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« Notre projet de programme de démographie des professions de santé sera présenté à la CRSA en septembre », annonce Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS Nord-Pas-de-Calais, lors d'une conférence de presse organisée le 21 juin 2012. « Permettre l'accès de tous à une offre de santé de proximité et de qualité est une priorité du projet régional de santé », rappelle-t-il. « Pour y parvenir, nous aurons à favoriser les dispositifs d'exercice pluridisciplinaire pour le premier recours, à régler le problème de déficit constaté dans certaines spécialités et à développer le nombre de professionnels dans le secteur médico-social, qui fait face à des besoins grandissants », prévoit-il.
« La surconsommation de soins dans le Nord-Pas-de-Calais n'est qu'apparente : elle s'explique principalement par l'état sanitaire de la population, les difficultés sociales et un recours trop tardif aux soins », indique jeudi 21 juin 2012 Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS, lors d'une conférence de presse. Il s'appuie sur une étude menée avec l'Insee et évaluant la part des données démographiques, sanitaires et sociales dans cette surconsommation. « Cette étude conforte nos orientations stratégiques et confirme les hypothèses élaborées dans le cadre du plan régional de santé, qui compte parmi ses priorités l'éducation à la santé », se félicite-t-il.
L'ARS Nord-Pas-de-Calais veut impliquer les patients et les médecins de ville dans la lutte contre le mauvais usage des antibiotiques sur son territoire. « Leur surconsommation représente à la fois un risque sanitaire et une dépense inutile », souligne Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'une conférence de presse mardi 21 février 2012. L'observatoire régional de la consommation des antibiotiques, mis en place en novembre 2011 (AEF n°229627), montre que près d'un habitant sur deux a consommé un antibiotique en 2010, ce qui fait du Nord-Pas-de-Calais la région la plus utilisatrice de ce type de traitement en France. Mais la principale nouveauté de ces travaux réside dans la mise en évidence de différences importantes d'un territoire de santé à l'autre, dans le niveau de la consommation mais aussi par classe thérapeutique.
L'ARS Nord-Pas-de-Calais souhaite voir se développer les coopérations entre professionnels de santé dans le cadre de l'expérimentation sur les nouveaux modes de rémunération au sein des structures de soins de premier recours. « C'est à partir de protocoles concrets de prise en charge des patients que nous pourrons créer une dynamique », estime Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'un point presse jeudi 15 décembre 2011. « L'objectif est d'enrichir les missions des professionnels paramédicaux et de libérer du temps médical, ce qui permettra de faciliter l'accès aux soins », ajoute-t-il, soulignant qu'« il n'est plus possible aujourd'hui de ramener la totalité de l'activité médicale aux seuls actes ».
« Le Nord-Pas-de-Calais, comme d'ailleurs le reste du pays, connaît une révolution épidémiologique avec le développement des maladies chroniques : pour traiter ces pathologies dans la durée, nous devons à la fois revoir les modes de traitement et développer l'éducation thérapeutique des patients », indique Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS lors d'un point presse jeudi 17 novembre 2011. Sur ce thème, le projet régional de santé se fixe un double objectif : « diagnostiquer au plus tôt les maladies pour une meilleure efficacité des traitements » et « maintenir la qualité de vie des personnes au travers de différentes actions de prévention, d'organisation des parcours de soins et d'accompagnement médico-social ».
Le centre hospitalier de Lens a été placé sous administration provisoire par l'ARS Nord-Pas-de-Calais à compter du 3 octobre 2011. « Cette décision vise à garantir l'avenir de l'hôpital de Lens, qui est confronté à une situation économique et financière très mauvaise », indique lundi 10 octobre 2011 à AEF Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS. « J'ai d'ailleurs pris une décision identique en mai dernier pour le groupe Ahnac (Association hospitalière Nord-Artois cliniques), également en grande difficulté », souligne-t-il. Ces deux établissements de santé se livrent une très vive concurrence depuis plusieurs années sur le même territoire : leurs administrateurs provisoires (1) ont pour mission de dépasser ce cadre conflictuel pour établir des coopérations étroites, dans le cadre plus large d'une CHT (communauté hospitalière de territoire) impliquant également les centres hospitaliers d'Arras, de Béthune et de Douai.
L'ARS Nord-Pas-de-Calais vient d'adopter une charte de déontologie destinée à régir ses relations avec l'industrie de la santé, de la nutrition et des dispositifs médicaux. « Nous voulons absolument éviter tout risque de conflit d'intérêt ou de dérive commerciale en assurant une transparence totale dans nos relations avec ces entreprises », indique lundi 10 octobre 2011 à AEF Daniel Lenoir, directeur général de l'ARS. « L'affaire du Médiator a illustré récemment ces risques », ajoute-t-il. La charte de déontologie rappelle aussi la position de neutralité de l'ARS dans le jeu concurrentiel.