définissant les attributions des ministres, « règles de gestion responsable des finances publiques », « méthode retenue pour la préparation de la conférence sociale » : ces thèmes ont été abordés lors du deuxième Conseil des ministres du quinquennat qui s'est réuni mercredi 23 mai 2012 au palais de l'Élysée sous la présidence de François Hollande, Président de la République.
« Exemplarité » : tel est le leitmotiv du premier gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale présidée jeudi 17 mai 2012 par François Hollande à l'Élysée, les 18 ministres de plein exercice et les 16 ministres délégués ont signé une charte déontologique fixant les règles inhérentes à leur fonction. La baisse de 30 % de la rémunération des membres du gouvernement et du président de la République, qui prendra effet rétroactivement au 15 mai 2012, était également à l'ordre du jour du Conseil. Autre décision qui a pour ambition de témoigner de « l'exemplarité [de] la gestion des fonds publics », Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, annonce une diminution des moyens financiers attribués aux cabinets ministériels. Les ministres du nouveau gouvernement disposeront de 15 collaborateurs, contre 20 au maximum jusqu'à présent. Les ministres délégués devront gérer le quotidien avec seulement dix collaborateurs. De plus, la dotation financière de chaque cabinet ministériel sera diminuée de 10 %.