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La moitié des salariés non cadres du secteur privé ne veulent pas passer au statut cadre, selon une enquête réalisée par l'Apec en 2009. Une étude du Céreq intitulée « Devenir cadre, une perspective pas toujours attrayante », qui vient d'être publiée, tente de cerner les raisons que ces salariés mettent en avant pour expliquer leur refus, à un moment donné, de passer cadre. Les chercheurs du centre associé du Céreq de Grenoble ont ainsi mené une enquête dans le cadre de l'étude EPIE (enquête sur les professions intermédiaires en entreprise) entre 2008 et 2010. Cette dernière a permis de dresser un état des lieux de la situation et de la dynamique des professions intermédiaires en entreprise (1).
« Les souhaits de mobilité des cadres connaissent aujourd'hui un véritable dynamisme. Si peu d'entre eux semblent disposés à changer de région ou de pays, ils sont toutefois 31 % à envisager de changer de métier, d'entreprise (22 %) ou de secteur d'activité (19 %) d'ici moins d'un an. » Ce sont quelques uns des résultats du 9e baromètre Cadremploi/Ifop (1), rendu public lundi 9 juillet 2012, concernant le regard des cadres sur la situation de l'emploi. Selon Cadremploi, « portés par un léger regain d'optimisme concernant la conjoncture et le marché du travail en général, les cadres restent ouverts aux opportunités pour faire évoluer leur carrière ».
La mobilité externe des cadres progresse légèrement en 2011 : « 8 % des cadres ont intégré une nouvelle entreprise en 2011, contre 7 % l'année précédente », selon une étude de l'Apec rendue publique jeudi 28 juin 2012 (1). « La dynamique de l'emploi cadre en 2011 a eu un effet positif sur la mobilité externe, qui affiche le meilleur taux depuis ces trois dernières années », commente Bertrand Hébert, directeur général de l'Apec. « Cependant, le ralentissement constaté depuis quelques mois pourrait jouer sur le comportement des cadres, qui seraient au final moins nombreux à changer d'entreprise dans un avenir proche. »
« 40 % des cadres pensent que leur équilibre vie privée-vie professionnelle s'est détérioré au cours de ces cinq dernières années, contre 23 % qui estiment qu'il s'est amélioré. Au total, 63 % soulignent que cet équilibre a évolué, et 37 % qu'il n'a pas évolué. » C'est l'un des résultats d'une enquête intitulée « Vie privée vs vie professionnelle : un concept dépassé pour les cadres », réalisée par l'Ifop pour l'entreprise Goog Technology, rendue publique mardi 22 mai 2012 (1). L'étude se divise en deux parties : « la journée de travail des cadres » et « l'équipement et la mobilité des cadres ». Selon l'Ifop, « la frontière entre vie privée et vie professionnelle disparaît. Le travail emplit toute la vie privée et la vie privée est largement importée dans la vie professionnelle. Ce sont deux espaces qui ne sont plus du tout étanches ».
Le désengagement des cadres vis-à-vis de l'entreprise est un phénomène antérieur à la crise, celle-ci « ne fait qu'accélérer les phénomènes qui expliquent ce désengagement », explique François Dupuy, sociologue et auteur du livre : « La fatigue des élites : le capitalisme et ses cadres » (éditions du seuil). Il s'exprimait mercredi 1er avril 2009, à l'occasion d'un atelier du congrès HR sur « La confiance à l'épreuve de la crise : comment remobiliser les collaborateurs ? ».