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La directrice générale de l'ARS Bourgogne, Monique Cavalier, a donné son accord, vendredi 29 juin 2012, lors de la réunion extraordinaire du conseil de surveillance, pour que le CHU de Dijon procède à un nouvel emprunt d'un montant de 39 millions. Cette somme va permettre d'achever les travaux qui ont débuté, sur le site du Bocage, en 2006, pour regrouper sur un même site l'ensemble des services hospitaliers de Dijon avec la construction d'un nouvel ensemble de 80 000 mètres carrés. Le projet initial, à 185 millions d'euros, a été révisé à la hausse au fur et à mesure de l'avancée du chantier pour atteindre aujourd'hui 340 millions d'euros.
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Bâtir un « projet social » (2013-2017) qui intègre, outre la prévention des risques psychosociaux, la qualité de vie et la reconnaissance au travail : c'est l'objectif des travaux que conduit depuis deux ans le CHU de Dijon (7 000 salariés) sur la base d'un audit réalisé par le cabinet Technologia. Les « focus groupes » constitués par les salariés ont rendu 60 propositions qui jettent les bases de ce projet social qui figurera dans le projet d'établissement.
Le CHU de Dijon et le centre hospitalier Robert-Morlevat de Semur-en-Auxois constituent une fédération médicale interhospitalière de cardiologie, indique le CHU de Dijon. La collaboration entre les deux établissements est la première réalisation concrète depuis la signature d'un accord cadre visant à renforcer leur collaboration au sein du territoire de santé de la Côte-d'Or signé en octobre 2009. L'objectif de cette fédération dont la convention constitutive a été annoncé début novembre 2011 est d'assurer « une gestion efficiente des filières de prises en charge », développer « une coopération en matière de ressources humaines médicales et non médicales » et garantir « un égal accès à des soins de qualité ». Les deux établissements prévoient précisément l'harmonisation des modes de prise en charge, le développement de formations partagées, l'organisation de modalités de recrutement pérennes pour les praticiens spécialisés à Semur-en-Auxois et la mise en cohérence de la politique d'achat de matériel biomédical pour développer des pratiques communes.
« La publication toute récente, le 29 septembre, d'un nouveau décret paru au Journal officiel pour modifier le régime des sanctions (AEF n°233323) est une bonne nouvelle », déclare à AEF Pierre-Charles Pons, le directeur général du CHU de Dijon, pour qui « le texte précédent a donné lieu à des usages abusifs ». Le CHU de Dijon doit s'acquitter de 740 000 euros, au titre du non-respect des règles de l'assurance maladie, dans le cadre de la tarification à l'activité pour laquelle le CHU a perçu de manière indue 90 000 euros. Le montant de la sanction, suite aux contrôles exercés en 2009 sur les séjours facturés en 2008, a été fixé en 2010 par l'Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne. « Selon le décret du 29 septembre, ces indus pourront être compensés par l'ensemble des actes sous-facturés par le CHU », souligne Pierre-Charles Pons, qui « remet en question la disproportion prise par la sanction » dont l'établissement doit s'acquitter.
Identifier et développer « les compétences complémentaires » : « c'est le principe moteur » de l'accord-cadre du 14 mai 2009 qu'ont signé les CHRU de Dijon et de Besançon. Pierre-Charles Pons, le directeur général du centre hospitalier universitaire de Dijon, tire un bilan positif du rapprochement opéré par les deux établissements après deux ans de pratique, que ce soit en matière de soins, de recherche et de formation. La coopération entre les deux CHRU, distants de 80 kilomètres, a permis notamment de « développer une véritable coopération formalisée entre les services », « la mise en place d'une stratégie commune de recrutement et de formation du personnel médical dans un cadre pluriannuel » ainsi que « l'extension des réseaux de santé et d'investigation ».
Un million d'euros : c'est la somme que l'ARS Bourgogne retire à l'Ehpad de Champmaillot qui, à Dijon, héberge 273 résidents très dépendants, dont 83,5 % sont classés GIR 1 et GIR 2, pour une moyenne d'âge à 86,1 ans. La dotation soins de l'établissement, de 5,950 millions d'euros en 2009, qui représente 49,5 % du budget de fonctionnement total de l'Ehpad, doit atteindre, dans le cadre de la convergence tarifaire, les objectifs fixés par l'agence régionale de santé d'ici à 2016. « La dotation soins cible de l'Ehpad a été calculée à 4,9 millions d'euros », explique l'ARS, interrogée par AEF, dans la réponse écrite qu'elle fournit. Une « mission d'appui et d'accompagnement auprès du CHU de Dijon concernant l'Ehpad de Champmaillot », composée de dix membres, est mise en place par l'ARS pour déterminer les pistes d'économies. Elle fixe un premier rendez-vous avec les équipes de l'Ehpad et du CHU mardi 8 mars 2011. Le professeur Pierre Pfitzenmeyer, le coordonnateur médical du pôle personnes âgées au CHU de Dijon, interrogé par AEF, ne voit a priori d'autre solution, pour atteindre les objectifs fixés par l'ARS, que le licenciement d'une part du personnel infirmier, un million d'euros correspondant au coût annuel de 25 postes.