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La Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) lance mardi 3 juillet 2012 le « business school impact score », une méthode pour évaluer l'impact d'une business school sur son environnement, qu'il soit financier, économique, sociétal, d'innovation ou d'image pour le territoire. Mis au point par Michel Kalika, professeur à l'université Paris-Dauphine, cet outil n'est « ni une nouvelle accréditation, ni un label, ni un classement, ni un plaidoyer pro-domo », précise-t-il. « Toutes les autres méthodes d'évaluation qui existent sont tournées vers l'interne. Le BSIS est tourné vers l'externe : on ne calcule pas un ratio de professeurs docteurs, mais on s'interroge sur l'impact, in fine, de l'école sur la cité. En cela, c'est un outil que je qualifierais de 'post-accréditation' », analyse Michel Kalika. Développé « entre janvier 2011 et juin 2012 », et testé sur deux établissements (l'un public, l'autre consulaire), le BSIS compte une centaine de critères, à la fois quantitatifs et qualitatifs. Il sera proposé par la Fnege aux établissements intéressés « au prix de revient », soit entre 25 000 et 30 000 euros, précise Pierre-Louis Dubois, délégué général de la Fnege.
« L'EM est un acteur économique à part entière sur son territoire, l'Alsace (…). Pour un euro investi dans l'EM (école de management) Strasbourg, la région Alsace bénéficie de 5,73 euros de retombées économiques » : telle est la conclusion de l'étude d'impact économique menée à l'EM Strasbourg (école interne de l'université de Strasbourg), annonce fin mai 2012 par communiqué Isabelle Barth, la directrice de l'école qui avait commandé cette étude à Herbert Castéran, enseignant-chercheur spécialisé en marketing au sein du laboratoire de l'école 'HuManiS' (Humans and management in society). « Comme l'étude a pu le démontrer, explique Isabelle Barth, l'école, avec un budget de 22 millions d'euros (1), génère quelque 92,682 millions d'euros de retours financiers à la région Alsace [pour l'année 2011], soit cinq fois plus ».
La Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) annonce avoir réuni 14 associations savantes (1) au sein d'un « collège scientifique » pour réaliser un nouveau classement des revues en sciences de gestion, mardi 31 janvier 2012. « Cette liste a vocation à servir de référence pour les chercheurs, les laboratoires et plus largement pour l'ensemble des institutions d'enseignement et de recherche en gestion », écrit la Fnege. Ce classement compte 401 revues, réparties en cinq catégories : la plus sélective est la catégorie « 1* », qui regroupe 8 revues. Viennent ensuite les catégories « 1 » (41 revues), « 2 » (81 revues), « 3 » (157 revues) et « 4 » (114 revues). La commission d'évaluation des diplômes de gestion a d'ores et déjà annoncé, en décembre 2011, qu'elle abandonnait la liste des revues scientifiques du CNRS (AEF n°232333) au profit de celle de la Fnege pour évaluer la production scientifique des enseignants de gestion intervenant dans les écoles de gestion (AEF n°225383).
« Ceux qui produisent les normes définissent les critères d'excellence et détiennent un pouvoir d'influence d'autant plus grand que le système est complexe et difficilement décryptable par les parties prenantes. La domination d'une zone géographique dans la définition des critères de performance reviendrait à accepter une représentation de la performance et de la qualité qui valorise certaines traditions intellectuelles, et favorise par là-même des institutions qui viennent des zones géographiques productrices de normes ou qui épousent leurs critères et leurs modes de fonctionnement », écrivent Delphine Manceau, professeur à l'ESCP Europe, et Stéphanie Dameron, professeur à Paris-Dauphine, dans un rapport intitulé « Accréditations, classements, certifications, habilitations… : quel impact des évaluations externes sur le système d'enseignement supérieur de gestion français ? », rendu public le 31 janvier 2012 par la Fnege (fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises).
« À partir de janvier, la CEFDG (commission d'évaluation des formations et des diplômes de gestion) utilisera la liste des revues scientifiques qui vient d'être élaborée par la Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises), et non plus celle du CNRS, pour évaluer la production scientifique des enseignants de gestion intervenant dans les écoles de gestion, ces dernières étant d'ailleurs devenues de gros contributeurs en la matière », annonce à AEF Frank Bournois, président de la commission. Le visa de l'État assorti du grade de master proposé par la CEFDG au ministre signifie qu'un minimum de 50 % des heures d'enseignement est réalisé par des professeurs permanents et qu'il existe une production importante de recherche. Pour évaluer cette production, toutes les revues de management et de gestion figurant sur la liste de la Fnege seront prises en compte de la même façon, quel que soit leur rang de classement (1, 2, 3 ou 4).
« Repenser les objectifs de formation » et « poser les fondements d'une éthique managériale » sont les deux grands axes de réforme proposés dans le rapport « repenser la formation des managers », rendu public mardi 22 juin 2010. Ce rapport émane d'un groupe de travail placé sous la houlette de l'Institut de l'entreprise, du Cercle de l'entreprise et du management et la Fnege (1) (AEF n°298196). « On ne peut plus continuer à faire comme avant », commente Jean-Pierre Helfer, directeur général d'Audencia Nantes EM et président du cercle de l'entreprise et du management. « La réputation des business schools n'est pas sortie indemne du vaste processus de remise en question qui a accompagné la crise financière (…). Aussi excessives soient-elles, ces attaques ne dispensent pas ces établissements d'enseignement d'interroger les objectifs et la conduite des formations qu'ils dispensent », selon ce rapport.
« L'importance de la formation est fondamentale et l'importance de la pédagogie est clairement reconnue en particulier dans les grandes écoles. Pourtant son poids est souvent minoré par rapport aux activités de recherches », indique le rapport établi en février 2010 par la « commission de réflexion sur l'évaluation des enseignants-chercheurs en sciences de gestion », mise en place par la Fnege (Fondation nationale pour l'enseignement de la gestion des entreprises) et intitulé « L'évaluation des enseignants-chercheurs en sciences de gestion ». A l'inverse, selon ce rapport, « les rankings et accréditations internationales sont devenus une sorte d'étendard auquel tout le monde se rallie. Les grandes écoles en particulier ont mis en place de véritables stratégies de marques par rapport à cet objectif ».