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« La 'drôle de crise' que traverse la confédération [CFE-CGC], et ses hésitations stratégiques répétées depuis quinze ans, s'expliquent par une difficulté croissante de l'organisation à structurer une représentation homogène d'un groupe social par nature hétérogène », résument les chercheurs Élodie Béthoux, Guillaume Desage, Arnaud Mias et Jérôme Pélisse, dans un article consacré à la confédération, publié en juillet 2012 dans le dernier numéro de « Travail et Emploi » (1), la revue éditée par la Dares. « Comme la drôle de guerre, cette 'drôle de crise' tord les représentations habituelles du phénomène, en conjuguant symptômes de déclin et résultats électoraux en progression. On y trouve même une ligne Maginot, qui correspond ici à l'exception catégorielle contenue dans la loi d'août 2008 et autour de laquelle s'affrontent partisans du mouvement (vers une confédération généraliste) et défenseurs des acquis (catégoriels) », analysent les auteurs.
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« Je ne laisserai pas s'installer un climat délétère au sein de la confédération, et il faut arrêter de lâcher des boules puantes », déclare à l'AEF Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, lundi 11 juin 2012. Il réagit ainsi aux débats de la fin de semaine précédente qui ont, une nouvelle fois, cristallisé les tensions entre les tenants d'un « retour au catégoriel » et ceux en faveur de la création d'une « troisième voie » syndicale généraliste.
« Il aurait été surprenant que le Conseil constitutionnel considère que la loi du 20 août [2008] devait être remise en cause ; cela aurait été un séisme pour la CFE-CGC », déclare son président, Bernard van Craeynest, vendredi 8 octobre 2010, au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel de valider la loi du 20 août 2008, sur sa partie concernant les syndicats catégoriels (AEF n°258643). « Nous avons accueilli cette décision avec satisfaction, cela confirme une situation existant depuis 66 ans et la pertinence d'un syndicat spécifique pour le personnel d'encadrement », ajoute-t-il.
« Conserver le 'bénéfice' des dispositions spécifiques aux organisations syndicales catégorielles » prévues par la loi du 20 août 2008 sur la représentativité syndicale et s'assurer que la nouvelle structure composant la « troisième force syndicale » ait les deux ans d'ancienneté nécessaires pour être considérée représentative en 2013, date de la première mesure de la représentativité syndicale au niveau interprofessionnel. Telle est la proposition que la direction confédérale de la CFE-CGC a présenté au comité directeur de la confédération de l'encadrement, mardi 6 juillet 2010. Par 28 voix pour et 25 abstentions, le comité directeur a décidé de mettre en place des groupes de travail destinés à préparer la création, en janvier 2011, d'une nouvelle confédération à laquelle adhérerait notamment la CFE-CGC ; cette dernière étant appelé à se dissoudre, deux ans après, au sein de la nouvelle organisation.
Le trio de la direction confédérale de la CFE-CGC, seule équipe candidate en lice, est élu par 282 voix sur 359 votants, jeudi 18 février 2010, deuxième jour du 34e congrès de l'organisation à Reims (Marne). Ainsi, Bernard van Craeynest, Carole Couvert et Jean-Frédéric Dreyfus sont respectivement élus pour un mandat de trois ans, aux postes de président, de secrétaire générale et de trésorier de la CFE-CGC, avec plus de 78 % des suffrages exprimés. « C'est un résultat encourageant, souvenons-nous qu'il y a un an, on était bloc contre bloc », résume Bernard van Craeynest, rappelant les débats internes houleux qui ont traversé l'organisation sur l'opportunité de rester un syndicat catégoriel ou de devenir un syndicat généraliste. « On nous annonçait deux listes de candidats opposées, or il n'en est rien », ajoute Carole Couvert. « Toutes les querelles se sont apaisées et notre score est révélateur du fait que notre organisation est prête pour un nouvel élan ».
La représentativité catégorielle en 2013 tout en préparant l'émergence d'une troisième force syndicale aux côtés de la CGT et de la CFDT : tel est le compromis trouvé entre la fédération de la métallurgie de la CFE-CGC et Bernard van Craeynest, président confédéral pour que celui-ci puisse se présenter pour un nouveau mandat avec le soutien de sa fédération d'origine lors du prochain congrès confédéral (du 17 au 19 février 2010 à Reims). Pour acter ce compromis, Bernard van Craeynest a signé un « contrat d'engagement pour l'avenir de la CFE-CGC » rédigé par le bureau fédéral de la métallurgie, lors d'un comité directeur fédéral, jeudi 15 octobre 2009. En pratique, cela ne signifie pas que le président confédéral sortant sera « ipso facto » le candidat de sa fédération pour le prochain congrès confédéral de février 2010 ; c'est au conseil national fédéral de trancher le 5 novembre prochain. Mais selon toute vraisemblance, Bernard van Craeynest sera l'unique candidat issu de sa fédération à la présidence confédérale.
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