Collège de France : Serge Haroche est proposé pour succéder à Pierre...

L'auditeur du Collège de France est « aussi bien un homme qu'une femme, âgé de plus de 55 ans, résidant à Paris ou en Île-de-France, de niveau culturel élevé, le plus souvent sans profession ou inactif et qui déclare suivre les cours pour sa culture personnelle ». Tel est le « portrait robot » des auditeurs qui viennent suivre les cours du Collège de France, que révèle la toute première enquête sur les publics de l'institution depuis sa création par François Ier en 1530. Cette enquête est publiée dans la dernière livraison de la « Lettre » d'information du Collège, datée de juillet 2010 et parue en octobre 2010. Elle a été dirigée par Henri Leridon, professeur titulaire de la chaire de développement durable, environnement, énergie, société (2008-2009) et directeur de recherche émérite à l'Ined (Institut national d'études démographiques).

Collège de France : un établissement « d'excellence » qui doit mieux définir ses relations avec les universités et les EPST (rapport Aeres)

« En termes de recherche d'excellence, rares sont dans le monde les établissements qui peuvent rivaliser avec le Collège de France », indique l'Aeres dans son rapport d'évaluation de l'établissement. Daté de septembre 2008, il a été récemment mis en ligne sur le site de l'agence. Le Collège regroupe « dans un établissement de taille réduite un large éventail des meilleurs spécialistes, tant dans le domaine des sciences que des sciences humaines et sociales ». L'enseignement y est « étroitement lié à la recherche » et est « accessible à tous », avec une stratégie de diffusion des connaissances « remarquable ». Son mode de gestion collégial « confère au Collège de France une cohérence et une identité forte sans toutefois l'empêcher d'évoluer ». Il a notamment « montré sa capacité à renouveler et harmoniser son potentiel de recherche », salue l'Aeres.