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« La politique que je propose poursuit trois objectifs », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devant les sénateurs de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, mercredi 11 juillet 2012. Premier objectif : « mettre en oeuvre les conditions de la réussite des étudiants, notamment dans le premier cycle, favoriser l'insertion des docteurs dans la vie professionnelle, réduire la précarité qui les pousse trop souvent à s'expatrier ». Deuxième objectif : « Une ambition renouvelée pour la recherche, en renouant le dialogue et par des mesures concrètes visant à simplifier le paysage de la recherche et de l'enseignement supérieur et à corriger les déséquilibres issus du programme des investissements d'avenir et de l'opération campus, qui ont rendu le système illisible et peu démocratique ». Troisième objectif : « Faire mieux reconnaître la qualité de notre recherche et de notre enseignement supérieur sur la scène européenne et internationale ». Elle rappelle par ailleurs sa méthode : « le dialogue, la concertation, le pragmatisme. Pas d'effets d'annonce, pas de mots tabous. Oui à l'excellence, mais à l'excellence pour tous. Oui à l'autonomie, mais accompagnée des moyens financiers et humains correspondants. »
« Nous n'allons pas déléguer la résolution de tous les problèmes aux assises. Par exemple la résorption de la précarité des personnels ou l'insertion professionnelle des docteurs seront traitées dans le cadre des instances concernées. Nous différencions ce qui relève du travail du ministère et ce qui relève d'un travail de fond. Les assises ont vocation à aborder les enjeux de la place de l'enseignement supérieur, de la recherche et de la connaissance dans la société. » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 11 juillet 2012, à l'occasion de la présentation des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche qui ont fait l'objet d'une communication en conseil des ministres (AEF n°210594). Le comité de pilotage des assises est présidé par Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine, le rapporteur général étant Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot (AEF n°210775). Trois thèmes seront soumis aux débats des assises : la réussite des étudiants, la réorganisation de la recherche et la révision de la gouvernance des établissements et des politiques de sites et de réseaux.
« J'ai demandé de surseoir à l'évaluation [quadriennale] des enseignants-chercheurs telle qu'elle était proposée », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de sa conférence de presse consacrée à la présentation des assises de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°210594), mercredi 11 juillet 2012. « L'idée n'est pas de supprimer toute évaluation, encore moins d'en faire un mot tabou. Mais les modalités envisagées étaient inacceptables et ne sont d'ailleurs pas acceptées », explique-t-elle. « Nous avons donc décidé d'un moratoire et comptons sur la créativité des assises pour trouver de nouvelles modalités. En attendant, nous ne refuserons pas certaines expérimentations en matière de suivi de carrière, proposées par des organisations syndicales avec les sections volontaires [du CNU] », précise la ministre.
« 23 universités sont en déficit pour la deuxième année consécutive [en 2010 et 2011] », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à l’occasion de sa conférence de presse de présentation des assises de l’enseignement supérieur et de la recherche, mercredi 11 juillet 2012 (AEF n°210594 et n°210576). « Elles ne vont pas être mises sous tutelle des recteurs [comme le prévoient les textes (1)] mais accompagnées par nos services en partenariat avec les rectorats », précise la ministre. Elle indique que « 20 universités » ont en outre un fonds de roulement en deçà des préconisations, à savoir correspondant à 30 jours de fonctionnement. Elle précise qu' « il y a des recoupements » avec les 23 universités en déficit mais que les deux listes ne sont pas superposables. « La situation est préoccupante mais pas désespérée. »
« Les bourses des étudiants, et notamment le 10e mois, feront désormais l'objet d'une budgétisation sincère et incontestable », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un communiqué, mardi 3 juillet 2012. Elle affirme qu'il « sera mis fin à [la] cavalerie budgétaire entretenue depuis des années » et que les bourses « seront désormais honorées et financées sans qu'il soit nécessaire de recourir aux artifices et aux reports de charges qui ont marqué les gestions précédentes ». Une décision prise « en accord avec Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget » et qu'elle justifie par le fait que « François Hollande a placé la jeunesse et la justice au cœur de son action ».
Les assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°214612 et n°211684) seront préparées au niveau local par des assises « sur chaque territoire, pouvant représenter une ou plusieurs régions », déclare à AEF la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, vendredi 29 juin 2012 à Grenoble, en marge de l'inauguration de deux plates-formes technologiques au CEA (1). Sur chacun de ces territoires, le préfet, le recteur et le président de région « vont désigner une personnalité qui sera chargée de rapporter les travaux effectués », poursuit Geneviève Fioraso. Son entourage précise à AEF que les modalités d'organisation de ces assises territoriales devraient être connues « début juillet ».