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« Il faut faire évoluer la riposte juridique » en matière de cybercriminalité, déclare, jeudi 5 juillet 2012, le général David Galtier, directeur des opérations et de l'emploi à la direction générale de la gendarmerie nationale. Il s'exprimait dans le cadre d'une table ronde intitulée « Cybermenace sur les organisations publiques », organisée à Paris par le magazine « Acteurs publics ». « La criminalité est internationale mais la riposte est nationale, poursuit David Galtier. il faudrait que plus de pays adhérent à la convention de Budapest. » Ce traité du Conseil de l'Europe vise à traiter les infractions pénales commises via internet et d'autres réseaux informatiques (AEF Sécurité globale n°227469).
L'investigation sous pseudonyme « devrait être étendue à d'autres formes de délinquance, comme la contrefaçon des cartes bleues », recommande le lieutenant-colonel Éric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, mercredi 4 juillet 2012 à Paris. Il s'exprimait à l'occasion d'une rencontre organisée par l'association Défense et stratégie intitulée « Cybercriminalité : la gendarmerie et la sécurité des territoires numériques, état des lieux et perspectives. » L'investigation sous pseudonyme, initiée en 2007 (AEF Sécurité globale n°211955), est un « dispositif qui permet d'aller au contact des suspects dans un cadre juridique très encadré », précise Éric Freyssinet. Les enquêteurs « spécialement formés et spécialement habilités » peuvent ainsi se faire passer pour une victime, un auteur ou un complice. « Ils ont la possibilité d'envoyer des contenus illicites », pour se faire accepter dans un espace de discussion ou de partage, par exemple. Ce procédé pourrait, selon lui, être utilisé sur les forums où se vendent des numéros de cartes bleues volés.
Le taux de fraude des paiements à distance « reste vingt fois plus élévé » que celui des paiements de proximité, annonce Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, lundi 2 juillet 2012. Il s'exprimait au cours d'une conférence de presse suite à la publication du rapport annuel 2011 de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, dont il est président. La fraude lors des paiements à distance connaît « une forte progression », poursuit-il. Le taux de fraude sur ces paiements s'établit en effet à 0,321 %, en hausse annuelle de 22 %. La fraude lors des paiements à distance représente 61 % des montants des fraudes, alors qu'ils ne constituent que 8,4 % de la valeur des transactions nationales.
L'université de technologie de Troyes et la gendarmerie nationale lancent le projet « 2Centre » en France, lors d'une cérémonie organisée au siège de Microsoft France, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), mardi 31 mai 2011. Ce projet, centré sur la formation et la recherche, vise à lutter contre la cybercriminalité. Il est soutenu et financé par la Commission européenne. En France, la police nationale, l'université de Montpellier-I, Microsoft, Thales et Orange y sont associés. « Ensemble, les entreprises, les universités, les forces de police et de gendarmerie vont développer de nouvelles formations. Elles vont améliorer celles qui existent, identifier les besoins et lancer des travaux de recherches. Cela va créer une dynamique positive » pour lutter contre la cybercriminalité, explique le colonel Pierre Tabel, sous-directeur adjoint de la police judiciaire à la DGGN.