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« Nous allons définir un cadre de travail pour les cinq ans à venir et fixer des rendez-vous réguliers pour définir une politique publique de lutte contre la pauvreté. Aujourd'hui, les moyens et les ressources existent dans ce domaine, mais il convient de les faire converger pour mieux répondre aux problèmes qui concernent l'accès aux prestations, au logement, aux soins, à la culture… », déclare Marisol Touraine. Dans un entretien accordé à l'AEF, la ministre des Affaires sociales et de la Santé revient également sur la conférence sociale qui a réuni les partenaires sociaux et les pouvoirs publics les lundi 9 et mardi 10 juillet 2012.
Le décret n° 2012-769 relatif aux attributions de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, est publié au Journal officiel du vendredi 25 mai 2012 (AEF n°214287). Marisol Touraine « prépare et met en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines des affaires sociales, de la solidarité et de la cohésion sociale, de la santé publique et de l'organisation du système de soins ». Elle est aussi chargée de préparer et mettre en œuvre « la politique du gouvernement dans le domaine de la protection sociale », « sous réserve des compétences du ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur », Pierre Moscovici.
« Depuis une vingtaine d'années, le mode de revalorisation des prestations sociales est passé d'une indexation sur les revenus d'activité à une indexation sur l'évolution des prix (hors tabac). Si des revalorisations spécifiques et ponctuelles ont globalement permis de maintenir le pouvoir d'achat des prestations sociales, à l'exception de l'API (Aide aux parents isolésI), elles n'ont réussi ni à enrayer leur 'décrochage' vis-à-vis du Smic ni à sortir leurs bénéficiaires de la pauvreté monétaire », souligne l'ONPES (Observatoire nationale de la pauvreté et de l'exclusion sociale), dans le chapitre sur « la nécessaire revalorisation des minima sociaux » de son rapport 2011-2012, rendu public jeudi 29 mars 2012.
Le CNLE (Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale) demande au gouvernement d'adopter un « plan national d'action global, pluriannuel et multidimensionnel », pour réduire la pauvreté et l'exclusion sociale, à la suite de l' « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale », en 2010. Cette année a suscité une « forte mobilisation », estime le CNLE dans un communiqué le 18 février 2011, qui souhaite que la France s'inspire de cette « dynamique » et des travaux réalisés dans le cadre de cette manifestation. Le « plan d'action global » demandé par le Conseil, « devrait permettre de structurer, coordonner et renforcer les différentes politiques en cours » en termes de réduction de la pauvreté et d'amélioration du taux d'emploi.