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« Nous croyons en l'avenir de l'Afpa. » La vocation nationale de l'association « doit être conservée et l'outil adapté aux besoins des régions qui sont les principaux prescripteurs de formation ». C'est la déclaration de Michel Sapin, le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, accompagné de Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage à l'occasion de la visite du campus de l'Afpa de Limoges, jeudi 28 juin 2012. « Face à l'urgence et à l'inquiétude du personnel, il faut rappeler que l'avenir de l'Afpa, acteur important pour la qualification des demandeurs d'emploi, doit absolument être redressé », affirment le ministre et le président du conseil régional du Limousin. Michel Sapin souhaite donner un « message d'espoir et d'avenir » aux personnels, aux formateurs et aux stagiaires.
« Face aux difficultés sérieuses que connaît l'institution, différentes actions sont engagées afin d'apporter des solutions à la fois à court et moyen termes », affirme le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social dans un communiqué diffusé le 19 juin 2012, après la rencontre entre une délégation des organisations syndicales de l'Afpa (1) et Nicolas Grivel, directeur adjoint du cabinet de Michel Sapin et Jérôme Giudicelli, conseiller développement des compétences, formation professionnelle et alternance du ministre. Parmi les « actions engagées » par le ministère figurent « la mobilisation du Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle) afin de trouver les financements bancaires nécessaires, dans les semaines à venir, au bon fonctionnement de l'Afpa », « l'amélioration dans le cadre du service public de l'emploi, de la prescription des entrées en formation au sein de l'Afpa afin de renforcer l'effort de formation en faveur des demandeurs d'emploi » ou « le renouvellement de la gouvernance de l'association avec notamment la nomination d'un nouveau président le plus rapidement possible. »
« La CFTC sollicite le ministre du Travail, Michel Sapin, pour organiser le plus rapidement possible une réunion sur la situation de l'Afpa. Celle-ci devra s'organiser avec l'ensemble des confédérations, en amont de la conférence sociale des 9 et 10 juillet, pour permettre à l'association de sortir au plus vite de ce marasme. » C'est ce qu'annonce la confédération syndicale dans un communiqué diffusé vendredi 15 juin 2012 pour dénoncer la « situation dramatique » de l'Afpa et demander que les financements de l'association soient « sécurisés » rapidement. Cette demande de la confédération syndicale alors que des incertitudes pèsent sur l'avenir de l'Afpa. Le mercredi 6 juin 2012, Jean-Luc vergne a annoncé sa démission de la présidence de l'association qui a sollicité le Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle) pour faire face au retrait de Dexia, une des sociétés composant le pool bancaire constitué par l'Afpa (AEF n°213389).
« Construire le service public de formation qui rendra effectif [le] droit inscrit dans le Code du travail » qu'a tout travailleur de progresser au cours de sa vie professionnelle d'au moins un niveau en acquérant une qualification correspondant aux besoins de l'économie. Tel est l'objectif déclaré des propositions formulées par la CGT Afpa dans un document diffusé jeudi 14 juin 2012 et intitulé « Quel avenir pour la formation professionnelle ? » Rendu public le jour d'un nouveau conseil d'administration de l'association dont le président est démissionnaire, ce document est pensé comme une « contribution » au débat sur l'avenir et le positionnement de l'Afpa. L'organisation syndicale souligne que, pour atteindre son but de construction d'un service public de formation, « l'apport de l'Afpa sera aussi incontournable que l'engagement de coopérations ambitieuses entre tous les organismes concernés ». Le syndicat propose notamment de « redonner la priorité à l'utilité sociale » de l'Afpa et de créer des « pôles de service public de la formation professionnelle » qui, outre l'Afpa et les Greta, regrouperaient le Cnam, les universités, les CRP (centres de réadaptation professionnelle) ou encore les chambres consulaires.
« S'il nous appartient de dire haut et fort [le] rejet du plan et en conséquence l'inadaptation du responsable chargé de sa mise en oeuvre, […] il appartient soit à l'intéressé lui-même, soit à la gouvernance de décider du changement de directeur général et à eux seuls », affirme la CFDT FPA dans un communiqué diffusé jeudi 14 juin 2012, à quelques heures d'un conseil d'administration consacré à la situation financière de l'Afpa. L'organisation syndicale souligne toutefois que, si l'actuel directeur général, Philippe Caïla, « ne peut être, avec son équipe, la solution de la reconstruction » de l'Afpa, il « ne doit pas quitter le navire tant qu'il n'a pas de remplaçant en réalisant, dans les conditions qu'il a très largement contribué à créer, les objectifs 2012 récemment votés par la gouvernance ». Cette prise de position du syndicat CFDT des personnels de l'Afpa intervient après celle de la CGT de l'association qui réclame clairement le départ du directeur général, Philippe Caïla (AEF n°212927).
« Les informations dont nous disposons à ce jour, nous conduisent à vous demander de mettre en oeuvre d'urgence les ‘actions spécifiques de sécurisation des financements de court et moyen terme' » mentionnées dans le communiqué commun diffusé par Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et Jean-Paul Denanot, président (PS) de la région Limousin et président de la commission formation de l'ARF (Association des régions de France) (AEF n°213355). C'est ce que demande une intersyndicale CGT, CFDT, CGT-FO, SUD Solidaires, CFE-CGC et CFTC des salariés de l'Afpa dans un courrier adressé mardi 12 juin 2012 à Michel Sapin et dans lequel ces organisations demandent également à être reçues « dans un délai très rapide » par le ministre. Dans un communiqué diffusé mercredi 13 juin 2012, les six organisations appellent également « le personnel [de l'Afpa] à une manifestation devant le ministère le jour de la rencontre pour exiger des mesures immédiates permettant la pérennité de l'Afpa nationale et de ses missions de service public ».
Le SNU (syndicat national unitaire) Pôle emploi « demande au gouvernement », dans un communiqué diffusé mardi 12 juin 2012, « un plan d'urgence de sauvegarde et de reconstruction de l'Afpa, un réengagement de l'État dans l'appareil de formation des adultes, dans les études prospectives sur l'emploi et la formation, dans la définition des diplômes et des qualifications, dans la construction des formations préparatoires aux formations qualifiantes ». De son côté, la FSU (Fédération syndicale unitaire) affirme, dans un communiqué diffusé la veille, que « l'Afpa, parce qu'elle est un outil central de l'appareil public de formation professionnelle, doit être absolument sauvée ». Ces prises de positions font suite à la démission du président de l'association, Jean-Luc Vergne, mercredi 6 juin 2012 (AEF n°213389). Cette décision a mis en lumière la situation financière difficile que traverse l'organisme de formation, qui a également annoncé la semaine dernière qu'il avait saisi le Ciri (Comité interministériel de restructuration industrielle) pour faire face au désengagement de la banque Dexia, ce groupe n'ayant pas souhaité poursuivre sa relation commerciale avec l'Afpa.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :