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« Entre le 1er trimestre 2008 et le 1er trimestre 2009, le PIB a diminué de 3,9 % avant de repartir à la hausse à partir du 2e trimestre 2009. La contraction de l'emploi s'est opérée de façon un peu différée : l'emploi salarié des secteurs concurrentiels a diminué de la fin du 1er trimestre 2008 à la fin du 3e trimestre 2009 (-456 000, soit -2,5 %) avant de se redresser en partie (+178 000, soit +1,0 %) de la fin du 3e trimestre 2009 à la fin du 4e trimestre 2010 », rappelle la Dares dans une étude sur « l'ajustement du marché du travail français pendant la crise de 2008-2009 », rendue publique mardi 26 juin 2012. « Le redressement de l'emploi amorcé au dernier trimestre 2009 s'est avéré plus précoce et plus marqué que ne le suggéraient la dynamique de reprise de l'activité et les effets des politiques de l'emploi. »
Les membres du COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) adoptent mardi 22 mai 2012, son rapport, intitulé « L'emploi et les politiques de l'emploi depuis la crise : une approche internationale ». « La plupart des analyses se limitent aux réactions des politiques publiques pendant la crise », or « dans bien des pays, l'essentiel s'est joué avant la crise », souligne la présidente du COE, Marie-Claire Carrère-Gée. « Les réformes menées dans certains pays dans les années précédant la crise ont permis de renforcer la résistance du marché du travail et l'efficacité des politiques de l'emploi », affirme-t-elle.
« Fin 2010, la moitié des emplois perdus pendant la crise ont été retrouvés », indique une étude de la Dares publiée le 17 novembre 2011. Après un « fort recul » en 2008 et 2009, l'emploi total a augmenté en 2010 de 185 000 postes en France métropolitaine. Principaux contributeurs aux créations d'emploi : le secteur tertiaire, principalement marchand, et l'intérim. L'emploi intérimaire a ainsi connu une hausse de 96 000 emplois en 2010, après des pertes de 135 000 postes en 2008 et de 19 000 en 2009. « La reprise de l'emploi intérimaire a été particulièrement forte pour les métiers industriels » : + 47 000 postes, soit +35 % sur l'année. Toutefois, la Dares note que la reprise de l'emploi intérimaire « s'est infléchie au premier semestre 2011 » et que « fin juin 2011, il n'avait toujours pas retrouvé son niveau d'avant crise ».
« L'emploi total progresserait plus fortement en 2011 qu'en 2010 (+ 225 000 postes après +198 000) », indique l'Insee dans sa note de conjoncture publiée le 23 juin 2011. Dans le sillage de la hausse de l'activité économique, les secteurs marchands non agricoles continueraient de créer des emplois (+179 000 emplois), et ce davantage qu'en 2010 (+141 000). Les créations d'emplois marchands seraient plus nombreuses au premier semestre 2011 qu'au second (+106 000 postes, puis +73 000). L'emploi salarié marchand non agricole « reviendrait ainsi fin 2011 à son niveau de fin 2008, mais serait plus bas que le pic observé au premier trimestre 2008 », indique l'Insee. Dans les secteurs non marchands, l'emploi augmenterait légèrement au premier semestre 2011 (+3 000 postes), malgré la baisse des entrées dans les dispositifs de contrats aidés. La hausse de l'emploi non marchand s'intensifierait ensuite au second semestre (+34 000), et serait sur l'ensemble de l'année 2011 légèrement moins forte que celle observée en 2010.