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« À ce stade, nous n'avons pas d'obligation d'inscrire des dépenses relatives au Grand Paris dans la loi de programmation des finances publiques pour 2013-2016 et cela ne préjuge pas de l'avenir du projet. » C'est ce que déclare à AEF le cabinet du ministère délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, mardi 31 juillet 2012, en réaction à un article paru dans le « Monde » du 28 juillet. Le quotidien y affirme que le ministère du Budget « refuse de débloquer le milliard d'euros nécessaire à la poursuite du projet » du Grand Paris Express, alors même qu'il « est censé l'inscrire dans la loi de programmation des finances publiques pour 2013-2016 ». Ce milliard d'euros est la première partie de la dotation de l'État de quatre milliards prévue pour financer les travaux du métro par le protocole d'accord État-région signé le 31 janvier 2011. Celle-ci doit être consommée à partir de fin 2014 « au fur et à mesure des besoins de la SGP [Société du Grand Paris] » selon les termes du protocole.
L'impact environnemental du Grand Paris est mis en question lors d'un débat organisé jeudi 28 juin 2012 par l'Ifore (Institut de formation de l'environnement, qui dépend du ministère de l'Écologie) en partenariat avec l'AIGP (Atelier international du Grand Paris), à Paris, en présence notamment de Michel Badré, président de l'Autorité environnementale, Alain Brossais, responsable du service développement durable de la Driee Île-de-France, et de Jean-Pierre Orfeuil, ingénieur statisticien, professeur à l'Institut d'urbanisme de Paris.
« Le gouvernement souhaite maintenir et poursuivre le projet du Grand Paris Express, mais en le réconciliant avec le projet d'égalité des territoires », déclare Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, mardi 26 juin 2012, à Paris, lors de l'inauguration d'une exposition sur le design des futures gares du métro automatique (1). Il s'agit de sa première intervention sur le Grand Paris, dossier qui figure dans ses attributions ministérielles. « Ma position est claire : le projet n'est pas remis en cause mais il faudra le séquencer et le prioriser. Tout ne pourra pas se faire tout de suite, ni en même temps, dans un contexte budgétaire et financier contraint tant pour l'État que les collectivités », poursuit Cécile Duflot. Et la ministre d'appeler de ses voeux « une métropole qui mise sur la solidarité et l'invention, plutôt que sur la compétition et l'égoïsme. Le Grand Paris n'aurait pas de sens, s'il se construisait pour ses concurrents, plutôt que pour ses habitants. »