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« Shell risque une amende de cinq milliards de dollars pour les dommages environnementaux », titre le quotidien « Daily times Nigeria », dans un article du mercredi 18 juillet 2012. Une fuite de pétrole avait été détectée en décembre 2011 sur l'installation offshore de Bonga de la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, à 120 kilomètres au large des côtes du Nigeria (AEF n°224917). Cette « sanction administrative » contre Snepco, filiale nigériane de Shell, a été décidée par la Nosdra (Agence nationale de réponse et de détection des marées noires du Nigeria).
La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell estime que la fuite de pétrole provenant des installations de Bonga, à 120 kilomètres au large des côtes du Nigeria, s'est « largement dissipée », dimanche 25 décembre 2011. « Ce pétrole atteint les côtes sur de petites zones du littoral. La Snepco (filiale de Shell au Nigeria) nettoiera ce pétrole aussi bien sur la côte qu'en mer. La Snepco travaille avec des experts internationaux pour lutter contre la marée noire et continuera à surveiller la zone. » « Cinq jours jours plus tôt [le 20 décembre], rappelle la compagnie, moins de 40 000 barils de pétrole ont fui lors d'une opération de routine pour transférer le pétrole de la plateforme flottante de production, stockage et déchargement de Bonga vers un tanker pétrolier. » Shell avait annoncé la fermeture temporaire de ce champ pétrolifère de Bonga, qui produit 200 000 barils par jour.
« Shell doit s'engager à effectuer un paiement initial d'un milliard de dollars (soit environ 722 millions d'euros) afin que puisse commencer le nettoyage des zones polluées par des déversements d'hydrocarbures dans le delta du Niger », demandent Amnesty International et le CEHRD (Centre nigérian pour l'environnement, les droits humains et le développement), jeudi 10 novembre 2011. Les deux ONG publient un rapport intitulé « Nigeria. La vraie 'tragédie'. Retards et incapacité à stopper les fuites de pétrole dans le delta du Niger », qui souligne « les graves irrégularités institutionnelles et réglementaires » après les deux grands déversements d'hydrocarbures survenus en 2008 près de la ville de Bodo, dans l'Ogoniland.
« Environ 218 tonnes de pétrole de l'oléoduc [Gannet Alpha] se sont déversés dans la mer du Nord depuis que le problème a été détecté, le 10 août » dernier, indique vendredi 19 août 2011 Shell, exploitant de cet oléoduc, situé à quelque 200 km au large des côtes écossaises. « La dernière estimation des garde-côtes marines est que l'huile couvre actuellement une superficie de 6,7 kilomètres carrés et représente un volume de 3,62 tonnes », ajoute la compagnie anglo-néerlandaise. « Cette fuite serait déjà, selon les premières analyses, le pire cas de marée noire dans les eaux britanniques depuis plus d'une décennie », dénonce Greenpeace le 18 août. L'ONG reproche à Shell de ne donner « absolument pas d'information sur l'accident ». La compagnie pétrolière a reconnu publiquement la fuite le 13 août dernier, indiquant « regretter » ce déversement.
« La pollution due à plus de 50 ans d'exploitation pétrolière dans la région d'Ogoni au Nigeria a pénétré plus loin et plus profondément que ce que d'aucuns pouvaient présumer », révèle une étude du Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement), publiée et présentée au président du Nigéria, Goodluck Jonathan, dans la capitale nigériane d'Abuja, jeudi 4 août 2011. Pour cette évaluation scientifique indépendante « sans précédent », l'équipe du Pnue a pendant quatorze mois « examiné plus de 200 sites, étudié 122 kilomètres de droits de passage d'oléoducs, passé en revue plus de 5 000 dossiers médicaux et dialogué avec plus de 23 000 personnes lors de réunions publiques locales ». D'un coût de 9,5 millions de dollars, cette expertise a été financée par la SPDC (Shell petroleum development company of Nigeria), composée de Nigerian national petroleum corporation (55 %), Shell (30 %), Total (10 %) et Agip (5 %) (L'AEF n°280638). Elle fournit des fiches de renseignements spécifiques sur 67 sites pollués étudiés.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.