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« Le conseil scientifique de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estime que le développement de la recherche translationnelle, clinique et préclinique, nécessite la mise en place de moyens financiers et humains adaptés à l'enjeu », sachant que « le problème de financement » en ce domaine demeure « majeur ». C'est ce qu'il déclare dans une « motion » adoptée le 26 juin 2012 par 26 voix et une abstention, sur 27 votants, et rendue publique le 16 juillet 2012 sur le site de l'Inserm. Ainsi, s'agissant des CIC (centres d'investigation clinique), créés en 1992 à l'initiative de l'institut et de l'Assistance publique et au nombre de 54 aujourd'hui, le conseil scientifique note que s'ils « demeurent le dispositif principal développé par l'Inserm pour structurer et développer la recherche clinique », « les moyens mis à leur disposition sont trop limités et les appels d'offres pour les créations ne sont que bisannuels ». Aussi recommande-t-il « une augmentation significative sur le long terme du financement récurrent des CIC », tenant compte du fait que « la recherche translationnelle clinique est (…) une recherche au long cours, qui nécessite des structures dédiées requérant des moyens substantiels ».
« La place de la France dans la recherche sur le cancer au niveau international se renforce avec 16 centres d'essais cliniques de phase précoce soutenus par l'Inca (Institut national du cancer) et l'ARC (Association pour la recherche sur le cancer) en partenariat avec le National Cancer Institute américain et des laboratoires pharmaceutiques mondiaux. » C'est ce qu'annonce la présidence de la République le 24 février 2012 à l'occasion de la publication du « quatrième rapport sur l'avancement du plan cancer 2009-2013 ». Neuf millions d'euros ont été alloués à ces centres d'essai cliniques pour la période 2011-2014. « La recherche sur le cancer s'inscrit dans une dimension internationale où la place de la France se renforce », souligne le rapport qui cite la participation de la France « au programme international 'ICGC2', qui vise à séquencer les génomes des principaux types de cancer afin de mieux comprendre le rôle des altérations des gènes dans leur développement ».
La recherche clinique « n'est pas labellisée et n'est donc ni reconnue ni mesurée par l'université », affirme dans sa synthèse le groupe « Management de la recherche » des douzièmes assises nationales hospitalo-universitaires, le 2 décembre 2010 à Lyon. Piloté par Benoît Schlemmer, vice-président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, le groupe avance comme proposition « d'évaluer la recherche clinique, la labelliser et la faire reconnaître dans l'université ». « Pas toujours bien visible », cette recherche clinique « est en fait un enjeu majeur » pour les CHU et pour les universités « qui y engagent leurs personnels et donc leurs moyens ».
La DGOS (direction générale de l'offre de soins) du ministère de la Santé et des Sports retient 198 projets sur un total de 526 dossiers déposés dans le cadre de son appel à projets du PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) pour l'année 2010, annonce le ministère le 31 mai 2010. Sélectionnés par le comité national de la recherche clinique, présidé par le professeur Loïc Guillevin et co-présidé par les professeurs Dominique Franco et Elisabeth Tournier-Lasserve, les projets retenus « seront financés sur 36 mois, pour un montant global de plus de 61 millions d'euros en crédits d'assurance maladie délégués de la DGOS aux établissements promoteurs des projets », indique le ministère.