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« Consolider l'œuvre de Richard Descoings » de transformer Sciences Po en « une des plus grandes universités de recherche en sciences humaines et sociales » et « achever cette mutation » : voilà la direction que se donne Christine Musselin, directrice du CSO (Centre de sociologie des organisations, UMR Sciences Po-CNRS) et candidate à la direction générale de Sciences Po Paris (AEF n°212538), dans son dossier de candidature long de 11 pages. Elle organise son projet autour de « deux axes prioritaires » : « accélérer la montée en puissance de la recherche à Sciences Po » et « repenser sa gouvernance » de manière à « être adaptée aux nouveaux enjeux » découlant de la croissance numérique de l'IEP, de la « refondamentalisation » des cursus et de la « place croissante accordée à la recherche », autant d'éléments qui ont « entraîné la création de nouvelles instances et de nouveaux niveaux décisionnels ». Elle estime aussi qu'il faudra « mener à son terme la réforme de l'enseignement », « sécuriser les financements » et « faire de Sciences Po un partenaire incontournable et un acteur majeur de son environnement national, européen et international ». Voici le détail du projet de Christine Musselin, après celui de Gilles Andréani (AEF n°211457). Les trois autres candidats temporairement « short-listés » par le comité d'instruction des candidatures, Hervé Crès, Dominique Reynié et Jean-Michel Blanquer (AEF n°210649) n'ont pour l'instant pas souhaité communiquer sur le contenu de leur projet pour Sciences Po.
La « short-list » des quatre candidats à la direction de Sciences Po Paris qui auraient été retenus par le comité d'instruction des candidatures, publiée par le site slate.fr de manière non sourcée le 29 juin 2012 (AEF n°211457), « était exacte mais est loin d'être achevée », précise à AEF Jean-Claude Casanova, président de la FNSP (Fondation nationale des sciences politiques), mardi 10 juillet 2012. « C'est une première étape, mais il y en aura d'autres. Cela signifie que ceux qui n'y figurent pas ont moins de chances que d'autres », dit-il aussi. Pressé de préciser ces propos, Jean-Claude Casanova poursuit : « Cette liste peut être modifiée. C'était un premier choix du comité, mais notre intention est de nous réunir de nouveau - la date n'est pas encore fixée - et nous examinerons la situation. Certains candidats seront reçus. Nous sommes dans une phase d'information, rien n'est donc gravé dans le marbre. »
Les quatre candidats retenus par le comité de sélection pour succéder à Richard Descoings à la direction de Sciences Po Paris sont Gilles Andréani, magistrat à la Cour des comptes, Jean-Michel Blanquer, Dgesco, Hervé Crès, administrateur provisoire de Sciences Po Paris (AEF n°213311) et Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, indiquent à AEF plusieurs sources, vendredi 29 juin 2012, confirmant l'information révélée ce matin par le site d'information Slate. Le service de communication de Sciences Po indique pour sa part qu'il ne peut ni confirmer, ni infirmer cette « short-list ». Le futur directeur de l'IEP parisien doit être nommé avant octobre prochain (AEF n°214510). AEF a proposé à chacun de ces quatre candidats de publier une synthèse de leur projet pour Sciences Po. Gilles Andréani inaugure cette série.
Hervé Crès, administrateur provisoire de Sciences Po Paris (AEF n°213311), Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille, et Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, sont tous trois ouvertement candidats à la succession de Richard Descoings à la direction de l'IEP de Paris, au terme du processus de dépôt des candidatures, vendredi 15 juin 2012. Quant à Jean-Michel Blanquer, Dgesco, joint par AEF, il « n'infirme ni ne confirme [sa] candidature, et ne souhaite faire aucun commentaire » (AEF n°212642). Sciences Po Paris a par ailleurs décidé de ne pas publier la liste clôturée des candidats, indique le service de communication de l'établissement.
« La disparition tragique de Richard Descoings (AEF n°217668) a conduit le conseil [d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques] à examiner la question de sa succession (AEF n°214991) », indique Sciences Po Paris, mardi 22 mai 2012, dans un communiqué faisant suite à la séance du CA de la FNSP qui s'est tenue le même jour. « Comme il était à la fois directeur de l'Institut d'études politiques de Paris (qui est un établissement public) et administrateur de la Fondation, son successeur devra être désigné afin d'exercer les deux fonctions », explique l'établissement.