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« Notre objectif, c'est que les agents de sécurité puissent circuler dans la cité de Moulins et qu'ils puissent intervenir dans des cages d'escalier et dans les halls, pour mettre fin aux trafics ou aux nuisances », déclare Dominique Estrosi-Sassone à AEF Sécurité globale. La présidente de Côte d'Azur habitat s'exprimait au sujet du projet de la « propre » zone de sécurité prioritaire dans un quartier de Nice, annoncée par le maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), mercredi 22 août 2012 (AEF Sécurité globale n°208420). Ce projet, qui devrait entraîner l'embauche d'agents de sécurité par le bailleur social Côte d'Azur habitat, découle d'un partenariat entre ce dernier, la mairie et la métropole.
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi annonce la création de « sa propre zone de sécurité prioritaire » dans le quartier de Moulins, à l'ouest de la ville. « Ce nouveau dispositif de prévention et de dissuasion » développera « de nouvelles actions qui seront mises en oeuvre avant la fin de l'année », explique-t-il, à Nice, mercredi 22 août 2012. Ces mesures seront étendues à « l'ensemble des quartiers dits sensibles si les résultats sont probants, au second semestre 2013 ». Le président de la Commission consultative des polices municipales explique vouloir faire du quartier des Moulins « un laboratoire » et indique que « des équipages de sécurité privée » seront formés « de six à huit agents présents de 19 heures à 5 heures, probablement accompagnés de chiens pour surveiller et tranquilliser le quartier ». Christian Estrosi précise que « le coût de cette intervention ne sera pas imputé sur les loyers, mais sera financé par les bailleurs sociaux, la ville de Nice et la métropole Nice Côte d'Azur, selon une clef de répartition qui reste à définir ».
La prime liée aux nouveaux équipements des agents de sécurité du GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) sera négociée en septembre 2012, dans le cadre d'un accord entre la direction et les partenaires sociaux relatif à la pénibilité, apprend AEF Sécurité globale auprès du GPIS, mercredi 27 juin 2012. Des agents de sécurité avaient cessé le travail, dimanche 24 et lundi 25 juin 2012, pour demander une prime pour port de tonfa et de bombe lacrymogène (AEF Sécurité globale n°211822). Le Sneps-CFTC avait compté environ 25 grévistes. Le GPIS a pour sa part recensé deux grévistes le dimanche, et 18 le lundi. « Lors du piquet de grève, les agents étaient accompagnés d'autres personnes en contentieux avec le GPIS », indique une porte-parole du groupement.
« Je veux que nous travaillions sur les modalités de travail entre sécurité privée et publique », annonce Jean-Louis Blanchou, le délégué interministériel à la sécurité privée, jeudi 21 juin 2012. Il s'exprimait lors du 20e congrès du Snes (AEF Sécurité globale n°212099), où il a détaillé le travail en cours sur la réforme de la loi du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité. Un texte, qui pourra servir de base au futur projet de loi, « est en train d'être rédigé, bien qu'il n'ait pas encore passé le stade de l'arbitrage politique », indique-t-il. Lundi 18 juin 2012, une nouvelle réunion de concertation avec les organisations patronales a eu ainsi lieu, ajoute-t-il.