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« En 2010-2011, les 125 établissements de l'enseignement supérieur Culture [publics et privés] ont accueilli près de 34 000 étudiants », dont la moitié est inscrit dans une des 21 écoles d'architecture et de paysage, et près d'un tiers suivent des formations en arts plastiques, selon une publication du département des études, de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture et de la Communication datée d'avril 2012. Ces 125 établissements, qui ont des statuts et des tailles « très variés », ont comme point commun de proposer des formations qui conduisent à des diplômes relevant du ministère de la Culture et de la Communication (arts plastiques, spectacle vivant, patrimoine, cinéma, audiovisuel).
« Est-il convenable, équitable, encore acceptable que l'investissement de l'État demeure deux fois moins important pour la formation d'un étudiant en architecture que celui engagé pour les autres étudiants, futurs professionnels techniques et culturels de même niveau de formation ? » interroge le collège des directeurs des vingt Ensa (écoles nationales supérieures d'architecture) de France, dans une « lettre ouverte aux élus de la nation » rendue publique le 25 mai 2012. Les Ensa sont des établissements publics administratifs, qui accueillent 18 000 étudiants. « Avec un apport de l'État inférieur à 7 000 euros par an et par étudiant, les Ensa reçoivent un budget deux fois moindre que les écoles publiques comparables dans les domaines techniques et culturels. » En outre, les dotations annuelles d'investissement portant sur l'immobilier et l'équipement de premier niveau « ne peuvent répondre aux besoins de maintenance des bâtiments et des équipements. Les locaux et l'équipement atteignent souvent un niveau critique ».
L'Association nationale des écoles supérieures d'art souhaite « promouvoir et développer un modèle de formation et de recherche singulier, irréductible au seul champ de l'enseignement supérieur et pouvant, à ce titre, entretenir des relations fécondes avec celui-ci », indique-t-elle le 5 juin 2012 dans un communiqué. Cette association est issue de l'ANDEA (Association nationale des directeurs d'écoles supérieures d'art) qui s'est dissoute le 24 mai. Un nouveau bureau et un nouveau conseil d'administration ont été élus à cette occasion. « Dans un contexte de recomposition du paysage des enseignements supérieurs artistiques », elle veut également « être une plateforme de réflexion, une instance de proposition et une force d'affirmation de la spécificité des enseignements supérieurs à la création » (1).
Jean de Saint-Guilhem, IGAENR et ancien directeur d'administration centrale au ministère de la Culture et de la Communication, se voit confier une mission sur « la poursuite à plus long terme des évolutions de l'enseignement supérieur culture » par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la communication, et Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, annoncent ces derniers dans un communiqué commun le 18 octobre 2011. Ils souhaitent que « des propositions opérationnelles soient faites rapidement dans ce cadre pour la création d'une conférence des établissements supérieurs culture, lieu de partage d'expériences et de dialogue avec le ministère de la Culture et de la communication. Cette mission sera menée en lien étroit avec l'Inspection générale des affaires culturelles et les divers acteurs concernés, notamment les collectivités territoriales. »
« L'Aeres donne un avis positif sous conditions à la reconnaissance du grade de master pour les titulaires du DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) », indique un rapport de synthèse de la « section des formations et des diplômes » de l'agence, présenté le 29 septembre 2011 à l'occasion d'une conférence de presse sur « les enjeux et perspectives de l'Aeres » (AEF n°231585 et AEF n°231583). L'Aeres a été saisie en février 2008 conjointement par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et celui la Culture et de la Communication « pour mener une évaluation prescriptive quant à la possibilité et aux conditions éventuelles d'attribution du grade de master aux titulaires du DNSEP délivré par les écoles supérieures d'art ».
« En 2009, plus d'un tiers (34,2 %) des 112 800 étudiants suivant une formation artistique ou culturelle est inscrit dans une des 62 universités qui en dispensent. » C'est l'une des conclusions que livre la note d'information de la Depp publiée au mois de juin 2011, qui s'intéresse aux formations artistiques, culturelles et de communication en 2009. « La part de l'université en termes d'étudiants a baissé de onze points entre 1999 et 2009. Dans le même temps, le nombre d'universités concernées est passé de 52 à 62. » À noter, la proportion des étudiants inscrits en licence (63,3 %) et en doctorat (6,5 %) est supérieure à celle de l'ensemble des formations de l'enseignement universitaire (59 % en licence et 4 % en doctorat).
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :