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« J'ai signé, hier, une circulaire qui va vous être adressée. Entre 50 et 60 zones de sécurité prioritaire doivent être déployées en l'espace d'un an à compter de septembre », annonce le ministre de l'Intérieur, mardi 31 juillet 2012 à Paris. Manuel Valls s'exprimait dans un discours aux préfets transmis à AEF Sécurité globale. « Dans un premier temps, quinze zones de sécurité prioritaires ont été prédéfinies, au niveau central, en fonction de critères objectifs de gravité. Neuf sont en zone police, cinq en zone gendarmerie et une en zone commune à la police et à la gendarmerie », poursuit le ministre. « Les prochaines zones de sécurité prioritaire que vous serez amenés à proposer s'appuieront sur l'expérience acquise lors de cette première phase qui doit être engagée dès la rentrée. »
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« Le maillage territorial » des forces de l'ordre « s'est distendu. C'est tout le maillage police - gendarmerie - police municipale - État qui doit être revu », affirme Manuel Valls lors de son audition devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale, jeudi 12 juillet 2012 (AEF Sécurité globale n°210423). Sur la question de la répartition du territoire entre police et gendarmerie, « un rapport des sénateurs Roland Carraz et Jean-Jacques Hyest, rendu à la fin des années 90 », avait émis des propositions. Manuel Valls appelle ainsi les parlementaires à reprendre cette démarche pour « [l]'aider à bien analyser la question et proposer des modifications ». « Nous pouvons gagner en efficacité », affirme-t-il. Le ministre révèle en outre avoir « trouvé une gendarmerie meurtrie » lors de sa prise de fonctions. « Il y a beaucoup d'inquiétudes. »
« Je vous demande d'organiser vos services en considération » du « nouveau cadre juridique » sur le placement en garde à vue des ressortissants étrangers en situation irrégulière, écrit le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls dans une circulaire adressée au préfet de police et aux préfets, vendredi 6 juillet 2012, dont AEF Sécurité globale a obtenu copie. Le texte rappelle que la Cour de cassation a estimé, jeudi 5 juillet 2012, qu'un ressortissant d'un pays tiers en situation irrégulière sur le sol français ne peut être placé en garde à vue pour ce seul motif (AEF Sécurité globale n°210929). « De nouvelles règles, prenant en compte les impératifs constitutionnels et européens, vont venir garantir un équilibre indispensable entre le respect des libertés individuelles et les exigences de maîtrise des flux migratoires. Dans cette attente, il convient de se référer aux présentes instructions », précise Manuel Valls. Le ministre a annoncé des mesures législatives « à la rentrée » lors de son audition par la commission des Lois de l'Assemblée nationale, jeudi 12 juillet 2012 (AEF Sécurité globale n°210419).
La commission des Lois de l'Assemblée nationale annonce la création d'« une mission d'évaluation du cadre juridique applicable aux services de renseignements », jeudi 12 juillet 2012. Cette mission d'évaluation se mettra en place le 25 juillet 2012 et commencera ses travaux dès le mois de septembre, précise le président de la commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas. « Elle aura pour objet de déterminer le cadre juridique le plus adapté pour permettre aux services de renseignements français de travailler dans les meilleures conditions, ce qui est le moyen le plus à même de garantir ces services contre toute suspicion inappropriée », indique le communiqué.
Manuel Valls compte faire de « l'application drastique de la réglementation sur les armes et de la lutte contre les trafics d'armes interdites une priorité de son action ministérielle », indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, lundi 9 juillet 2012. Le ministre de l'Intérieur et la garde des Sceaux, Christiane Taubira, « se sont concertés pour travailler dans leur domaine de compétence respectif à une application ferme de la loi du 6 mars 2012 », relative à l'établissement d'un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif (AEF Sécurité globale n°270615). « La garde des Sceaux ayant réaffirmé les termes de la circulaire de politique pénale du 22 mars 2012, le ministre de l'intérieur veillera à l'inscription systématique par les préfets des personnes condamnées pour violence dans le fichier des personnes interdites de détention d'arme », explique le ministère.
« Parmi les doléances concernant les contrôles figure régulièrement le besoin d'explication, de justification. Lorsque la situation s'y prête, n'hésitez jamais à demander aux personnels que vous encadrez d'expliquer ou de motiver vis-à-vis des personnes présentes la nature d'une intervention », explique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, vendredi 29 juin 2012. Il s'exprimait lors de la cérémonie de sortie de la 16e promotion de l'Ensop (École nationale supérieure des officiers de police) à Cannes-Écluse (Seine-et-Marne). « Si ce n'est pas possible immédiatement à cause des impératifs de sécurisation de la situation, faites-le rapidement après coup », ajoute le ministre. Et de rappeler : « Les contrôles d'identité réalisés sans discernement, le tutoiement, les palpations effectuées au vu des passants : tout ceci peut être vécu comme dégradant si ces actions ne sont pas justifiées par un comportement délinquant. »
« Je souhaite proposer à l'ensemble de la représentation syndicale de la police, l'adoption d'une charte de 'bonne conduite en matière de communication', afin que, dans certaines circonstances -lorsque, par exemple, la vie d'un otage est en jeu -, la communication soit limitée à la seule sphère institutionnelle », déclare Manuel Valls, jeudi 28 juin 2012 à Dreux (Eure-et-Loir). Le ministre de l'Intérieur s'exprimait à l'occasion du congrès de l'Unsa police. « Il ne s'agit pas d'empêcher la prise de parole mais de l'adapter quand cette dernière peut menacer la vie de personnes, y compris de policiers. »