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Le Snuipp-FSU pointe jeudi 23 août 2012 « une rentrée scolaire à deux visages ». « D'une part, elle est vécue comme encore très difficile sur le terrain malgré la création de 1 000 postes de PE. Et d'autre part, elle est perçue comme étant pleine de promesses. Il y a un impératif, celui de ne pas décevoir, notamment sur l'engagement d'une priorité donnée à l'école primaire », explique Sébastien Sihr, le secrétaire général du syndicat, à l'occasion de la conférence de presse de rentrée de l'organisation. « Il y a urgence à améliorer le système scolaire et les conditions d'exercice du métier enseignant et ce n'est pas qu'une question de rythmes scolaires », estime-t-il. Le Snuipp-FSU attend « un effort budgétaire significatif en direction de l'école primaire ». « Nous pensons que dans les 60 000 emplois prévus sur cinq ans, 30 000 doivent être alloués à l'école primaire », déclare Sébastien Sihr.
« La mise en place de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013 est considérée comme une bonne chose par deux tiers des Français », indique un sondage Harris active (1) commandé par le Snuipp-FSU, rendu public par le syndicat jeudi 23 août 2012. Les résultats sont « nuancés » quand il s'agit des parents d'enfants en primaire, puisque seuls 57 % d'entre eux sont favorables à la réforme des rythmes scolaires. Cette réforme est perçue comme « positive » par la population générale « avant tout pour les enfants » et pour « un meilleur apprentissage » mais « négativement » en termes « d'impact pour les parents ». Plus de 70 % des personnes interrogées sont « favorables au passage à la semaine de quatre jours et demi », avec une demi-journée le mercredi matin.
« Quel sera la nature des ESPE ? Quels seront leurs liens avec les universités ? Quels rapports avec la recherche ? », « priorité à l'école primaire » et « la valorisation de l'enseignement professionnel » : tels sont les thèmes débattus lundi 20 et mardi 21 août 2012, à l'occasion de la seconde phase de la concertation pour la loi d'orientation qui se déroule jusque fin septembre. Une première phase de ces débats s'est tenue du 10 au 20 juillet (AEF n°210792). Ils se structurent en quatre groupes de travail, consacrés à la « réussite scolaire pour tous » (groupe 1), aux « élèves au coeur de la refondation (groupe 2), à « un système éducatif plus juste et efficace » (groupe 3) et « des personnels formés et reconnus » (groupe 4). Ces discussions qui réunissent 600 participants donneront lieu à la publication d'un rapport au mois d'octobre avant la rédaction d'un « projet de loi et d'un ensemble de mesures associées pour refonder l'École de la République » « avant la fin de l'année » (AEF n°211038).
Dans le cadre de la concertation sur l'école, des « initiatives thématiques » seront « co-organisées » en région par des recteurs et des partenaires, notamment des collectivités territoriales, des universités, des associations, à partir de fin août, indique à AEF Bruno Julliard, conseiller du ministre de l'Éducation nationale, en charge de la concertation et de la préparation de la loi d'orientation, le 20 juillet 2012. Ces réunions locales, initiées par des recteurs ou d'autres acteurs, devront conduire à la rédaction de rapports remis « avant le 25 septembre ». Ces rapports seront certifiés du label « concertation » « si le nombre de participants est assez large ». « Les réunions de type 'assemblées générales' ne seront pas labellisées », précise-t-il. « Un cahier des charges a été envoyé aux recteurs pour l'organisation de ces réunions » et plusieurs projets ont déjà été soumis, comme en Guadeloupe et en Corse. Concernant les sujets abordés lors des réunions en région, « iI ne s'agit pas de reproduire les quatre groupes de la concertation nationale (1) », prévient Bruno Julliard mais « les organisateurs peuvent décider de regrouper des thèmes » ou d'en choisir de « plus larges ».
« À quelques semaines des épreuves d'admissibilité du concours 2013 des professeurs des écoles, prévues les 27 et 28 septembre, le nombre de places offertes pour cette session n'est toujours pas connu », écrit mercredi 18 juillet 2012 le Snuipp-FSU dans une lettre adressée à Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale. Or le syndicat considère que « la publication de ces chiffres est un élément déterminant le choix des étudiants vers le concours de recrutement » et que « ce nombre engage les dotations de postes qui figureront dans la loi de programmation pour l'année 2013-2014 ». Le ministère de l'Éducation nationale indique à AEF jeudi 19 juillet que la décision sur le nombre de places au concours est « en cours d'arbitrage dans le cadre du budget triennal 2013-2015 ».