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« En présentant des cas banalisés, Tracfin souligne que les secteurs des sociétés de sécurité, de la restauration rapide, du marché de l'art et des sociétés de formation professionnelle présentent une sensibilité particulière aux risques de blanchiment. » C'est ce qu'indique Tracfin, la cellule française de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, sur son site Internet, à l'occasion de la publication de son rapport annuel 2011 mis en ligne le 22 août 2012.
« La formation professionnelle est devenue une cible privilégiée pour les mouvements à caractère sectaire cherchant à acquérir de nouvelles ressources financières, à recruter de nouveaux adeptes et à conquérir des parts d'influence dans l'entreprise ou l'administration », constate la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) dans un communiqué diffusé vendredi 3 février 2012. La Mission annonce à cette occasion la publication d'un guide pratique intitulé « Savoir déceler les dérives sectaires dans la formation professionnelle » qui sera présenté le jeudi 9 février 2012 lors d'un séminaire organisé par le ministère chargé de l'Apprentissage et de la Formation Professionnelle sur cette même thématique.
En matière de vigilance contre les dérives sectaires, le champ de la formation professionnelle donne lieu à de « réelles préoccupations » et fait l'objet d'une « prise en compte » importante de la part de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). C'est ce qu'indique Georges Fenech, le président de la Mission, à l'occasion d'une conférence de presse tenue à l'issue du colloque organisé pour les 10 ans de la loi About-Picard (1) par le « Groupe d'études sur les sectes » de l'Assemblée nationale, mercredi 26 octobre 2011. Ce colloque avait pour thème « Initiatives parlementaires et lutte contre les dérives sectaires : bilan et perspectives ». À cette occasion, Georges Fenech a également signalé la « signature récente » d'une convention entre la Miviludes, Pôle emploi et la DGT (direction générale du travail) pour former et outiller les directeurs régionaux de l'opérateur public et les inspecteurs du travail aux risques liés aux dérives sectaires.
La Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) recommande de « renforcer la capacité de l'État à recouvrer des sommes perçues par des organismes [de formation] à l'occasion de la fourniture de prestations qui apparaissent en cours de contrôle comme n'ayant pas de contenu de formation professionnelle », dans son rapport 2010, présenté mercredi 15 juin 2011 à Paris. Dans son rapport annuel, l'organisme public placé auprès du Premier ministre aborde trois questions distinctes : la résurgence des mouvements apocalyptiques prévoyant la fin du monde pour 2012, les « sollicitations à caractère sectaire auxquelles peuvent être exposés les malades atteints de cancer » et « les difficultés présentées par l'enseignement et par la formation à des PNCAVT (pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique) ». Sur ce dernier point, la Miviludes souligne que « les personnes qui exercent ou qui enseignent des PNCAVT et qui forment de futurs praticiens, démultiplicateurs de la menace de dérives thérapeutiques et au-delà éventuellement sectaires, n'apportent jamais de preuves de leurs allégations thérapeutiques et des résultats qu'ils proclament ».