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« D'un point de vue économique, le coût de l'énergie est un enjeu majeur et un élément de la compétitivité de la France. La transition énergétique ne doit pas se traduire par une diminution de notre compétitivité. Cette question sera abordée dans le cadre de la conférence environnementale, le 14 septembre », déclare le Premier ministre, lors de l'ouverture de l'université d'été du Medef, mercredi 29 août 2012 à Jouy-en-Josas (Yvelines). « Chacun devra bien réfléchir car il y a des sensibilités très éloignées. L'objectif premier est d'engager un vaste plan d'efficacité et de sobriété énergétiques, ce qui signifie un effort sans précédent, notamment dans le domaine du logement. »
« En lieu et place de quelques cadeaux fiscaux à court terme, le gouvernement serait mieux inspiré d'utiliser ses ressources pour le financement essentiel, immédiat et à long terme, de la transition énergétique dans le secteur des transports, un des secteurs les plus polluants en France aujourd'hui », jugent, mardi 28 août 2012, les représentants de cinq ONG environnementales, Sébastien Blavier (Greenpeace), Morgane Créach (Réseau action climat France), Bruno Genty (France nature environnement), Benoît Faraco (Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme), et Stéphen Kerckhove (Agir pour l'environnement). Ils réagissent à l'annonce du gouvernement, le jour même, de diminuer le prix des carburants jusqu'à six centimes d'euro par litre.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault déclare, lors de la conférence nationale de l'industrie, mercredi 11 juillet 2012, que l'objectif de réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % dans le mix électrique à l'horizon 2025 signifie « qu'il reste et qu'il doit rester une filière industrielle du nucléaire et pas seulement pour démanteler ou déconstruire, mais aussi parce que nous garderons durablement une part d'industrie nucléaire ». « Donc le savoir-faire français – apprécié d'ailleurs à l'échelle internationale – sera préservé. Je tenais à vous le rappeler. » Quant au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, il souhaite « préserver » l' « atout de compétitivité » de la France consistant à bénéficier « d'un coût de l'énergie peu cher », en « [s']appuyant, notamment, sur la filière nucléaire ».
Jean-Marc Ayrault confie une mission à Louis Gallois, commissaire général à l'investissement et ex-PDG d'EADS, « destinée à préparer un pacte productif ambitieux en faveur de la compétitivité » de l'industrie française, confirme-t-il mercredi 11 juillet 2012, après en avoir fait l'annonce la veille lors de la clôture de la conférence sociale. L'industriel, qui effectuera sa mission en liaison avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, devra remettre ses travaux « mi-octobre 2012 ». L'objectif fixé est de « porter à nouveau l'industrie française au premier rang mondial », sachant que la part de l'industrie dans la richesse produite en France a « diminué de 30 % » en dix ans, celle de l'emploi industriel dans l'emploi total « de 20 % ». « Ce pacte doit rassembler et mobiliser l'ensemble du tissu industriel autour d'un engagement collectif et solidaire de mettre en œuvre des mesures fortes permettant de lever les freins à notre compétitivité. »
Le gouvernement présentera « une loi de programmation de la transition énergétique » au « premier semestre 2013 », annonce Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, mardi 3 juillet 2012, à l'occasion de l'ouverture du colloque national biomasse organisé à la Défense par le SER (Syndicat des énergies renouvelables) et FBE (France biomasse énergie). Elle s'exprime publiquement pour la première fois depuis sa nomination le 21 juin dernier (AEF n°212145). Elle demande aux professionnels de la biomasse « des propositions pour une montée en puissance » de leur filière, afin d'établir une « feuille de route ». « Je souhaite que cette filière, qui a le potentiel le plus immédiat, prenne toute sa place dans le débat sur la transition énergétique », poursuit la ministre qui annonce comme « objectif » que cette énergie devienne « une énergie majeure du mix énergétique ».
La cour d’appel de Grenoble écarte le 16 mars 2023 l’application du barème Macron des indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au motif que le dispositif n’a pas fait l’objet de l’examen régulier, en concertation avec les partenaires sociaux, préconisé par le rapport du comité d’experts de l’OIT chargé d’examiner une réclamation syndicale relative à sa conformité à la convention n° 158 sur le licenciement. "Aucune évaluation" n’ayant été menée dans les conditions fixées par l’OIT, "il manque une condition déterminante" pour qu’il puisse "trouver application dans le litige".