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« Historiquement, FO est très prudente sur la logique RSE. Derrière le mot, se cachent des campagnes de communication de la part des entreprises qui tentent de masquer la réalité sociale », déclare vendredi 20 juillet à AEF Développement durable Pascal Pavageau, secrétaire confédéral de Force ouvrière, en charge, notamment, des questions de développement durable. « Ce n'est pas une campagne de publicité qui va faire augmenter les salaires ou améliorer les conditions de travail. » L'homme revient sur la circulaire confédérale diffusée par l'organisation en avril dernier, qui « marque la position de FO sur la RSE », et dont le n°41 de la publication du syndicat « Info éco » du 16 avril 2012 reprend les grandes lignes. FO y souligne notamment que la RSE revient à « gagner un capital de sympathie pour gagner la sympathie du capital ».
Le « décret RSE » pourrait être « reéxaminé » lors de la « conférence environnementale », annonce Delphine Batho, mardi 17 juillet 2012 au soir, lors de son audition devant la commission du développement durable du Sénat. Elle répond à une question de la sénatrice PS Laurence Rossignol (Oise). La conférence environnementale doit avoir lieu vers la mi-septembre, et réunir l'ensemble des parties prenantes du Grenelle (ONG environnementales, syndicats, entreprises, élus locaux et administration) ainsi que les parlementaires. Les principaux thèmes abordés seront l'énergie et la biodiversité, ainsi que la fiscalité écologique, le lien entre environnement et santé, et la gouvernance. Le décret RSE est le décret d'application de l'article 225 de la loi Grenelle II, qui concerne le reporting extrafinancier des entreprises de plus de 500 salariés.
« La responsabilité sociale, pour une PME, consiste aujourd'hui à maintenir l'emploi alors que ses carnets de commande sont vides, et qu'elle ne trouve pas à emprunter », déclare à AEF Développement durable, jeudi 12 juillet 2012, Geneviève Roy, vice-présidente de la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) en charge des affaires sociales, et par ailleurs gérante et propriétaire de l'Hôtel du Dragon à Paris. Elle réagit aux annonces concernant la RSE de la feuille de route dressée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à l'issue de la conférence sociale, qui s'est tenue les 9 et 10 juillet (AEF n°210547 et n°210670). « Nous trouvons que la démarche est intéressante, nous voulons être constructifs, tout en restant extrêmement vigilants à la défense des intérêts de l'entreprise. »
« Nous voyons la notation sociale comme quelque chose d'assez anecdotique », réagit auprès d'AEF Développement durable Jean-Pierre Sotura, responsable du collectif CGT développement durable, mercredi 11 juillet 2012, à propos des annonces faites la veille par le Premier ministre en matière de RSE en clôture de la conférence sociale (AEF n°210670). Jean-Marc Ayrault a ainsi proposé aux partenaires sociaux d'engager une « réflexion sur la responsabilité sociale des entreprises et la notation sociale ». « La question a été abordée en fin de table ronde et n'a pas fait l'objet d'un débat très approfondi », rapporte Jean-Pierre Sotura. Pour lui, « le sujet de la RSE aujourd'hui c'est l'article 225 de la loi Grenelle II ». Son organisation syndicale est membre du Forum citoyen pour la RSE, qui a déposé un recours gracieux auprès de Matignon afin de voir modifié dans un sens « plus conforme au Grenelle » le décret d'application du texte de loi (AEF n°212063).
La « feuille de route sociale » a été transmise dans la soirée du mardi 10 juillet 2012 par le gouvernement aux participants à la conférence sociale qui s'est tenue entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux au palais d'Iéna, siège du Cese (Conseil économique, social et environnemental), lundi 9 et mardi 10 juillet 2012 (AEF n°210670).
Jean-Marc Ayrault « souhaite » qu'une « réflexion sur la responsabilité sociale des entreprises et la notation sociale puisse s'ouvrir entre l'État et les partenaires sociaux », annonce-t-il mardi 10 juillet 2012, dans son discours de clôture de la « grande conférence sociale » qui réunissait depuis lundi 9 juillet les partenaires sociaux et l'État au Cese (Conseil économique, social et environnemental), à Paris. Le Premier ministre fait cette déclaration dans le cadre de son annonce sur le « programme d'action » qu'il souhaite voir engager sur le sujet de l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, l'une des sept tables rondes de la conférence (1).