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« La dégradation de l'emploi sera durable mais elle n'est pas éternelle », estime le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Michel Sapin, interrogé sur RTL mardi 28 août 2012. Invité la veille au journal télévisé de 20 heures sur France 2, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a également concédé que « remonter la pente sera difficile » après l'annonce d'une nouvelle hausse significative des chiffres du chômage en juillet dernier (AEF n°208237). Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,4 % en catégorie A (+41 300) pour s'établir à 2 987 100. En métropole, 4 453 800 chômeurs ont été recensés fin juillet en catégories A, B et C (tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi et ayant travaillé ou non dans le mois). Leur nombre s'élève à 4,733 millions avec les DOM. Avec ce quinzième mois de hausse consécutive, le chômage atteint son plus haut niveau depuis juin 1999. Le seuil symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi (catégorie A) sera très probablement franchi lors de la publication, le 26 septembre, des chiffres du mois d'août.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire n'ayant pas travaillé au cours du mois et tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, est fin juin 2012, en hausse de +1,4 % par rapport à la fin juin 2012, soit +41 300 chômeurs supplémentaires, indiquent Pôle emploi et la Dares dans leurs statistiques mensuelles publiées lundi 27 août 2012. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A s'élève à 2 987 100 fin juillet 2012 et sur l'année, il augmente de +8,5 %. Plus globalement, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C (tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi et ayant travaillé ou non dans le mois) est en hausse de +1,3 % (+58 300) au mois de juillet. Sur un an, il augmente de 7,9 %. Ce nombre s'établit à 4 453 800 en France métropolitaine fin juin 2012 (4 733 000 y compris DOM).
« La mise en œuvre, le suivi et l'élaboration des emplois d'avenir doit impliquer les partenaires sociaux », selon la CFDT, tandis que l'Ugict-CGT « attend des clarifications » sur la mise en oeuvre du dispositif. Telles sont quelques unes des réactions des organisations syndicales au projet de loi « portant création des emplois d'avenir », qui sera présenté en conseil des ministres le 29 août 2012 et dont l'AEF a eu copie (AEF n°208421).
« Le montant de l'aide de l'État [pour les emplois d'avenir], dont le niveau sera fixé réglementairement, sera dans le cas général de 75 % du coût salarial ». C'est ce qu'indique l'exposé des motifs du « projet de loi portant création des emplois d'avenir » qui sera présenté en conseil des ministres le 29 août 2012 et dont l'AEF a eu copie. Ces nouveaux emplois, qui visent les jeunes de 16 à 25 ans, seront « pour l'essentiel créés dans des activités d'intérêt général et d'utilité sociale, par des employeurs appartenant au secteur non marchand (secteur associatif, collectivités territoriales, …). Ils devront se concentrer sur les activités susceptibles d'offrir des perspectives de croissance et de recrutement dans les années à venir » : « filières 'vertes', secteurs social et médico-social, métiers d'aide aux personnes » mais aussi « filières numériques ou dans le secteur du tourisme par exemple ». Cependant, selon le projet de loi, le secteur privé n'est pas exclu du dispositif : « si le dispositif d'aide emploi d'avenir n'est pas d'abord conçu pour les entreprises du secteur marchand, qui disposent d'autres leviers pour l'insertion de ces jeunes, certaines de ces entreprises peuvent apporter une contribution originale et innovante entrant dans le cadre du dispositif. L'emploi d'avenir relèvera alors d'un niveau d'aide adapté et s'inscrira dans des conditions et garanties spécifiques, en particulier pour éviter tout 'effet d'aubaine'. »
La durée des emplois d'avenir sera « de l'ordre de trois ans », indique Michel Sapin lors de sa première audition en tant que ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle, et du Dialogue social par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, mercredi 25 juillet 2012 (AEF n°209496). Cette précision remet en cause l'approche de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) qui a souhaité mesurer l'impact sur l'emploi et les finances publiques de la création de ce nouveau contrat aidé, dans une évaluation du projet économique du quinquennat de François Hollande (2012-2017) rendue publique jeudi 26 juillet (AEF n°209437). Les deux chercheurs, Éric Heyer et Mathieu Plane, ont en effet tablé sur une durée maximale des emplois d'avenir de cinq ans, comme c'était le cas pour les emplois jeunes mis en oeuvre par le gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002). Selon l'OFCE, les 150 000 emplois d'avenir annoncés par le gouvernement devraient coûter « 3,5 milliards d'euros par an en rythme de croisière » et permettre la création nette, à terme, de « 107 300 emplois ».
Mise en oeuvre des emplois d'avenir, déploiement des contrats de génération, sécurisation de l'emploi, travailleurs handicapés… : Tels sont les principaux thèmes au programme des négociations et concertations annoncées sur le champ de l'emploi par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'issue de la « conférence sociale » organisée les 9 et 10 juillet 2012 au CESE (Conseil économique, social et environnemental). AEF propose à ses lecteurs un tableau récapitulatif des principales échéances fixées pendant la conférence sociale dans le cadre de la table ronde consacrée au thème « développer l'emploi, et en priorité l'emploi des jeunes ».
Le gouvernement liste de nombreux chantiers prioritaires à l'issue de la table ronde de la conférence sociale, intitulée « développer l'emploi, en priorité l'emploi des jeunes ». Après le discours de clôture du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le gouvernement a transmis aux participants une « feuille de route sociale » dans la soirée du mardi 10 juillet 2012 (AEF n°210636), pour préciser les chantiers à ouvrir, la méthode et le calendrier. « Dans le cadre du processus de dialogue social initié par la 'Grande conférence sociale', au-delà des rendez-vous à venir sur l'ensemble de la conférence, le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social réunira les partenaires sociaux avant la fin 2012. Cette rencontre permettra de faire le point sur les différents exercices qui auront alors été engagés », précise la « feuille de route sociale ». Voici le détail des chantiers annoncés dans le domaine de l'emploi.
Défi 30, c’est le nom d’un module de formation gratuit à distance lancé par le projet Voltaire et Pôle emploi en décembre dernier, disponible sur l’Emploi store. Cet outil compte parmi les 15 applications les plus utilisés présents sur cette plateforme. Le but ? Acquérir 30 règles d’orthographe, d’expression ou de bonnes pratiques en matière de courriels professionnels, et ainsi améliorer ses chances de décrocher un emploi. Car, selon un sondage Ifop réalisé en 2021 à l’initiative de projet Voltaire, plus de 8 recruteurs sur 10 (86 %) considèrent que la maîtrise de la langue compte parmi les compétences fondamentales. Concrètement, après une évaluation au travers d’un quiz, l’outil propose un entraînement personnalisé aux utilisateurs, qui tient compte de leurs connaissances et lacunes.