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« Les 10 % des ménages les mieux dotés » en patrimoine brut (1) possèdent, début 2010, 38 % du patrimoine immobilier français , indique l'Insee dans l'édition 2012 de sa publication « Revenus et Patrimoine des ménages », parue mercredi 4 juillet 2012. Une analyse plus fine des écarts de patrimoine révèle en outre que les 1 % des ménages les mieux dotés possèdent à eux seuls 17 % du patrimoine immobilier en 2010, tandis que les 10 % des « moins bien dotés » sont « très endettés », « principalement pour des motifs privés autres qu'immobilier » du type « achat d'une voiture ou de biens d'équipement, via des crédits à la consommation ».
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L'Insee met en ligne, jeudi 28 juin 2012, les résultats statistiques du recensement 2009, et présente l'évolution de la taille des ménages français entre 1999 et 2009. Ainsi, 27,5 millions de ménages résident en France en 2009 (soit 64 304 500 personnes, 0,7 % de plus qu'en 1999) : un tiers est composé d'une personne, un tiers de deux personnes, et le reste de trois personnes ou plus. Globalement, le nombre de ménages a augmenté de 3,2 millions depuis 1999, une hausse qui s'explique par la progression des petits ménages d'une ou deux personnes (respectivement + 1,7 million et + 1,5 million), alors que le nombre de ménages de trois personnes ou plus est stable. « La part des petits ménages s'est accrue, en particulier ceux d'une personne, constate l'Insee, soulignant que « ce mouvement date de plusieurs décennies ».
« Après deux années de repli, le patrimoine économique national augmente de 9,5 % en 2010. Il dépasse 13 000 milliards d'euros, soit l'équivalent de 7,8 années de produit intérieur net », indique l'Insee dans une note rendue publique vendredi 16 décembre 2011. « Ce rebond s'explique par la forte hausse des prix de l'immobilier, dans tous les secteurs institutionnels résidents », poursuit l'institut statistique.
« Pour certains ménages, les dépenses en logement représentent une charge particulièrement lourde par rapport à leur revenu : 8 % d'entre eux ont ainsi un taux d'effort net (1) dépassant les 44 % », relève l'Insee dans le cadre de son ouvrage intitulé « Revenus et patrimoine des ménages », rendu public jeudi 28 avril 2011. « Parmi les locataires du parc privé, 16 % des ménages ont un taux d'effort net supérieur à 44 %, alors que, parmi les locataires du parc social, on en compte trois fois moins en proportion et parmi les accédants à la propriété, 12 % ». De fait, « parmi les locataires du secteur social, 59 % bénéficient d'aides au logement contre 48 % des locataires du secteur privé et 23 % des propriétaires accédants. Au total, parmi les locataires et les accédants à la propriété, 42 % des ménages bénéficient d'aides au logement ».
« En 2010, 58 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale ou accédants (1), contre 56 % en 2004 et 53 % en 1998 », précise l'Insee, dans son étude intitulée « Revenus et patrimoine des ménages 2011 », publiée jeudi 28 avril 2011. « Le flux d'acquisitions de résidences principales s'accélère à la fin des années 1990 et se traduit par 650 000 acquisitions annuelles entre 2002 et 2006, l'achat à crédit représentant la forme dominante des acquisitions », à raison de 79 %. « Le prix du logement augmente plus vite que les revenus », poursuit l'Insee. « Entre 2002 et 2006, ce prix représente en moyenne quatre années de revenu annuel contre trois entre 1997 et 2001. La durée moyenne des emprunts nécessaires à l'achat s'allonge (17 années contre 15) et cet emprunt représente quatre années de revenu contre deux quelques années plus tôt ».