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« La CTI, qui est parfois perçue comme conservatrice et immobile, a beaucoup évolué ces dernières années », sous l'effet de l'évolution des écoles d'ingénieurs qui souhaitent « s'adapter à un environnement académique, économique et sociétal en forte mutation » et de sa volonté de « devenir une agence d'accréditation satisfaisant les standards internationaux les plus exigeants ». C'est ce qu'affirme Bernard Remaud, président de la Commission des titres d'ingénieur entre 2006 et juin 2012, dans son rapport moral présenté en séance plénière le 26 juin 2012 (AEF n°211011). Le nouveau président sera élu le 10 juillet (AEF n°211281). « Le modèle d'une formation d'ingénieurs, à spectre large (ingénieurs plus architectes de projet que super techniciens), dans le cadre d'un cursus intégré sur cinq ans, fortement couplé au monde de l'entreprise, accrédité par un organisme autonome et paritaire » s'est avéré « particulièrement robuste et adaptable au sein de l'espace européen de l'enseignement supérieur ». Il est « devenu un repère dans un monde universitaire international largement ouvert et concurrentiel », assure Bernard Remaud.
L'« émiettement territorial de l'offre de formations d'ingénieurs » est un sujet de préoccupation pour la CTI (Commission des titres d'ingénieur), qui se veut « très vigilante sur l'environnement scientifique et intellectuel des formations d'ingénieurs », déclare Bernard Remaud, ancien président de la CTI, dans son rapport moral présenté le 26 juin 2012 en séance plénière (AEF n°211023). Il a été président de cette commission entre 2006 et juin 2012 (AEF n°394836). Son successeur sera élu le 10 juillet (AEF n°211281). Bernard Remaud note que les écoles notamment privées ont répondu aux demandes des collectivités territoriales qui « estiment que la création dans leur région/leur ville d'une école est un outil d'attractivité et de développement économique ».
Philippe Massé, Marc Peyrade et Pascal Ray se sont déclarés candidats auprès des membres de la CTI (Commission des titres d'ingénieurs) à la présidence de la commission, selon des informations recueillies par AEF. Bernard Remaud, président depuis 2006, a achevé son mandat le 30 juin 2012 (AEF n°394836). Le nouveau président sera élu mardi 10 juillet par les 32 membres de la commission réunis en séance plénière (1). Les candidats peuvent se déclarer - ou se retirer - jusqu'à l'ouverture de la séance, étant donné qu'il n'y a pas de dépôt officiel de candidature. Deux vice-président(e)s devront également être élus pour un mandat de deux ans.
« Le partenariat avec l'Apec doit nous permettre d'avoir une vision transversale sur l'évolution des métiers et des besoins en compétences des entreprises, et ainsi de mieux évaluer les formations », déclare à AEF Bernard Remaud, président de la CTI (Commission des titres d'ingénieurs), vendredi 11 mai 2012. La commission a signé le 24 avril une convention cadre de collaboration avec l'Apec pour deux ans. La première réunion du comité de pilotage devrait avoir lieu courant juin avec Alain Jeneveau, membre du bureau de la CTI et Pierre Lamblin, directeur des études à l'Apec.
« Nous allons passer d'une approche centrée sur le premier métier à une approche centrée sur les acquis de l'apprentissage sur l'ensemble du cycle ingénieur », déclare Philippe Massé, membre de la CTI (Commission des titres d'ingénieur) et professeur à l'INP de Grenoble, à propos des nouveautés de la version 2012 du guide R&O (références et orientations) de la commission. Ce document détaille les principaux critères d'accréditation des formations françaises et étrangères. La dernière réactualisation du référentiel avait eu lieu en 2009. Il s'exprime lors du colloque annuel de la commission qui s'est déroulé le 14 février 2012 à Issy-les-Moulineaux et au cours duquel l'Aeres et la CTI ont signé une convention de partenariat (AEF n°221359).
L'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) et la CTI (Commission des titres d'ingénieur) signent le 14 février 2012 une convention cadre de partenariat pour trois ans, à l'occasion du colloque annuel de la commission qui se déroule à Issy-les-Moulineaux. « Nous contribuons au service public de l'évaluation. Tout ce qui peut permettre d'améliorer sa cohérence va dans le bon sens », déclare Didier Houssin, président de l'Aeres, lors de la signature. « Il nous a paru utile de renforcer la coopération qui a déjà été amorcée via les délégués scientifiques pour rendre service aux écoles évaluées ». Concrètement, « cela pourrait se traduire par un travail pratique de coordination sur la compatibilité des dossiers demandés, sur le calendrier d'audit de certains établissements, voire plus tard à une mutualisation de nos listes d'expert », explique à AEF Bernard Remaud, président de la CTI.
Après une phase de « forte expansion », les universités françaises scientifiques proposant des formations d'ingénieurs habilitées doivent « s'engager dans une phase de consolidation » du recrutement, des formations ou encore des relations avec les entreprises, estime la CTI, dans une note d'information transmise au MESR à la mi-octobre. Elle souhaite « informer les décideurs, ses partenaires et le public » sur le poids souvent sous-estimé de ces cursus, précise-t-elle en introduction (1). « Il est symptomatique à ce sujet que le rapport récent et très documenté de l'Aeres » paru en décembre 2010 « n'analyse pas du tout les formations existant déjà dans les universités françaises » (AEF n°252958). 44 universités françaises proposent actuellement des formations d'ingénieurs habilitées et 4 autres ont des dossiers en cours de traitement. Elles ont diplômé en 2009 environ 17 % de l'ensemble des ingénieurs.