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En Belgique, le Conseil supérieur de la justice et le Conseil consultatif de la magistrature publient un « Guide pour les magistrats : principes, valeurs et qualités », vendredi 24 août 2012. « Ce guide peut servir de référence pour les magistrats qui se posent des questions sur la déontologie et permettre aux autres acteurs de la justice, mais aussi au Parlement, au gouvernement et au grand public de se faire une idée de ce que l'on est en droit d'attendre d'un juge ou d'un magistrat de parquet sur le plan déontologique », expliquent-ils. Le Conseil supérieur de la justice a pour mission d'exercer « un contrôle externe sur le fonctionnement de l'ordre judiciaire » et de « jouer un rôle déterminant dans la politique de nomination et de formation au sein de la magistrature ». Il réunit des magistrats et des non-magistrats. Le Conseil consultatif de la magistrature, lui, est « l'interlocuteur auprès des autorités sur tout ce qui rapporte au statut, aux conditions de travail et aux droits des magistrats ». Il « est composé de représentants de toutes les branches de la magistrature ».
En Belgique, « les permanences 'Salduz' sont suspendues dans la partie francophone et germanophone du pays depuis le 1er avril », indique le quotidien « Le Vif », jeudi 26 avril 2012. La loi du 13 août 2011, dite « loi Salduz », prévoit normalement l'assistance d'un avocat pour les personnes gardées à vue depuis le 1er janvier 2012, mais l'ordre des avocats francophones et germanophones de Belgique a décidé de ne plus assurer cette assistance. « En 2011, les avocats avaient assuré gratuitement les prestations 'Salduz', en attendant le vote de la loi. Ils avaient fait grève en juin pour être indemnisés. Le ministre de la Justice sortant, Stefaan De Clerck, leur avait promis 350 000 euros pour la fin de l'année 2011, fin février 2012 au plus tard. Rien n'a cependant été versé », soulignait le journal « Le Soir » dans un article daté du 22 mars dernier. Lors d'une réunion avec le ministère belge de la Justice le 26 avril 2012, « les représentants de la ministre ont promis le déblocage pour le mois de mai d'une enveloppe de 1 million d'euros, soit 350 000 euros pour les prestations déjà effectuées au premier semestre 2011 et 650 000 euros pour le second semestre », précise « Le Vif ».
« Il faut imaginer une autre justice, plus efficace, plus respectueuse », affirme Matthieu Bonduelle, président du Syndicat de la magistrature lors de la présentation de près de 200 propositions « pour une révolution judiciaire », jeudi 2 février 2012. Dans ces propositions envoyées aux candidats à l'élection présidentielle, le syndicat « n'aborde pas seulement les problématiques internes, comme le rôle du Conseil supérieur de la magistrature, le statut du parquet et le fonctionnement des tribunaux, mais aussi des problématiques plus générales, tout le champ des libertés, le fichage, la vidéosurveillance, la garde à vue, les contrôles d'identité, le secret des sources des journalistes… » Le syndicat souhaite également « passer un message à la gauche » qui s'est « laissée enfermer dans le piège sécuritaire. Il faut rompre avec la logique sécuritaire. On a eu l'impression que la réflexion à gauche sur les questions de liberté était taboue. »