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« Les IRT (instituts de recherche technologique) n'ont pas été appuyés sur des organismes de recherche publique existants, or ceux-ci peuvent parfaitement soigner la recherche fondamentale tout en opérant des transferts technologiques [et] tout en préservant les intérêts de la recherche publique. » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche lors d'une audition devant la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat, mercredi 11 juillet 2012 (AEF n°210295). « Nous avons mis en place un groupe de travail chargé de trouver des solutions pragmatiques, différentes selon les territoires. Il faut agir de manière équilibrée. L'IRT qui fonctionne le mieux déroge à la règle : il s'appuie sur le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) », poursuit la ministre (AEF n°216786). « D'autres, qui dépendent de fondations ou d'organismes créés ad hoc, ne fonctionnent toujours pas, et ne sont pas conformes à la réglementation européenne », pointe-t-elle.
« La politique que je propose poursuit trois objectifs », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, devant les sénateurs de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, mercredi 11 juillet 2012. Premier objectif : « mettre en oeuvre les conditions de la réussite des étudiants, notamment dans le premier cycle, favoriser l'insertion des docteurs dans la vie professionnelle, réduire la précarité qui les pousse trop souvent à s'expatrier ». Deuxième objectif : « Une ambition renouvelée pour la recherche, en renouant le dialogue et par des mesures concrètes visant à simplifier le paysage de la recherche et de l'enseignement supérieur et à corriger les déséquilibres issus du programme des investissements d'avenir et de l'opération campus, qui ont rendu le système illisible et peu démocratique ». Troisième objectif : « Faire mieux reconnaître la qualité de notre recherche et de notre enseignement supérieur sur la scène européenne et internationale ». Elle rappelle par ailleurs sa méthode : « le dialogue, la concertation, le pragmatisme. Pas d'effets d'annonce, pas de mots tabous. Oui à l'excellence, mais à l'excellence pour tous. Oui à l'autonomie, mais accompagnée des moyens financiers et humains correspondants. »
Le Snesup-FSU Nord-Pas-de-Calais demande « instamment » à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, « de ne pas cautionner par sa présence », le 18 juillet 2012, l'assemblée générale constitutive de la Satt (société d'accélération du transfert de technologies) Nord de France Valo. Le syndicat dénonce, dans une lettre envoyée mardi 10 juillet 2012, « l'opacité intrinsèque de cet organisme et de son statut juridique, propices à des dérives, en particulier financières, dommageables pour le service public de recherche et d'enseignement supérieur ». « Nous comprenons très difficilement que vous vous apprêtiez aujourd'hui à institutionnaliser la création de cette Satt, quelque temps après les propos très négatifs que vous avez tenus, en particulier au Cneser, sur le modèle économique choisi par le gouvernement précédent pour les Satt » (AEF n°213424), écrivent ses représentants, Claire Bornais et Philippe Enclos.
« Nos propositions seront discutées lors des assises qui se tiendront fin octobre-début novembre », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une visite effectuée lundi 21 mai 2012 au CNRS, « un organisme que beaucoup de pays nous envient mais qui a été malmené et brutalisé » ces dernières années, et dont elle rencontre le conseil scientifique et le directoire. « Les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ne seront pas des états généraux », précise-t-elle, ajoutant qu'elles doivent « mettre fin à cinq ans de décisions non concertées et préparer une nouvelle loi sur la recherche et l'université, ainsi que le cadre budgétaire ». Au sujet du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche, la ministre signale avoir de « sérieuses préoccupations ». « Un audit a été lancé, mais nous avons déjà identifié des 'oublis budgétaires' à un niveau qui n'est pas anodin », affirme-t-elle.