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Le dispositif « emplois d'avenir professeur » sera réservé « aux jeunes inscrits en deuxième année de licence, âgés de 25 ans au plus » et « destiné en priorité aux jeunes effectuant leurs études dans les académies ou dans les disciplines connaissant des besoins particuliers de recrutement et résidant dans les zones urbaines sensibles (…) ou ayant effectué tout ou partie de leurs études secondaires dans un établissement implanté dans ces zones ou relevant de l'éducation prioritaire ». C'est ce que précise le projet de loi « portant création des emplois d'avenir », dont AEF a eu copie, le 22 août 2012. Ce dispositif « s'adresse aux boursiers de l'enseignement supérieur », qui « s'engagent à suivre une formation initiale dans un établissement d'enseignement supérieur et à se présenter à un concours de recrutement des corps enseignants de l'Éducation nationale ».
Le programme gouvernemental sur les « emplois d'avenir » devrait disposer d'un volet spécifique pour l'Éducation nationale visant à mettre en place un système de pré-recrutement des enseignants, selon des informations recueillies par AEF, confirmant celles parues dans « Les Échos » mardi 31 juillet 2012 (AEF n°209239). L'aide concernerait 6 000 étudiants par an, pris en charge à partir de la deuxième année d'études supérieures jusqu'à la quatrième (de L2 à M1), sous réserve qu'ils passent un concours d'enseignant. Une bourse de 900 euros leur serait accordée en échange d'un certain nombre d'heures au service de l'Éducation nationale. Le dispositif des emplois d'avenir n'est pas encore arrêté, les arbitrages sont en cours et un projet de loi sera présenté en Conseil des ministres en septembre.
La directive européenne sur la transparence des rémunérations est entrée en vigueur le 7 juin 2023. Les États membres ont trois ans pour transposer ce texte, qui crée notamment un "droit à l’information" permettant aux salariés de demander des données ventilées par sexe sur les salaires pour s’assurer qu’ils ne font pas l’objet d’une discrimination. Le texte impose aussi aux employeurs de publier chaque année des données sur les écarts de salaire, et de prendre des mesures de correction en cas d’écart de plus de 5 %. Enfin, le texte permet l’indemnisation des salariés victimes de discrimination salariale, et inverse la charge de la preuve en cas de contentieux. Selon les données européennes, les femmes de l’Union gagnent en moyenne 13 % de moins que leurs homologues masculins, et cet écart tend à stagner depuis une dizaine d’années.