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Patrick de Charette est directeur régional de l'Afpa pour le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie depuis le 1er juin 2012. Il était depuis début 2010 directeur interrégional pour le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et la Haute-Normandie. Cette fonction a été supprimée dans le cadre des évolutions du plan stratégique, indique l'Afpa. Patrick de Charette était auparavant directeur régional de l'association en Île-de-France.
Yves Barou, conseiller social au FSI (Fonds social d'investissement) et ancien DRH de Thales, est le nouveau président de l'Afpa suite au conseil d'orientation de l'association mardi 26 juin 2012. Selon les informations d'AEF, il est élu à l'unanimité après la démission de Jean-Luc Vergne le 6 juin dernier (AEF n°213389). Suite à cette nomination, le directeur général de l'Afpa, Philippe Caïla a, comme il l'avait annoncé (AEF n°213148), remis son mandat entre les mains du nouveau président qui a indiqué qu'il ne le reconduisait pas dans cette fonction. Yves Barou a convoqué dans la foulée un conseil d'administration de l'Afpa pour le mercredi 4 juillet 2012, de manière à nommer un directeur général par intérim et à laisser le temps aux instances de l'association de recevoir les candidats pour cette fonction. Yves Barou aurait également fait part de son intention de travailler à un nouveau plan stratégique pour l'Afpa, destiné à se substituer au plan actuel qui court jusqu'en 2014 (AEF n°272662).
Le chiffre d'affaires de l'Afpa est passé en Picardie de 25,7 millions d'euros en 2010 à 17,7 millions d'euros en 2011, en raison d'un recul de l'activité de formation. « Nous avons été contraints de placer une grande partie de notre dispositif en sommeil, en raison de la baisse très importante des commandes du conseil régional », indique à l'AEF Annie Dole, la directrice régionale de l'Afpa. Dans ce contexte économique tendu, les organisations syndicales dénoncent une dégradation des conditions de travail, qui se traduit par une hausse de l'absentéisme, mais aussi des problèmes de management propres à la région. « La situation suscite beaucoup d'inquiétudes, que je comprends, mais je rappelle que tous nos campus sont restés ouverts, que tous nos ateliers ont été maintenus et qu'il n'y a eu aucune répercussion sur les salaires du personnel », répond Annie Dole.