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« Nous demandons le renforcement des pratiques coopératives médecin traitant/médecin spécialiste et que la valorisation de l'expertise de la consultation spécialisée soit une priorité au même titre que les soins de premier recours », écrit l'Umespe-CSMF (médecins spécialistes de la CSMF), jeudi 23 août 2012, dans un communiqué intitulé « renforcer le rôle du médecin spécialiste consultant ». Jean-François Rey, président de l'Umespe, souhaite en effet que le gouvernement ne cède pas « aux demandes de ceux qui, sous prétexte de rationalisation du parcours de soins, conduiraient à un rationnement en excluant les médecins spécialistes libéraux de ce parcours suivant l'exemple anglais » (AEF n°297778). Les notions de « médecin traitant » et de « parcours de soins » ont été introduites dans le code de la santé publique par la loi de réforme de l'assurance maladie d'août 2004 et confirmées dans la loi HPST du 21 juillet 2009.
« Notre projet n'est pas connecté à tel ou tel projet politique. Nous disons ce que nous croyons être bon pour notre système de santé et nous souhaitons qu'un large spectre de candidats puise dans ce document et s'inspire de nos propositions », déclare Frédéric Valletoux, président de la FHF et maire UMP de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à l'occasion de la présentation de la plate-forme 2012-2017 de la fédération hospitalière publique ce mercredi 11 janvier 2012. Intitulée « le service public de santé, une ambition pour la France 2012-2017 », la plate-forme FHF se réfère au « concept de service public de santé » qui résulte de « l'agrégation des différentes missions du service public hospitalier et du service public médico-social en y intégrant une dimension de prévention et d'éducation pour la santé ». Elle entend aussi inscrire les établissements « dans des dynamiques territoriales » via la participation à des réseaux et à la structuration de filières de soins. Ce « nouveau paradigme » implique, selon le groupe de travail à l'origine du document, des évolutions à la fois dans le management des établissements, dans leur conception, dans la structuration des systèmes d'information ou encore dans la politique de formation.
« ll faut un investissement financier massif sur la médecine libérale rétablissant l'attractivité du métier au moins au niveau de celle de l'exercice salarié qui attire actuellement plus de 90 % des nouveaux diplômés (et de plus en plus d'anciens installés) », écrit la FMF dans les propositions conventionnelles soumises à l'assurance maladie dans le cadre de la rencontre organisée le mercredi 8 juin 2011 entre l'assurance maladie et le trio de syndicats MG-France, le Bloc et la FMF. « Nous restons attachés au maintien du paiement à l'acte et privilégions l'établissement d'un forfait généralisé médecin 'référent' de 50 euros par patient ayant choisi de passer contrat avec un médecin généraliste ou pédiatre pour revaloriser l'exercice », explique Jean-Paul Hamon, président du nouveau bureau du syndicat. Le syndicat demande également un secteur optionnel pour l'ensemble des spécialités en secteur 1.
Les trois syndicats CSMF, MG France, et Umespe-CSMF saluent la revalorisation du C à 23 euros, annoncée par le président de la République à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), vendredi 16 avril 2010. MG France retient de son côté la reconnaissance de la spécialité de médecine générale, toujours réclamée par la CSMF. Les deux syndicats veulent aller plus loin : la CSMF demande une nouvelle « hiérarchisation des consultations », et MG France « un statut rénové du médecin généralise libéral ». L'Umespe pousse lui un « cri d'alarme » pour les spécialités cliniques à exercice exclusif.
Dans les pays dits développés, l'organisation des soins primaires (missions assurées par les professionnels des soins ambulatoires) diffère selon le rôle joué par l'État dans la régulation et l'initiative laissée aux acteurs de la santé. Une étude publiée en avril 2009 par l'Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé) définit trois modèles, et montre que la France s'oriente vers un modèle hybride, porté par les réorganisations du système de santé des années 90 et le projet de loi HPST (Hôpital, patient, santé, territoire).
Former les médecins dans chaque région « en fonction des besoins de la population », renforcer la médecine générale à l'université, définir des schémas d'aménagement de l'offre de soins de premier recours : telles sont quelques-unes des mesures « pragmatiques, structurantes et rapidement opérationnelles » qui vont moderniser l'offre de soins en France, rappelle la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, ce samedi 18 avril 2009 au Parlement de Strasbourg, face aux 150 participants (professionnels de santé, représentants d'usagers, institutionnels, etc.) du deuxième débat public de la Conférence nationale de santé. Organisé conjointement par la conférence régionale de santé d'Alsace lors de la « 3ème Journée européenne des droits des patients », ce débat portait sur « l'égal accès aux soins de premier recours ».