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« Le maillage territorial » des forces de l'ordre « s'est distendu. C'est tout le maillage police - gendarmerie - police municipale - État qui doit être revu », affirme Manuel Valls lors de son audition devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale, jeudi 12 juillet 2012 (AEF Sécurité globale n°210423). Sur la question de la répartition du territoire entre police et gendarmerie, « un rapport des sénateurs Roland Carraz et Jean-Jacques Hyest, rendu à la fin des années 90 », avait émis des propositions. Manuel Valls appelle ainsi les parlementaires à reprendre cette démarche pour « [l]'aider à bien analyser la question et proposer des modifications ». « Nous pouvons gagner en efficacité », affirme-t-il. Le ministre révèle en outre avoir « trouvé une gendarmerie meurtrie » lors de sa prise de fonctions. « Il y a beaucoup d'inquiétudes. »
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La commission des Lois de l'Assemblée nationale annonce la création d'« une mission d'évaluation du cadre juridique applicable aux services de renseignements », jeudi 12 juillet 2012. Cette mission d'évaluation se mettra en place le 25 juillet 2012 et commencera ses travaux dès le mois de septembre, précise le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas. « Elle aura pour objet de déterminer le cadre juridique le plus adapté pour permettre aux services de renseignements français de travailler dans les meilleures conditions, ce qui est le moyen le plus à même de garantir ces services contre toute suspicion inappropriée », indique le communiqué.
« Notre objectif, ce n'est pas de faire du chiffre, ce n'est pas d'avoir des milliers et des milliers de places de prison », déclare Christiane Taubira, la ministre de la Justice, jeudi 5 juillet 2012. Elle était la première membre du gouvernement auditionnée par la commission des Lois de l'Assemblée nationale au cours de la quatorzième législature. « Notre objectif, c'est de travailler à la réinsertion des détenus et de prévenir la récidive. L'important c'est de les faire sortir du parcours de délinquance […]. On ne peut pas avoir une politique de grands égards compassionnels envers les victimes et avoir une politique pénale qui génère de la surpopulation carcérale, qui ne donne pas aux Spip les moyens d'accompagner les détenus, qui permette des 'sorties sèches' de pus en plus nombreuses. »
« Parmi les doléances concernant les contrôles figure régulièrement le besoin d'explication, de justification. Lorsque la situation s'y prête, n'hésitez jamais à demander aux personnels que vous encadrez d'expliquer ou de motiver vis-à-vis des personnes présentes la nature d'une intervention », explique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, vendredi 29 juin 2012. Il s'exprimait lors de la cérémonie de sortie de la 16e promotion de l'Ensop (École nationale supérieure des officiers de police) à Cannes-Écluse (Seine-et-Marne). « Si ce n'est pas possible immédiatement à cause des impératifs de sécurisation de la situation, faites-le rapidement après coup », ajoute le ministre. Et de rappeler : « Les contrôles d'identité réalisés sans discernement, le tutoiement, les palpations effectuées au vu des passants : tout ceci peut être vécu comme dégradant si ces actions ne sont pas justifiées par un comportement délinquant. »
« Je souhaite proposer à l'ensemble de la représentation syndicale de la police, l'adoption d'une charte de 'bonne conduite en matière de communication', afin que, dans certaines circonstances -lorsque, par exemple, la vie d'un otage est en jeu -, la communication soit limitée à la seule sphère institutionnelle », déclare Manuel Valls, jeudi 28 juin 2012 à Dreux (Eure-et-Loir). Le ministre de l'Intérieur s'exprimait à l'occasion du congrès de l'Unsa police. « Il ne s'agit pas d'empêcher la prise de parole mais de l'adapter quand cette dernière peut menacer la vie de personnes, y compris de policiers. »
« La stratégie de sécurité s'appuiera sur la durée comme facteur de cohérence, sur la constance dans l'effort comme facteur de succès, et sur la réactivité face aux mutations imprévisibles du présent. Je ne veux pas que les circulaires succèdent aux circulaires et les notes d'instruction, aux notes d'instruction […]. Cela fait partie de ma mission, de résister à l'événement qui en permanence s'invite dans ce ministère. » Tels sont les propos de Manuel Valls, mercredi 27 juin 2012. Pour son quatrième discours en trois jours, le premier devant une organisation syndicale, le ministre de l'Intérieur s'exprimait lors du congrès du Syndicat des commissaires de la police nationale à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) (AEF Sécurité globale n°211735). « L'adaptation constante aux mutations de la délinquance est nécessaire » mais, selon lui, « le principe de réactivité ne doit pas verser dans le bouleversement permanent ». Et Manuel Valls d'ajouter : « La différence que je veux instaurer par rapport au passé - sans avoir l'obsession du passé ou la volonté de faire table rase - consiste à mettre en oeuvre une communication qui manifeste, aux yeux des Français, la présence rassurante de l'État. »
« Sécurité des personnes et des biens, adaptation des structures, efficacité des services : voilà, Monsieur le préfet de police, les trois axes qui doivent guider votre action », déclare Manuel Valls, mardi 26 juin 2012 à Paris, lors de la cérémonie d'installation de Bernard Boucault (AEF Sécurité globale n°214016). « Cette action se fera dans un cadre institutionnel qui doit être caractérisé par l'écoute et le dialogue », déclare le ministre de l'Intérieur, qui insiste sur le besoin « d'action » et de « réformes ».