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Le résultat net affiché par le Cesi pour l'exercice 2011 s'élève à 927 000 euros « pour un chiffre d'affaires de 68,1 millions d'euros », contre respectivement 1,57 millions d'euros et 67,2 millions d'euros en 2010. C'est ce qu'indique le Cesi par un communiqué diffusé le 3 juillet 2012 dans lequel le groupe de formation et d'enseignement supérieur présente son bilan et ses perspectives d'évolution pour 2013. Le groupe de formation et d'enseignement supérieur table sur une progression du chiffre d'affaires « de l'ordre de 5 % » en 2012. En effet, « l'année en cours sera charnière pour l'entreprise, qui compte poursuivre de nouveaux développements en matière de pédagogie et d'accompagnement des personnes dans leur parcours professionnel dans un contexte économique et social difficile », précise le groupe dont la présidence est assurée depuis début juillet par Jean-Paul Bouchet, secrétaire général de la CFDT Cadres, qui succède à Jean-François Combe (Medef - UIMM).
« La présidence paritaire du Cesi nomme Vincent Cohas directeur général du groupe Cesi », annonce l'organisme de formation professionnelle et d'enseignement supérieur dans un communiqué diffusé mardi 24 avril 2012. Il succède à Hilaire de Chergé, qui occupait cette fonction depuis la fin de l'année 2010 (AEF n°266312), et qui, « après avoir contribué à renforcer le positionnement du Cesi dans l'enseignement supérieur et à en développer l'activité […], quitte [l'organisme] pour donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle ».
« La proportion encore assez faible de jeunes en alternance et en apprentissage dans les entreprises françaises est liée à un manque de moyens financiers et non à une insuffisance de sanctions à l'encontre des entreprises ne respectant pas les quotas fixés par la loi. » Telle est la réaction, relayée dans un communiqué, de Jacques Bahry, délégué général du Cesi (1) à l'annonce de Nicolas Sarkozy sur la hausse de la part d'alternants dans l'effectif moyen des entreprises de 250 salariés et plus (de 4 % à 5 % à l'horizon 2015) et d'un alourdissement des sanctions en cas de non respect de ce quota, lors de son intervention télévisée dimanche 29 janvier 2012 (AEF n°222675) (2). De manière plus globale, le Cesi se félicite néanmoins « de l'ambition de ce projet ». Le groupe de formation se dit « favorable à la volonté exprimée par le gouvernement de développer l'alternance et l'apprentissage » et confirme « l'importance de fixer des objectifs dans ce domaine afin de garantir un quota de jeunes en alternance dans l'entreprise. »
« 2010 a été une nouvelle année de croissance pour le Cesi, dont le chiffre d'affaires atteint 67,2 millions d'euros, en progression de 3,7 % sur un an et de 37 % sur cinq ans », indique le groupe de formation dans un communiqué diffusé vendredi 24 juin 2011. Le groupe « d'enseignement supérieur et de formation professionnelle continue » souligne que l'année 2010 s'est traduite par l'élargissement de « son portefeuille de titres et diplômes et [de] son offre de formations en alternance », par la mise en place de « nouveaux partenariats ». Le Cesi « souhaite dynamiser l'accès au diplôme d'ingénieur tout au long de la vie ». Dans le détail, les mastères spécialisés (+19 %), l'apprentissage (+12 %) et l'alternance (+8 %) « ont constitué les principaux axes porteurs du développement du Cesi en France, tandis qu'à l'international la filiale Cesi Algérie a dégagé une croissance de 10 % ».
« Le Cesi va lancer une Fondation Cesi destinée à soutenir des actions ou des personnes méritantes dans leur accès à la formation », annonce Hilaire de Chergé, directeur général du Cesi, à l'occasion des 50 ans de l'AIcesi (association des ingénieurs du Cesi) qui s'est déroulé vendredi 1er avril 2011 à Paris. « Depuis 50 ans, le Cesi se rend compte que les besoins sont plus larges que ceux auxquels il peut répondre au travers de son activité commerciale. » La fondation permettra à l'organisme de formation de « démultiplier son action et d'être plus proche de son objectif de service public ». Le lancement de cette fondation, en 2012, est un des « trois engagements forts » annoncés par le directeur général du Cesi avec l'ouverture d'un campus numérique pour tous ses étudiants et stagiaires et le « renforcement » de ses liens avec ses anciens diplômés.
La subvention que le Cesi perçoit au titre de ses formations d'ingénieur par la formation continue (1) est amenée à disparaître en 2012 comme le prévoit le PLF (projet de loi de finances) pour 2011. « Il est proprement scandaleux de s'attaquer à un outil de promotion sociale qui prouve chaque année son efficacité », dénonce le directeur général du Cesi, Jacques Bahry. Il indique à l'AEF que le taux de reclassement à l'issue de ces formations avoisine les « 95 % », six mois après leur terme. En 1996, le Cesi percevait une subvention de 4,6 millions d'euros pour former 200 ingénieurs dans le cadre de cette formation généraliste. En 2006, la subvention de l'État à l'organisme a été réduite à 3,3 millions d'euros, puis à 2,35 millions d'euros en 2009 et 1,674 million d'euros en 2010. Le PLF pour 2011 confirme cette baisse puisque la subvention de l'État s'établira à 1,451 million d'euro en 2011 ainsi que sa suppression à compter de 2012.