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Réfléchir « rapidement » avec les partenaires sociaux et les régions sur « les évolutions envisageables de la commande publique afin d'accompagner au mieux la mise en place d'un service public de la formation professionnelle », entamer une réflexion pour concrétiser le « droit à la formation initiale différée », associer les partenaires sociaux à la préparation de l'acte III de la décentralisation, simplifier la gouvernance régionale de la formation professionnelle notamment « au profit du CCREFP (comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle) »… Telles sont quelques uns des objectifs en matière de formation professionnelle fixés par la « feuille de route sociale » transmise par le gouvernement aux participants de la conférence sociale dans la soirée du mardi 10 juillet 2012 (AEF n°210636).
« Au vu des travaux de ces deux jours, il est apparu qu'il n'était pas nécessaire d'élaborer une nouvelle grande réforme de la formation professionnelle mais, bien au contraire, de construire des actions concrètes à déployer sur les territoires », indique le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la conférence sociale, mardi 10 juillet 2012 au Cese (Conseil économique, social et environnemental). À cette occasion, il annonce que « l'État, les régions et les partenaires sociaux sont résolus à se mobiliser autour d'un plan d'action » portant sur trois thèmes : l'insertion dans l'emploi des jeunes sans qualification, l'accompagnement des salariés « dans les entreprises menacées par les mutations économiques » et l'accès à la formation des demandeurs d'emploi. Sur ce dernier point, il annonce qu'un « plan d'urgence » va être « préparé sans attendre et mis en oeuvre au niveau régional dans les meilleurs délais » (AEF n°210650).
« Les participants ont montré leur intérêt à débattre de manière libre, ce qui a permis l'identification d'enjeux communs », déclare Vincent Merle, professeur au Cnam et facilitateur de la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie », à l'issue de la conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012. « Les acteurs ont eu le sentiment d'être malmenés par l'Etat ces dernières années et que les orientations ont été définies sans concertation. Il y a un besoin d'inscrire les dispositifs dans plus de stabilité, après la réforme de 2009 qui a modifié les règles du jeu. L'idée est de s'approprier les règles avant d'entrer dans une nouvelle réforme lourde », souligne Vincent Merle.
« Je tiens à rassurer les partenaires sociaux, [le FPSPP] ne sera plus ponctionné », annonce le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la conférence sociale, mardi 10 juillet 2012 au CESE (Conseil économique, social et environnemental). Cette annonce était particulièrement attendue par les partenaires sociaux qui ont très largement évoqué ce sujet lors de la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie » et qui en faisaient un préalable à toute initiative sur les questions de formation professionnelle. Pour le président (CGT) du FPSPP, Djamal Teskouk, cette annonce est « une excellente nouvelle qui va permettre au Fonds paritaire de jouer le rôle pour lequel il a été créé, ce qu'il n'a pu faire depuis deux ans du fait des ponctions successives » de l'État de 300 millions d'euros en 2011 et 2012. Il considère que les partenaires sociaux doivent maintenant « faire en sorte que les modalités de fixation du taux de contribution des Opca au Fonds paritaire soient définies le plus rapidement possible, certainement dès septembre, de manière à engager ensuite la négociation de la convention-cadre avec l'État ». De même, le secrétaire général de l'UPA, Pierre Burban, juge l'annonce du Premier ministre « plutôt positive, au moins au plan du symbole ».
Le prélèvement sur le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) et le service public de l'orientation ont été deux des sujets les plus discutés de la première partie de la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie » organisée lundi 9 juillet 2012 dans le cadre de la conférence sociale (AEF n°211706). Comme l'indiquent notamment Jean-Michel Pottier (CGPME), François Hommeril (CFE-CGC), Stéphane Lardy (FO) ou encore Djamal Teskouk (CGT), « les partenaires sociaux se sont montrés unanimes pour dénoncer les prélèvements successifs » pratiqués sur le Fonds paritaire par l'État et ont demandé au ministre délégué à la Formation professionnelle, Thierry Repentin, des « garanties » pour le prochain PLF (projet de loi de finances rectificatif). Des garanties qu'ils n'ont pas obtenu en séance mais qui pourraient leur être apportées, selon les informations de l'AEF, par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de son discours de clôture de la conférence sociale, mardi 10 juillet.
« Constructif » est le terme qui revient le plus souvent dans la bouche des participants à la table ronde « Développer les compétences et la formation professionnelle tout au long de la vie » organisée lundi 9 juillet et mardi 10 juillet 2012 dans le cadre de la conférence sociale (AEF n°211706). Contactés par AEF, plusieurs d'entre eux, notamment Marie-Andrée Seguin, secrétaire confédérale de la CFDT en charge de l'éducation, de la formation et des petites entreprises, et Stéphane Lardy, secrétaire confédéral en charge des questions d'emploi et de formation professionnelle de Force Ouvrière, soulignent ne pas vouloir se lancer dans une nouvelle réforme de la formation professionnelle. De même, le résultat attendu de ces deux jours de discussions tient plus de « l'agenda social » ou de la « feuille de route » que de mesures concrètes.
« Nous devons mobiliser toutes nos forces, toute notre imagination, toutes nos capacités pour construire la croissance durable des prochaines années. […] D'ici là, il faut parer au plus pressé : améliorer le système de formation professionnelle, répondre plus efficacement aux offres d'emploi et accompagner plus rapidement les chômeurs vers l'activité. » C'est ce que déclare le président de la République, François Hollande, à l'ouverture de la « grande conférence sociale » qui réunit les partenaires sociaux et les pouvoirs publics au palais d'Iéna, siège du CESE (Conseil économique, sociale et environnemental), ce lundi 9 juillet 2012. Articulé autour de sept tables rondes, dont une dédiée à la formation professionnelle, ce temps d'échanges sera conclu mardi 10 juillet par le Premier ministre. Jean-Marc Ayrault établira une feuille de route concernant l'agenda social des prochains mois, et au-delà, définira ce qui relèvera de la négociation entre les partenaires sociaux ou de l'exécutif concernant les principaux enjeux qui structureront le dialogue social durant le quinquennat.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.