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« Je tiens à rassurer les partenaires sociaux, [le FPSPP] ne sera plus ponctionné », annonce le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la conférence sociale, mardi 10 juillet 2012 au CESE (Conseil économique, social et environnemental). Cette annonce était particulièrement attendue par les partenaires sociaux qui ont très largement évoqué ce sujet lors de la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie » et qui en faisaient un préalable à toute initiative sur les questions de formation professionnelle. Pour le président (CGT) du FPSPP, Djamal Teskouk, cette annonce est « une excellente nouvelle qui va permettre au Fonds paritaire de jouer le rôle pour lequel il a été créé, ce qu'il n'a pu faire depuis deux ans du fait des ponctions successives » de l'État de 300 millions d'euros en 2011 et 2012. Il considère que les partenaires sociaux doivent maintenant « faire en sorte que les modalités de fixation du taux de contribution des Opca au Fonds paritaire soient définies le plus rapidement possible, certainement dès septembre, de manière à engager ensuite la négociation de la convention-cadre avec l'État ». De même, le secrétaire général de l'UPA, Pierre Burban, juge l'annonce du Premier ministre « plutôt positive, au moins au plan du symbole ».
Le prélèvement sur le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) et le service public de l'orientation ont été deux des sujets les plus discutés de la première partie de la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie » organisée lundi 9 juillet 2012 dans le cadre de la conférence sociale (AEF n°211706). Comme l'indiquent notamment Jean-Michel Pottier (CGPME), François Hommeril (CFE-CGC), Stéphane Lardy (FO) ou encore Djamal Teskouk (CGT), « les partenaires sociaux se sont montrés unanimes pour dénoncer les prélèvements successifs » pratiqués sur le Fonds paritaire par l'État et ont demandé au ministre délégué à la Formation professionnelle, Thierry Repentin, des « garanties » pour le prochain PLF (projet de loi de finances rectificatif). Des garanties qu'ils n'ont pas obtenu en séance mais qui pourraient leur être apportées, selon les informations de l'AEF, par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de son discours de clôture de la conférence sociale, mardi 10 juillet.
Les partenaires sociaux membres du CPNFP ont examiné, mercredi 21 septembre 2011, une première version de l'avenant à la convention-cadre du 15 mars 2010 entre le FPSPP et l'État afin de financer certaines des mesures de l'ANI du 7 avril 2011 (1) sur « l'accompagnement des jeunes demandeurs d'emploi dans leur accès à l'emploi » (AEF n°243758). Cet avenant modifie trois articles de la convention-cadre : « l'article 1 [objet], l'article 3 [publics et actions spécifiques], et l'article 5 [modalité de mise en oeuvre] ». Pour mémoire, les partenaires sociaux signataires (sauf la CGT) de l'ANI du 7 avril 2011 se sont accordés sur une série de mesures visant à aider jeunes à accéder au marché du travail à la suite des difficultés conjoncturelles récentes qui ont particulièrement impacté les moins de 25 ans.
La version finale du projet de convention-cadre liant l'État et le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) pour trois ans est actée depuis vendredi 12 mars 2010, à l'occasion d'une séance de négociation réunissant les partenaires sociaux et les services du secrétaire d'État chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez. Suite à la transformation du FUP (Fonds unique de péréquation) en FPSPP, ce même jour (AEF n°273594), la signature de la convention est désormais imminente.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.