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« Le nombre de chômeurs au sens du BIT (Bureau international du travail) progresserait pour sa part de 244 000 en 2012 et 110 000 en 2013. Cette hausse serait environ deux fois moindre que celle qui avait été observée en 2008 et 2009 […]. Le taux de chômage au sens du BIT qui ressort à 9,6 % de la population active en France métropolitaine au premier trimestre 2012 progresserait jusqu'à 10,5 % à la fin de l'année prochaine », estime COE-Rexecode (1), dans ses prévisions de l'emploi 2012-2013, rendues publiques, mardi 17 juillet 2012. « Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A serait en hausse de 194 000 personnes en 2012 puis 110 000 en 2013 après +147 000 en 2011 ».
« La faible reprise économique actuelle devrait maintenir les taux de chômage à un niveau élevé dans les pays de l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) au moins jusqu'à la fin de l'année 2013 », estime l'OCDE dans son rapport « Perspectives de l'emploi 2012 » rendu public mardi 10 juillet 2012. Le taux de chômage de l'ensemble de la zone OCDE devrait se maintenir à un « taux élevé », autour de 7,7 % au dernier trimestre 2013, proche du taux de 7,9 % observé en mai 2012. « Pour renouer avec le taux d'emploi observé avant la crise, il faudra créer 14 millions d'emplois environ. » S'agissant du cas français, « la faiblesse de la reprise économique n'a pas permis d'endiguer la hausse du chômage en France », constate l'organisation internationale, qui rappelle que le taux de chômage « est passé de 7,5 % à son point bas en février 2008 à 10,1 % en mai 2012 ».
Du fait de la faiblesse de la croissance du PIB (1), le taux de chômage continuerait d'augmenter en France, atteignant 9,9 % de la population active en France métropolitaine (10,3 % y compris DOM) au quatrième trimestre 2012, contre 9,6 % (10,0 %) au premier trimestre 2011. C'est ce que prévoit l'Insee dans sa note de conjoncture publiée le 26 juin 2012. Face à la faiblesse de l'activité, l'Insse indique que « la baisse de l'emploi reprendrait au deuxième trimestre 2012 », après un redressement au premier trimestre 2012 (+18 000), puis s'intensifierait au second semestre ». Sur l'ensemble de l'année, les secteurs non marchands non agricoles perdraient 25 000 emplois. Cependant, « le recul de l'emploi resterait limité au regard de la faiblesse de la croissance en 2012 ».
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire n'ayant pas travaillé au cours du mois et tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, s'établit à 2 922 100 en France métropolitaine fin mai 2012, soit une hausse de 1,2 % par rapport à la fin avril 2012 (+33 300), indiquent Pôle emploi et la Dares dans leurs statistiques mensuelles publiées mardi 26 juin 2012. Sur un an, ce nombre croît de 8 %. Par ailleurs, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi et ayant travaillé ou non dans le mois) augmente lui de 0,7 % en mai (+28 600). Il s'établit à 4 347 100 en France métropolitaine fin mai 2012 (4 621 000 en France y compris départements d'Outre-mer). Ce nombre augmente de 6,4 % sur un an.
La France dispose « d'un potentiel important de hausse de l'emploi et de production » et « d'atouts majeurs insuffisamment mobilisés », estime le COE-Rexecode, dans un dossier sur les « Faiblesses et atouts de la France dans la zone euro » publié le 21 mars 2012. Pour l'institut privé d'études économiques (1), la faiblesse du taux d'emploi en France, soit la faible proportion de personnes ayant un emploi dans la population en âge de travailler, « constitue une opportunité de croissance ». Le taux d'emploi français est de 63,8 % en France, un taux plus élevé que celui de l'Italie et de l'Espagne (56,9 % et 58,6 %) mais plus faible que celui de l'Allemagne, l'Autriche ou les Pays-Bas (plus de 70 %).
L'institut COE-Rexecode, dans un document de travail publié le 6 juillet 2011, estime qu' « environ 200 000 créations nettes d'emploi par an en moyenne surviendraient en 2011 puis en 2012 dans l'ensemble de l'économie » française. S'appuyant sur « le retour rapide des créations d'emploi en France » dès le début de l'année 2010 et le « léger recul du chômage », l'institut privé d'études économiques (1) prévoit que « le redressement de l'emploi devrait se poursuivre en 2011 et 2012 ». L'emploi intérieur total, des secteurs marchand et non marchand, retrouverait « au cours du premier semestre 2012 » son niveau d'avant la récession de 2008-2009. De plus, « le nombre de demandeurs d'emploi reculerait lentement au cours des exercices 2011 et 2012 et le taux de chômage rejoindrait la ligne de 9 % mi-2011 après 9,2 % au quatrième trimestre 2010, dernier point connu ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.