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Les quatre CCIT de Bourgogne (CCI de la Côte-d'Or, CCI de la Nièvre, CCI de l'Yonne et CCI de la Saône-et-Loire) décident de coordonner leurs interventions en adoptant en assemblée générale, jeudi 28 juin 2012, un schéma sectoriel sur la formation. Celui-ci prévoit la régionalisation des financements accordés aux écoles « d'envergure régionale ». L'ESC Dijon Bourgogne est la première école à bénéficier de cette nouvelle politique : elle obtient la reconduction à l'identique de son financement, soit un million d'euros par an sur quatre ans, de la part de la CCIR, auparavant perçu auprès de chaque CCI dans le cadre d'une politique définie individuellement. D'autres écoles pourraient, à l'avenir, bénéficier d'un effort de toutes les CCI. La CCIR réfléchit d'ores et déjà à la régionalisation du financement d'une autre école jugée d'envergure régionale qu'est le CS2I (École supérieure d'informatique « concepteur de système d'information informatisé ») Bourgogne, à Nevers.
« Les professeurs doivent absolument participer à la sélection des dirigeants [des écoles de management] », déclare Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, en conclusion du colloque organisé par AEF, vendredi 15 juin 2012, sur le thème : « Le modèle de financement et de gouvernance des écoles de management françaises est-il durable ? » (AEF n°212588). « Un équilibre doit être trouvé entre les externes - personnalités qualifiées - et les internes - étudiants, cadres et professeurs, de manière prépondérante », détaille-t-il. Lors de la seconde table ronde de ce colloque, consacrée à la gouvernance des écoles, trois principales questions ont été abordées par les intervenants : le rôle des CCI (Chambres de commerce et d'industrie), la place du corps professoral dans les organes de gouvernance, et les modes de désignation des dirigeants.
« L'explication principale à l'inflation des coûts dans les écoles de management se trouve dans la course aux rankings et aux accréditations, à travers les publications étoilées et le développement du corps enseignant », déclare Thomas Durand, directeur du département « management, innovation, prospective » du Cnam. Il s'exprime en introduction du colloque organisé par AEF le 15 juin 2012 à Paris, qui s'intitule « Le modèle de financement et de gouvernance des écoles de management françaises est-il durable ? » (AEF n°213054) (1). « Nous ne sommes pas dans une crise du secteur, mais dans une situation où le modèle économique est en tension en raison des règles du jeu que nous avons choisies. Il faut s'intéresser à l'amont du problème plutôt que seulement traiter les symptômes », affirme-t-il. Thomas Durand reconnaît toutefois qu'il peut sembler paradoxal de parler de « crise » dans ce domaine, alors que le marché s'est « extraordinairement développé » et que « la demande internationale est très forte ».
L'ESC Dijon déploie une démarche baptisée BSB, « building up skills for business », qui vise à élaborer un référentiel des compétences attendues par les entreprises pour chacune des filières de l'école et à bâtir les situations, professionnelles et pédagogiques, permettant de les acquérir. Christelle Havard et Fabrice Galia, enseignants à l'école, pilotent le projet qui a débuté en 2009 par un état des lieux pour cerner les attentes des entreprises. Ils développent les solutions en interne depuis la rentrée en septembre 2010, en lien avec Thomas Roizot, responsable de l'espace carrières, chargé d'aider les étudiants à valoriser leur expérience selon l'approche par compétences. Ils présentent l'avancée de leurs travaux au cours d'une rencontre organisée avec les entreprises, le 12 mai 2011, dans les locaux de l'école à Dijon.
« Le modèle développé par l'ESC de Dijon et Oxford Brookes University est un des modèles, pas le seul, d'Airbus académique. » C'est ce que déclare Éric Cornuel, le directeur général de l'EFMD (european foundation for management development), qui défend la constitution, à l'échelle de l'Europe dans l'enseignement supérieur, de consortiums selon un modèle emprunté à l'industrie. Éric Cornuel intervient à l'occasion de la signature officielle, vendredi 25 mars 2011, de l'alliance entre l'ESC Dijon-Bourgogne et Oxford Brookes University (AEF n°253975), à la maison française d'Oxford (Grande-Bretagne).
L'alliance entre l'ESC Dijon-Bourgogne et Oxford Brookes University, officialisée vendredi 25 mars 2011 à la maison française d'Oxford en Grande-Bretagne (AEF n°243982), se construit autour de cinq points majeurs : un programme commun aux deux écoles, c'est-à-dire une formation identique, que l'on soit à Dijon ou à Oxford ; un partage des compétences avec des professeurs qui enseignent sur les deux sites ; des programmes de recherche communs ; une gouvernance croisée, les directeurs des deux école siégeant au conseil d'administration du partenaire, pour un fonctionnement parfaitement transparent ; des événements montés en commun, parmi lesquels la coupe de rugby, qu'ont gagnée cette année les étudiants britanniques.
Le groupe ESC Dijon-Bourgogne, déjà partenaire de la Texas christian university de Forth-Worth, signe mardi 8 février 2011 un accord de partenariat avec l'université de North Texas à Dallas, aux États-Unis. « Cet accord prioritaire porte sur des échanges d'étudiants et revêt à moyen terme un objectif de création d'un double-diplôme », indique l'ESC dans un communiqué de presse. L'école propose aujourd'hui à ses étudiants inscrits dans le programme grande école l'accès à 46 doubles-diplômes, les étudiants inscrits en bachelor n'ayant accès, de leur côté, qu'à deux possibilités d'un double-diplôme, en partenariat avec la Hochschule Hartz à Wernigerode en Allemagne et avec la business school de l'université d'Oxford Brookes en Grande-Bretagne. L'accord conclu avec l'université de North Texas vise, à terme, un double-diplôme concernant autant les étudiants inscrits au programme grande école que les étudiants du bachelor.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".