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Le ministère de l'Égalité des territoires et du Logement envisage la création d'un « PLAI+ » pour financer « du logement ultra-social », « décomprimer la demande sur le PLAI actuel » et « fluidifier le Dalo », d'après les informations recueillies par AEF Habitat et Urbanisme, jeudi 19 juillet 2012, au terme des entretiens successifs accordés par Cécile Duflot aux principales associations de protection de l'environnement. Ces dernières ont par ailleurs fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis de l'objectif gouvernemental de construire 500 000 logements supplémentaires chaque année et, de fait, du risque d'artificialisation accrue des sols. En la matière, « la ministre s'est montrée très rassurante », rapporte Benoît Hartmann, porte-parole de FNE (France nature environnement), à qui Cécile Duflot « a garanti qu'aucun grand programme de constructions aveugles ne serait mis en oeuvre, et que l'objectif de construction serait atteint en densifiant le tissu urbain existant ». Cécile Duflot a, à ce titre, annoncé à l'association son intention « de créer un groupe de travail » sur l'artificialisation.
« Une politique intégrée 'énergie et habitat', avec un soutien aux programmes d'habitat conditionné à la mise en œuvre du label BBC et un recentrage sur les travaux de rénovation énergétique », « la préservation de la diversité, avec la création de nouvelles réserves naturelles régionales et le lancement de l'appel à projets trame verte en milieu urbanisé » : telles sont quelques unes des priorités de la politique « environnement-habitat » du conseil régional d'Alsace en 2012 selon sa direction 'environnement et aménagement du territoire', revenant sur le budget primitif 2012 (1). Pour cette politique, l'exécutif régional a inscrit 18,17 millions d'euros en crédits de paiement, dont 13,068 millions d'euros d'investissement et 5,109 millions d'euros de fonctionnement.
Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie lance, mardi 22 mai 2012, l'observatoire national de la biodiversité qui poursuit deux objectifs : « répondre au besoin de connaissance sur la faune, la flore, les paysages, les habitats naturels ou semi-naturels [et] apporter un éclairage objectif sur l'évolution des relations entre notre société et la biodiversité, notamment au travers des mesures de préservation. » L'observatoire est disponible sur le site http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/ et fournit « près de 50 indicateurs précis sur l'état de la biodiversité », fait savoir le ministère, précisant que « ce premier état du baromètre, régulièrement mis à jour, est appelé à évoluer et à s'enrichir ». Une de ses rubriques est notamment consacrée au milieu urbain, avec, entre autres, un indicateur relatif à l'artificialisation du territoire métropolitain.
La ministre du Développement durable a installé, mardi 18 octobre 2011, le comité national « trames verte et bleue », créé par le décret n°2011-738 du 29 juin 2011. Il est présidé par Jérôme Bignon, député (UMP) de la Somme (et à ce titre président de la commission du groupe d'études sur la chasse et les territoires de l'Assemblée nationale), mais aussi président du Conservatoire du littoral et de l'Agence des aires marines protégées. Deux vice-présidents ont également été nommés : le président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture et le président de FNE (France nature environnement). Ce comité est présenté par Nathalie Kosciusko-Morizet comme « le lieu de synthèse, d'information, de consultation et d'élaboration nationale » de la trame verte et bleue.