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« Faire vivre 65 ou 71 pôles avec un FUI (fonds unique interministériel) à 100 millions d'euros n'a aucun sens. Le FUI ne peut pas se contenter d'un montant sous critique. Gouverner, c'est aussi choisir. » C'est ce que déclare le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Techopolis, Bearing Point et Erdyn, qui a procédé à l'évaluation de la deuxième phase des pôles de compétitivité (AEF n°228819). Dans une interview accordée à AEF mardi 17 juillet 2012, Michel Lacave, consultant senior au sein du cabinet Technopolis, Patrick Haouat, associé gérant du cabinet de conseil en innovation Erdyn, Florian Knecht (Erdyn) et Dan Roulstone, consultant au sein du cabinet Bearing Point, reviennent sur les modalités et les points saillants de cette évaluation. « Le crédit impôt recherche coûte près de cinq milliards d'euros par an à l'État. Avec le FUI, nous en sommes bien loin, nous parlons de sommes bien plus modestes. Pourtant, si l'État reconnaît que le jeu en vaut la chandelle, il est important d'investir dans le FUI », assure Patrick Haouat. Dans son rapport, remis le 19 juin 2012, le consortium préconise notamment de maintenir une dotation suffisante pour le FUI, proche de son niveau historique de 200 millions d'euros par an » (AEF n°212409 et n°212068).
« Pour l'année 2011, le budget moyen des pôles s'élève à 1,09 million d'euros. La part apportée par le secteur privé (via les cotisations et les prestations) a progressé, en accord avec les objectifs fixés par l'État mais reste minoritaire. » C'est l'un des constats établis par le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Erdyn, Technopolis et Bearing Point (AEF n°228819) dans son rapport portant sur la deuxième « évaluation des pôles de compétitivité » (2009-2012) (1) et remis à la DGCIS et à la Datar, mardi 19 juin 2012 (AEF n°212409). « Si l'on fait la moyenne du taux de financement privé de chaque pôle, on obtient une valeur de 28,4 % », font observer les évaluateurs.
« Avec les investissements d'avenir, le cycle des politiques publiques s'est accéléré, il en est résulté une 'illisibilité' du dispositif d'appui à l'innovation et une certaine déstabilisation de la politique des pôles. » C'est l'un des constats établis par le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Erdyn, Technopolis et Bearing Point (AEF n°228819), dans son rapport portant sur la deuxième « évaluation des pôles de compétitivité » (2009-2012) (1) et remis à la DGCIS et à la Datar, mardi 19 juin 2012 (AEF n°212409). « De notre point de vue, il manque une vision stratégique définissant clairement l'interaction entre ces dispositifs issus du PIA (programme d'investissements d'avenir), la politique des pôles de compétitivité et d'autres dispositifs (technopoles, instituts Carnot, etc.) », poursuit le consortium.
« Le Club des 18 pôles mondiaux (1) se reconnaît dans la nécessité de reconduire la politique des pôles pour une nouvelle période de huit ans avec un conventionnement dès 2013 » et se dit « particulièrement satisfait du rôle central dévolu au FUI (fonds unique interministériel) », écrit-il dans un communiqué diffusé jeudi 21 juin 2012, en réaction à la parution du rapport d'audit sur la phase 2 des pôles de compétitivité deux jours auparavant (AEF n°212409). Les pôles mondiaux confirment également « la nécessité de maintenir la dotation du FUI autour de 200 millions d'euros » et le besoin « d'enrichir les projets de R&D collaboratifs tout en y associant encore mieux les PME ». De plus, le Club fait part de « son souhait de voir le ministère de l'Écologie participer à la politique des pôles » comme proposé dans le rapport, et se montre favorable « aux axes d'amélioration proposés en matière de renforcement des financements privés, de gouvernance ou de meilleure insertion des pôles dans les politiques industrielles ».
« Nous proposons de reconduire la politique des pôles sur une période de huit ans (2013-2020) qui couvrirait la période de programmation des fonds structurels (2014-2020). » C'est ce que préconise le consortium composé des cabinets de conseil en innovation Erdyn, Technopolis et Bearing Point (AEF n°228819), dans son rapport portant sur la deuxième « évaluation des pôles de compétitivité » (2009-2012) (1) et remis à la DGCIS et à la Datar, mardi 19 juin 2012. « Les pôles de compétitivité ont témoigné d'un dynamisme remarquable et de premières retombées économiques prometteuses. La politique des pôles doit donc être poursuivie et inscrite dans la durée », assurent les cabinets de conseil. « Sur la base des conclusions de ce rapport, une phase de concertation sera ouverte dans les prochaines semaines par le gouvernement avec les principaux acteurs publics et privés de la politique des pôles de compétitivité. Les modalités en seront précisées prochainement », annonce le consortium.
Les mesures sociales du projet de loi "portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat", soumises à la consultation des partenaires sociaux dans le cadre de la CNNCEFP, ne convainquent pas la CFE-CGC et la CFTC. Les deux confédérations s’inquiètent en particulier, dans deux communiqués distincts publiés jeudi 30 juin 2022, du choix fait par l’exécutif de privilégier des dispositifs d’exonération de cotisations sociales, au détriment du système de protection sociale. Elles jugent insuffisantes les mesures visant à revaloriser les salaires.