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La CNCP (Commission nationale de la certification professionnelle) apporte des « éléments de clarification », accessibles sur son site internet, sur les « termes master, mastère, mastaire… ». Il y a une « recrudescence des questions sur la valeur et la reconnaissance officielle attachées à ces certifications émanant de parents, d'étudiants, d'employeurs », indique-t-elle, contactée par AEF. Dans sa « clarification » sur internet, la commission explique qu'elle « enregistre des certifications dont l'intitulé a fait l'objet d'une publication au Journal officiel mais qui sont parfois, à l'initiative des organismes, rebaptisées pour des raisons de communication : master, master 1, master 2, mastère, mastaire… »
Le réseau « Référence RH », qui regroupe 34 formations en gestion des ressources humaines dispensées au sein d'universités et de grandes écoles (1), s'élève contre la « confusion entretenue par des écoles privées autour des termes master ou mastère spécialisé, dans le domaine des formations au management, aux ressources humaines et au marketing ». « Certains organismes cherchent à faire croire aux étudiants qu'ils vont avoir un master en suivant un cursus payant, d'ailleurs assez cher, alors que leur formation n'est ni habilitée, ni reconnue par l'État », indique lundi 25 juin 2012 à AEF François Geuze, président de Référence RH. « Cela pose problème aux formations reconnues mais aussi aux entreprises : comment mesurer les compétences au moment du recrutement quand le titre présenté n'est pas validé par l'État ? »
Les termes « master » et « mastère spécialisé » constituent « de vraies garanties de qualité » mais font l'objet de « beaucoup de tentatives d'appropriation et de détournement », déplorent Frank Bournois, président de la CEFDG (Commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion) et Pierre Aliphat, délégué général de la CGE (Conférence des grandes écoles), le 26 avril 2012. En cette période d'orientation ou de choix d'études ou de spécialités pour les étudiants, les deux instances « souhaitent rappeler au grand public les règles d'utilisation » de ces termes qui « se retrouvent dans beaucoup d'offres de formation tant publiques que privées », mais dont l'emploi « est parfois erroné ». « Il convient aux étudiants et à leurs familles d'être particulièrement vigilants sur la communication commerciale des établissements et de vérifier sur les sites officiels la réalité des titres et diplômes délivrés », affirment-ils.
Le comité de suivi master souhaite « rappeler quelques principes à propos des conventions passées par les universités » avec des écoles supérieures privées, ayant constaté « des dérives », indique-t-il dans un avis daté du 26 mars 2012. « Dans le cadre de leur autonomie, les universités peuvent conclure des conventions de partenariats avec des établissements privés, notamment pour mener conjointement un projet de formation conduisant à la délivrance du diplôme national de master », rappelle ainsi le comité, citant le cas des partenariats entre universités et instituts catholiques. Puis il indique que l'autonomie des universités s'accompagne d'une « responsabilité » de ces dernières : elles doivent notamment « s'assurer que les étudiants bénéficient de conditions d'études conformes au projet qui a été validé par le ministère », souligne le comité de suivi master.
« D'ores et déjà, nous savons que le futur cadre [français de certification, à partir de 2013] fera une place particulière au niveau doctorat », indique à AEF Brigitte Bouquet, rapporteure générale de la CNCP (Commission nationale de la certification professionnelle). « Cela correspondra mieux à la nomenclature européenne » à laquelle sont adossées les nomenclatures françaises. Par ailleurs, fin janvier 2011, 2 007 certifications ont été publiées dans le RNCP, dont 1 318 concernant les licences professionnelles, 232 le titre d'ingénieur, 155 les masters, 119 les BTS… Brigitte Bouquet revient aussi sur le positionnement particulier de la France, qui « est le seul pays à avoir aussi étroitement intégré l'enseignement supérieur dans son cadre national de certifications ».
« Mon attention est régulièrement appelée sur l'ambiguïté entretenue par certains établissements d'enseignement supérieur privés ou consulaires, notamment sur leur site internet, pour les diplômes de niveau bac+5 présentés comme 'master' », écrit Patrick Hetzel, Dgesip, dans un courrier en date du 3 mars 2011, adressé aux directeurs d'établissements d'enseignement supérieur privés de commerce et de gestion. Soulignant la « confusion » que crée cette situation, le Dgesip rappelle que « l'utilisation en France de la dénomination 'diplôme de master' par les établissements privés n'est pas autorisée », et qu'elle est « réservée aux diplômes nationaux des établissements publics ». « En revanche, des établissements privés ou consulaires peuvent être autorisés, par arrêté ministériel, à délivrer un diplôme visé qui, dans certains cas, peut, en outre, conférer à son titulaire le 'grade de master' », poursuit Patrick Hetzel (AEF n°263590).
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